Filtrer
Langues
Guy Konopnicki
-
Les bouches se ferment
Guy Konopnicki
- Albin Michel (réédition numérique FeniXX)
- 11 Septembre 2015
- 9782226345349
C'est pas seulement du côté de Marseille que le crime fleurit. À Paris aussi, alors que le cartel des gauches nouvelle mouture commence à battre de l'aile, de beaux assassinats politiques sont commis, en série. Tous sont frappés : c'est un cadavre de poids qu'on découvre dans la chaufferie de Colonel Fabien... un vieux routier du gauchisme institutionnel qui s'écroule sur le tableau de bord de sa voiture... puis une importante figure du nouveau pouvoir, quelque chose comme le n° 2 ou 3 du PS... Lorsqu'enfin c'est un notable de l'ex-majorité qui se fait descendre, on évoque toujours de mystérieuses organisations, mais plus personne n'y comprend rien. Le gouvernement, par bonheur, tient les choses bien en main, et seuls quelques irresponsables osent parler d'un danger fasciste. Et pourtant... À suivre les péripéties de cette grande enquête politicopolicière, il devient tout à fait coton de démêler la part du réel et celle de la fiction, de sorte que les petits cheveux sur la nuque du lecteur se hérissent d'horreur, entre deux hoquets de rire toutefois. Alliant avec brio une profonde connaissance de la classe politique - pas seulement du PCF dont il fut naguère un permanent - et un sens très poussé du burlesque, Guy Konopnicki a concocté un roman policier qui est aussi une énorme farce, brocardant sans la moindre indulgence les moeurs politiques de notre cher pays.
-
Le PCF ou la Momie de Lénine
Guy Konopnicki
- FeniXX réédition numérique (Garnier)
- Le Besoin de connaître
- 26 Novembre 2015
- 9782402040808
Le Parti Communiste, on l'admire, on le craint, on le combat, on le défend, mais on ne le connaît pas ! Pourtant, il est présent dans notre vie quotidienne : à la radio, à la télévision, dans les villes, les quartiers - un français sur cinq habite une commune dirigée par un maire communiste Mais impossible de vraiment connaître le P.C.F. sans y avoir milité, et impossible, aussi, d'y avoir milité sans garder une sorte de fascination, de passion...
-
Vive le centenaire du P.C.F., 1920-2020 !
Guy Konopnicki
- Albin Michel (réédition numérique FeniXX)
- 4 Février 2019
- 9782705007188
Ce livre est un tissu de calomnies sans fondements dont le but est de ternir le grandiose centenaire du parti communiste français. L'auteur se livre à une falsification grossière de l'histoire dans le but de dédouaner le parti socialiste et de masquer les plans néfastes du grand capital et de l'impérialisme. Il calomnie bassement les dirigeants passés et présents du P.C.F. Il ne respecte rien. C'est un scandale ! Les travailleurs et les démocrates ne se laisseront pas amuser.
-
Balades dans la culture
Guy Konopnicki
- FeniXX réédition numérique (Éditions sociales)
- 22 Mai 2020
- 9782307073284
Les ouvriers. La culture. On associe ces deux mots-là de toutes les façons, pour repousser le temps des ouvriers cultivés. Et si c'était aujourd'hui ? Ne peut-on trouver, dans le "désert culturel", des usines et des banlieues-dortoirs, ce qui participe de la culture nationale, ce qui donne - dans ce domaine - à la France, d'ores et déjà, ces couleurs qui seront celles du socialisme ? Guy Konopnicki est parti au gré des allées de grands ensembles, et des murs interminables des fabriques : il rapporte ce livre. Interviewant des travailleurs, des animateurs culturels, il présente une image inhabituelle de la culture en milieu ouvrier. Puis, il montre que rien ne se fera vraiment, sans qu'on tienne compte de cette réalité, construite à force de luttes et d'expériences, d'échecs et d'avancées.
