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Christian Guéry
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Il existe entre cinéma et procès de nombreuses convergences, l'un et l'autre sont affaire de mise en scène avec des acteurs qui échangent des répliques. La justice est une représentation, un spectacle qui intéresse le cinéma et le théâtre, le rituel judiciaire participe d'un spectacle, le procès a aussi son public, ses coups de théâtre et son dénouement. A partir de quelques films célèbres, l'auteur analyse ce "spectacle" de la justice et des procès et termine par les documentaires réalisés par Raymond Depardon sur la justice pénale en France au quotidien. Un ouvrage très accessible apportant quelques éclairages troublants sur cette "mise en scène" de la justice en France mais aussi aux Etats-Unis.
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Alcoolique ou drogué, obsédé sexuel, complice de son client, l'avocat de cinéma présente bien des défauts. En même temps, il apparaît parfois comme le défenseur de la veuve ou de l'orphelin, redresseur de torts, héros des temps modernes. L'avocat américain viole quant à lui régulièrement la loi, n'hésitant pas à entrer par effraction là où les preuves peuvent se trouver. Pourquoi ?Cette dualité du personnage est constante : il est âpre au gain, avide d'argent et de gloire, mais peut être aussi pur et désintéressé : un avocat au grand coeur.L'auteur s'interroge sur les représentations de l'avocat au cinéma, dans le cadre de l'enquête ou de l'audience, dans ses relations avec son client ou avec les magistrats, et sur l'image qui est donnée de sa vie privée et de sa morale professionnelle. Existe-t-il une évolution sensible de cette représentation ? Est-elle conforme ou non à la réalité ?
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Ordonnance pour le S.I.C.O.B.
Christian Guéry
- InterEditions (réédition numérique FeniXX)
- 29 Octobre 2015
- 9782729615659
À quelques minutes du troisième millénaire et de la grande Europe, la France n'est-elle plus que la capitale de la culture, du luxe et des loisirs ? Destin certes enviable et revendiqué à juste titre. Mais faut-il accepter, pour autant, que soient châtrées définitivement les ambitions séculaires d'un pays, qui s'est toujours épanoui dans la rationalité, la science et la technologie ? Autant admettre, tout de suite, qu'usines, bureaux et quartiers généraux des géants de l'industrie high tech doivent s'installer ailleurs, et que ce n'est plus la peine de former des ingénieurs dans les grandes écoles et les universités. C'est le SICOB, le salon de l'informatique, de la télématique et de la bureautique qui, symbiose unique d'une grand-messe tous publics et d'une manifestation professionnelle, symbolisait la volonté des français d'aller vers un avenir nappé de puces de silicium et d'ordinateurs. Aujourd'hui, le SICOB est mort. Il se meurt. Pire, il est incertain, anodin : une exposition réduite aux acquêts. Ordonnance pour le SICOB est un livre remue-méninges, qui explique pourquoi, quand, où et comment un vrai SICOB doit faire son retour. Les chiffres sont terribles. Une année sans SICOB, c'est un milliard de francs de chiffre d'affaires qui disparaît. Et, hélas pour Paris, de telles absences, il risque d'y en avoir beaucoup dans d'autres secteurs d'activité, si l'on ne tient pas son rang de première place mondiale de rendez-vous professionnels.