Amusez-vous à lancer une discussion sur l'héritage dans un dîner. Avancez l'argument qu'une véritable société d'héritiers, presque une caste !, domine notre pays, et qu'ainsi, la méritocratie recule. Ajoutez qu'en France, il faut être sans enfant pour disposer librement des biens que l'on veut transmettre. Insi-nuez qu'on peut tout de même changer entièrement notre fiscalité, si tant est qu'on veuille réduire les inégalités... La discussion risque alors de tourner à l'empoignade, en créant deux camps irréconciliables : ceux qui ont déjà hérité ou qui ont l'espoir d'hériter un jour, et ceux qui savent qu'ils n'auront rien... Un Français sur deux tout de même ! Heureusement, l'élection présidentielle a ouvert une fenêtre pour re-penser totalement notre vieille conception de l'héritage. Cette réforme si nécessaire, tous les politiques la promettent soudain ! Et tous les Français la réclament enfin ! Parfait : l'heure est venue de passer à l'action.
Le guide d'élevage « Les grands gibiers domestiques » se compose de 21 feuillets techniques distincts traitant de l'élevage du cerf rouge, du wapiti, du bison et du sanglier. Outre le démarrage d'une entreprise, l'amélioration génétique, la médecine préventive, la viande et la commercialisation, ce guide d'élevage sur les grands gibiers s'intéresse à la gestion de la reproduction, aux principales maladies, à l'alimentation et aux installations d'élevage de chaque espèce. Ces feuillets sont aussi offerts à l'unité ou en collections (cerf rouge, wapiti, bison, sanglier).
Ce numéro hivernal de la revue Les écrits se décline en formes variées. Retrouvez d'abord l'autrice en résidence Évelyne De la Chenelière dans un texte où il est question du 14 juillet. Poursuivez en récits où l'on cherche une disparue (Julie Fauteux), où l'on séjourne à St-John's (Vincent Fournier-Boisvert), où l'amour vit malgré la guerre (Marie Claire Lanctôt Bélanger), où l'on souhaite être transformée en langues (Guillaume Asselin). Le numéro vous entraîne ensuite dans une suite poétique mexicaine, à la découverte d'Elsa Cross, Jorge Ruíz Dueñas, Audomaro Hidalgo, Daniel Medina, Patricia Velasco, Claudia Berrueto, Verónica G. Arredondo et Marciela Guerrero, dans une traduction de Françoise Roy. Puis, viennent le théâtre (Michaël Glück) et la poésie (Nicholas Giguère, Béatrice Machet, Emmanuel Merle, Louise Marois). Enfin, lisez deux essais, l'un sur l'écriture de poésie, l'autre sur le littéraire et le numérique et un exlibris empli de souvenir de lectures. La couverture est une oeuvre de Guillaume Desrosiers-Lépine.
Le collège de Sorbonne a été créé en 1257 à Paris sous les auspices des pouvoirs royaux et pontificaux. Parmi les collèges séculiers, il innove en se dotant de bâtiments et de revenus réguliers et en accentuant sa vocation intellectuelle, dont la bibliothèque est le dispositif principal. Elle renferme plus de 1 000 volumes à la fin du xiiie siècle et est organisée en deux dépôts, l'un destiné à la consultation sur place, l'autre au prêt, pour répondre aux besoins des sociétaires, des étudiants et des maîtres. Cet ouvrage s'attache à étudier les livres du collège, de leur acquisition par les maîtres jusqu'à leur entrée dans l'établissement. Il analyse leur circulation au sein des divers dépôts et leurs usages par les sorbonistes ou par des lecteurs étrangers. Il éclaire les relations du collège avec son environnement institutionnel et social, et l'influence culturelle exercée par la bibliothèque du Moyen Âge à la Renaissance. Deux instrumenta complètent cette publication : un guide codicologique sur les manuscrits du collège et une bibliographie exhaustive des travaux portant sur sa bibliothèque. Mobilisant plusieurs disciplines (histoire, littérature, sociologie et philosophie), ce livre offre les premiers jalons d'une histoire renouvelée des bibliothèques universitaires.