-
Le jour où de Gaulle est parti ; 27 avril 1969
Guy Konopnicki
- Scrineo
- Ed Nicolas Eybalin/ Au vif de l'histoire
- 26 Juillet 2012
- 9782919755875
Waldeck-Rochet, secrétaire général du PCF arrive au siège de l'Humanité, boulevard Bonne-Nouvelle, le soir du 27 avril 1969. Les premières estimations des RG donne le référendum perdant. De Gaulle va sans doute démissionner. Mauvaise nouvelle pour Waldeck et son parti qui ont fait campagne pour le Non mais qui ne souhaitent pas que le Général s'en aille. Cet homme-là, Waldeck le connaît depuis la guerre. Libéré du bagne de Maison-Carré, en février 1943, Waldeck Rochet représentait le PCF dans les instances de la France Combattante à Alger, et il soutenait De Gaulle contre Giraud. Il a été ensuite le porte parole de son parti à Londres. Sous la Ve République, il est dans l'opposition, tout en reconnaissant les aspects positifs du gaullisme, décolonisation et indépendance vis-à-vis des Etats-Unis. Or le départ du Général risque de ramener la France dans le giron américain. Les Soviétiques sont également inquiets et l'ont fait savoir. Commence alors une soirée étrange et mélancolique au cours de laquelle Waldeck ira jusqu'à envisager de contacter de Gaulle retiré à Colombey pour lui demander de ne pas quitter le pouvoir. Ce récit est un voyage dans le temps : le Paris de la fin des années 1960 ; Londres et Alger en 1942-43 où de Gaulle et les communistes se côtoient, s'observent et se soutiennent mutuellement ; le Moscou du début des années 1930 où Waldeck Rochet fait ses classes à l'école du Parti et découvre la réalité soviétique. Le départ du Général va provoquer une élection présidentielle avec une campagne de trois semaines qui conduira à des résultats étonnants. C'est aussi une réflexion sur la fin d'une époque, où la politique est encore dominée par des hommes issus de la Résistance et où selon le mot de Malraux "entre les communistes et les gaullistes, il n'y avait rien".
-
Les Amoureux de la veuve
Guy Konopnicki
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 25 Septembre 2015
- 9782259244015
Quand on passe la quarantaine au commissariat d'Argenteuil, on voit les choses en noir. Ce patelin, c'est la mort du métier de flic. Les crimes sont rares. Les beaux crimes qui sortent de l'ordinaire, pas les petites affaires d'Arabes assassinés, ou de gosses abattus en légitime défense. Heureusement pour le commissaire Paoletti et ses fidèles inspecteurs, le rabbin Elie Cohen vient de trouver une tête dans la synagogue. Et la patrouille ramasse un corps qui ne va pas avec. Le tranchant est aussi net qu'à La Roquette dans le temps. L'arme du crime est une guillotine. Une arme d'esthète. Et, c'est bien le plus surprenant, à douze kilomètres de la Porte de Clichy. Et pourtant, il faut peut-être aller jusque-là pour retrouver le climat drôle, émouvant et parfois violent, qui a fait le charme des films de Marcel Carné.
-
La Terre est peuplée de patriotes. Aucun discours, aucune politique ne se passent de frontières sacrées, l'avenir radieux se prépare toujours au nom des glorieux ancêtres. Jadis porteuse d'un message universel, la France se repaît désormais d'un nationalisme semblable à tous les autres. Les problèmes d'aujourd'hui sont pourtant planétaires et, depuis longtemps, les pulsions sociales et les phénomènes culturels sont universels. Pourquoi s'accroche-t-on ainsi à la patrie ? Une frayeur renforcée par la crise, un besoin de protection... Mais le seul bénéficiaire du patriotisme est un appareil nommé État. Guy Konopnicki, contre toute apparence, est né à Paris et même à la Nation. Son identité a été falsifiée avant sa naissance. Abraham l'iconoclaste, et Robespierre le régicide, la Bible et Jules Michelet, il a tout mélangé, il prend Hollywood pour Jérusalem et ne se tourne vers aucune Mecque. Il vendrait tous les folklores du monde pour un fauteuil de cinéma, et la moitié de la NRF pour un polar américain. Il a choisi de tout déballer sur la place de la Nation.
-
Éloge de la fourrure
Guy Konopnicki
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Points
- 9 Octobre 2015
- 9782021270662
La fourrure est aujourd'hui considérée comme un crime. Le seul fait de la porter passe pour un attentat contre de pauvres bêtes. Cette parure sensuelle devient un signe extérieur d'infamie, la marque d'une insupportable cruauté. Elles nous seraient interdites à jamais, ces cascades de pelages, ces débauches de couleurs dans l'infinie diversité des bruns, des ocres, des gris et des dégradés du noir au blanc ? De l'esprit bourgeois, il nous restera le pire, qui nous condamne à vivre dans le calcul mesquin ! Voici que l'on entend nous priver de ce qui rendait, le temps d'un soir, la bourgeoisie supportable : les bourgeoises et leur manière de confondre le luxe et le désir. Hier, le bourgeois, même le petit, offrait une fourrure à sa femme : le néo-bourgeois d'aujourd'hui lui offre un ordinateur. Boris Vian ne se trompait pas, on ne fait plus sa cour en jetant fourrures et bijoux aux pieds de la dame, le cadeau de noces est une cuisine équipée avec le ratatine-ordures et la tourniquette à faire la vinaigrette. La réussite se mesure à la taille du congélateur. Elle est glaciale, cette fin de siècle. Ce n'est guère le moment de se passer de fourrure !
