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Sciences humaines & sociales
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Mondes en guerre Tome 1 : De la préhistoire au Moyen âge
Giusto Traina
- Passés Composés
- Hors collection Passés composés
- 16 Avril 2025
- 9791040410560
Explorer la diversité des pratiques guerrières sur tous les continents depuis la préhistoire jusqu'à nos jours, telle est l'ambition des Mondes en guerre. Dès l'Antiquité, la formation d'empires alimenta un vaste processus de confrontations et d'échanges militaires. Avant l'ère des Grandes Découvertes, qui déclencha l'intégration de tous les continents dans un espace unifié, les empires perse, chinois ou romain avaient déjà les dimensions d'un monde. Dans les sociétés prémodernes, la guerre était profondément enracinée dans les structures de la société, représentant plutôt la norme. Pour mieux le comprendre, ce tome I s'ouvre sur les premières traces de guerre entre groupes humains, se prolonge par l'étude des mondes méditerranéens, chinois et indiens, pour s'achever sur les conflits médiévaux, de la guerre de Cent Ans à l'expansion mongole, en passant par les conquêtes de l'Islam. Ainsi, à travers l'histoire mondiale de la guerre se dessine une histoire guerrière du monde, de la préhistoire au Moyen Âge.
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Rome et le monde romain comme on ne vous les a pas racontés, et comme les manuels ne peuvent pas les raconter. Depuis Romulus jusqu'à la chute de l'empire, ce livre secoue nos certitudes et tend parfois un miroir à nos préoccupations contemporaines, parlant de fake news et de politique-spectacle, d'accès à la citoyenneté entre asile généralisé et fermeture, d'images paradoxales de l'Urbs, de génocides étalés avec complaisance à côté de quelques discours humanitaires, d'une hostilité prétendue au progrès scientifique, de représentations du limes construites en fait au XIXe siècle, d'une extraordinaire et bien réelle capacité à gérer de terribles défaites (parlera-t-on de résilience ?), de l'escamotage des langues de l'empire autres que le latin et le grec, du moins jusqu'aux prêcheurs chrétiens, de l'importance des prodiges et de la multiplicité des cultes locaux, ou encore des « invasions barbares » et du foisonnement des hypothèses sur la chute de l'empire... L'érudition et la familiarité s'associent en un récit passionnant et décapant.
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Le livre noir des classiques : Histoire incorrecte de la réception de l'Antiquité
Giusto Traina
- Les Belles Lettres éditions
- 15 Septembre 2023
- 9782251919133
Laissons-nous les portes de notre civilisation ouvertes aux barbares, en oubliant nos racines grecques et romaines ? Ou bien sommes-nous les barbares, lorsque nous utilisons bêtement notre passé pour justifier le pire de notre civilisation ? Les exemples de ce que l'on peut appeler la mauvaise réception de l'Antiquité sont légion. Dans ce Livre noir, l'irrévérencieux et savant Giusto Traina en dresse l'histoire incorrecte. Il sélectionne les cas les plus intéressants voire les plus curieux, de 1900 à nos jours. On croisera ce psychiatre militaire américain inspiré par les poèmes homériques ; on évoquera le débat sans merci entre Martin Bernal et ses détracteurs ; on dressera le bêtisier de la démocratie dans la Grèce antique ; on suivra l'usage et l'abus du mythe d'Antigone, de Hegel à Agamben ; on comprendra les controverses sur les statues antiques ; on déchiffrera le conflit idéologique entre la Grèce et la Macédoine du Nord sur l'identité d'Alexandre le Grand ; on s'amusera du kitsch gréco-romain de Las Vegas ou d'une France qui n'en finit pas de se réclamer de ses ancêtres les Gaulois... Ce panorama passionné et jubilatoire de l'usage toxique de l'Antiquité aidera chacun à comprendre, enfin, ce qui est vivant et ce qui est mort dans notre rapport aux Grecs et aux Romains.
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La guerre mondiale des Romains : de la mort de César à la mort d'Antoine et Cléopâtre (44-30 av. J.-C.)
Giusto Traina
- Fayard
- Divers Histoire
- 25 Janvier 2023
- 9782213728292
La fin de la République est, du point de vue des sources romaines, un long siècle marqué par les guerres civiles : Sylla contre Marius, César contre Pompée, Octavien contre Antoine. Des guerres qui n'auraient été que des règlements de comptes entre factions romaines, interrompues par des campagnes contre des barbares ou des rebelles.
En réalité, la situation militaire se révèle bien plus complexe. De l'Espagne à la Mésopotamie, la perspective est mondiale. Car face à cette expansion, Berbères, Hispaniques, Gaulois, Grecs, Thraces et Arméniens sont plus que des pions sur le plateau de l'imperium Romanum. À côté d'Octavien ou d'Antoine, des étrangers - certes moins connus que Cléopâtre - prennent part au Grand Jeu entre Rome, les Parthes et les peuples voisins. Le Maure Bogud, le Cilicien Tarcondimotus ou encore l'Arménien Artawazd influencent ainsi la politique intérieure républicaine.
Dépassant le cadre réducteur de l'Italie, Giusto Traina retrace les dernières années d'une République romaine qui se projette par-delà ses frontières. Par ce récit renouvelé, il sort les acteurs étrangers de leur rôle de seconds couteaux.
Professeur d'histoire romaine à Sorbonne Université, Giusto Traina est spécialiste d'histoire militaire et de géopolitique du monde ancien. Parmi ses publications les plus récentes : 428, une année ordinaire à la fin de l'Empire romain (nouvelle édition revue et corrigée, Pluriel, 2020), et Histoire incorrecte de Rome (Les Belles Lettres, 2021). -
Les mondes romains. Questions d'archéologie et d'histoire
Giusto Traina, Jean-pierre Vallat, Ricardo Gonzalez Villaescusa, Yves Roman
- ELLIPSES
- 7 Janvier 2020
- 9782340039537
Écrire un manuel d’histoire et d'archéologie des « mondes romains » avec une trentaine d'enseignants chercheurs, c'est adopter un parti-pris original : celui de poser des questions, de donner à voir la fabrique de l'histoire, de faire confiance à l'intelligence collective et au goût de la recherche, à la curiosité.Une équipe à la fois internationale et pluridisciplinaire cherche, ici, à saisir l’apport spécifique de l’archéologie et des diverses sciences humaines dans la compréhension des mondes romains pour produire une histoire renouvelée. Elle livre l’état d'un certain nombre de questions, à partir de deux sciences pluridisciplinaires, qui connaissent des renouvellements épistémologiques constants.La démarche retenue refuse le prisme déformant qui considère qu'il existe un « monde romain » unifié par le droit, le pouvoir, l'économie, la culture, autour d'un centre de pouvoir unique, Rome, décisionnel, ayant une « politique impériale ». Cette approche n'admet pas que le « monde romain » par son extension, par ses villes, par la forme de domination de sa Capitale soit perçu comme un exemple unique, universel, propre au « génie romain », « à l'identité romaine » résultat d'une sorte d'essentialisme romain « frugal, paysan » éternel et constant durant au moins huit siècles et en tout lieu.Tout autant que le monde grec, le monde romain, quelle que soit la période où on l'étudie, dépasse largement le cadre géographique et civilisationnel de la Méditerranée. Il est divers, multiple, complexe. Tenter de renouveler l'histoire des mondes romains sur une période allant de l'archaïsme à l'antiquité tardive est une gageure, tant les sources et les milieux sont variés, et différents les modes de conservation des objets. Il y a donc plusieurs histoires et plusieurs archéologies des « mondes romains ».