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Ava Djamshidi
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La première enquête sur le rôle politique de Brigitte Macron, la Première dame que l'on surnomme désormais " Madame la Présidente ".
De Brigitte Macron, les Français connaissent la silhouette longiligne, le sourire solaire. Une première dame lisse, soucieuse de rester à sa place, légèrement en retrait. Qui sait qu'elle joue, en coulisses, un rôle capital ? Dans le huis clos de l'Élysée, elle est la première conseillère du chef de l'État, sa coéquipière, la véritable " maîtresse des horloges ", celle qui le sermonne quand il dérape. Chaque soir, une fois fermée la porte des appartements privés, elle lui fait remonter les colères qu'elle perçoit, les doléances qu'elle glane. À l'aise dans les jeux de la cour, cette fausse candide a un avis tranché sur les ministres et conseillers, et le fait savoir. La garde rapprochée du président, qu'on surnomme le " club des mormons ", a dû apprendre, non sans peine, à composer avec cette singulière épouse. Dans cet ouvrage riche en révélations - ses coups de colère, les mesquineries des collaborateurs du chef de l'État, la vie quotidienne des Macron au Palais -, fruit d'une longue enquête, de rencontres avec la première dame et d'entretiens avec de nombreuses personnalités politiques, c'est le véritable rôle de Brigitte Macron à l'Élysée qui, pour la première fois, est dévoilé. -
L'histoire secrète d'un candidat sous influence.À moins de trente ans, une jeune femme s'est invitée dans la campagne présidentielle en fabriquant un objet électoral inédit : Éric Zemmour. Énarque, brillante, manipulatrice, Sarah Knafo a bouleversé les équilibres de la droite réactionnaire et du paysage politique français. Qui est cette mystérieuse conseillère, à la fois stratège de Reconquête ! et compagne d'Éric Zemmour ?
Réponse dans cette enquête politique inédite. -
Tunis, un soir de septembre 2012. Deux amoureux s'embrassent dans une voiture, loin des regards indiscrets... Soudain, trois policiers surgissent, crient au scandale, et sévissent. Pour Ahmed, ce sera le racket ; Meriem, elle, subit plusieurs viols. Quand la jeune femme veut porter plainte, tout le monde se défile. Et quand enfin elle y parvient, c'est elle qui se retrouve accusée d'atteinte aux bonnes moeurs. Une fille en jupe et tête nue, en compagnie d'un homme, la nuit ! Elle est passible de six mois de prison. De plus, si elle a été violée, elle n'arrivera pas vierge au mariage : le déshonneur touche toute sa famille. En somme, là aussi, elle est coupable. Meriem redoute les réactions de son père et de son frère s'ils découvrent ce qui lui est arrivé... Grâce au soutien de son fiancé, à la mobilisation de ses avocats et de tous ceux qui, en Tunisie et à l'étranger, prennent sa défense, elle sera acquittée en novembre 2012. Mais le mal est fait. La honte est sur elle, les amis s'éloignent, les voisins ne la saluent plus... Si cette douloureuse histoire est devenue une affaire d'État et a ému la communauté internationale, c'est qu'elle est emblématique de la situation paradoxale des femmes tunisiennes : autrefois les plus libres du Maghreb, aujourd'hui menacées dans leurs droits les plus élémentaires.
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Ce soir-là, Meriem est au volant de sa voiture avec Ahmed, son fiancé. Ils viennent de dîner dans un restaurant de la banlieue tunisienne. Soudain, trois policiers surgissent des ténèbres. Sans doute pensent-ils avoir les mêmes droits que du temps de Ben Ali : ils rackettent Ahmed, violent Meriem. Le début d'un long calvaire pour la jeune femme. Dans cette Tunisie à peine débarrassée du joug d'un dictateur, les services de l'État ne peuvent admettre l'outrage. Pire : ils tentent de transformer Meriem en coupable. Dans son pays, le viol est tabou. Les familles des victimes, déshonorées. Même au sein de sa propre maison, elle taira son secret. Seules sa mère et ses soeurs sont au courant de son drame. Son père et son frère, eux, ignorent que la Tunisienne dont l'histoire commence à être médiatisée vit à leurs côtés. Lorsque Meriem est inculpée pour " atteinte à la pudeur ", délit passible de six mois de prison, une partie de la société civile tunisienne se mobilise. Son histoire bouleverse la communauté internationale autant qu'elle indigne. Meriem obtiendra un non-lieu le 28 novembre 2012.
Ce livre est emblématique de la situation paradoxale des femmes tunisiennes,
autrefois les plus libres du Maghreb.
Hier héroïnes du Printemps arabe, aujourd'hui en lutte pour faire valoir leurs droits.