-
Dépolitisation de la jeunesse, rejet de la politique : ces lieux communs volé en éclat en novembre 1986 ; et la levée en masse des étudiants et lycéens a totalement bouleversé la donne. C'est ce bouleversement qu'analyse Guy Konopnicki dans ce livre. Avec, au coeur de son commentaire, ce constat - et cette thèse : parce qu'il entrait en scène alors que les grandes illusions s'étaient effondrées et que les modèles totalitaires avaient enfin perdu de leur pouvoir de fascination, ce mouvement de jeunesse était le premier depuis très longtemps à se situer d'emblée, et de plain-pied, dans le cadre de la pensée démocratique. La vérité, étrangement oubliée, c'est que l'Université est d'abord le lieu de transmission de la culture d'une société ; et que le mouvement de novembre sans mettre en cause les institutions, sans se référer une seule seconde à une utopie despotique, imposait un nouveau type de dialogue entre le pouvoir et les citoyens. La nouvelle contestation ne met plus la démocratie en péril : tend à la régénérer et, peut-être, à la réinventer.
-
Le coq gaulois... Le petit coq français monté sur ses ergots... La vanité nationale... L'impression d'être le centre du monde... Voilà quelques traits français qui ne datent pas d'aujourd'hui... Un livre pour fustiger le chauvinisme français. Un livre pour nous rappeler quelques autres aspects du mal français. Mais l'essentiel de ce livre est ailleurs. C'est une méditation sur le déclin, l'exténuation d'une démocratie. Oui, nous dit Konopnicki, les démocraties peuvent encore finir. La fin du communisme ne les prémunit pas contre la maladie, la mort, ou, en tout cas, le ridicule. De la montée du Front National aux écarts de langage de Mme Cresson, du spectacle pitoyable donné par les politiques à nos réactions frileuses face aux révolutions de l'Est, Guy Konopnicki analyse tous les aspects du très étrange malaise qui s'est emparé de la France et semble miner les bases de l'esprit civique, démocratique et républicain.
-
Voici les tribulations drolatiques et politiques du bon Joseph Kaplan - ainsi prénommé en souvenir de Staline par des parents militants. Après avoir gravi tous les échelons du "Parti" dans les années 50, après avoir ambitionné de devenir "un petit Staline français", Joseph s'éprend soudain, et contre toute sa "culture de classe", d'une jeune fille un peu prostituée de luxe, un peu intello-idéologiquement suspecte. Elle l'entraîne dans des palaces, loin de ses bases militantes, et pour le bon Joseph ce sera une véritable déniaiserie idéologique plus encore que sentimentale ou sexuelle (quoique...) Guy Konopnicki a voulu aborder, sur un mode qui reste toujours celui de la plaisanterie et de l'autodérision, des sujets extrêmement graves comme ceux de la déstalinisation des esprits et de la démarxisation du monde. Au passage ressuscite tout un monde de petites gens pittoresques, immigrés, juifs, anciens résistants, futurs ex-communistes...
-
Pourquoi cet étrange discrédit qui frappe, en France, la politique ? Pourquoi ce mépris convenu envers les "politiciens" ou la politique dite "politicienne" ? Pourquoi "le" politique pour faire chic, "la" politique quand on veut signifier l'infamie de la chose ?
Cet inquiétant rejet, nous dit l'auteur, qui dirigea l'Union des étudiants communistes, traduit une sourde dénégation de la démocratie elle-même : quand l'art de gouverner est considéré comme une simple affaire de compétence, quand, entre l'Atlantique et le mur des SS 20, la conduite des nations est limitée à la gestion et au commerce, ce sont les droits élémentaires du citoyen que l'on nie. Il nous dit, encore, que la politique, avec sa grandeur et ses misères, avec sa noblesse et ses mesquineries, fait partie de ce qui nous préserve de la tentation totalitaire. Guy Konopnicki nous rappelle, enfin, que la liberté et ses droits n'existent que si l'on s'en sert, c'est-à-dire en faisant de la politique, en revendiquant ce bon et réel plaisir. -
Pour en finir avec la France éternelle
Guy Konopnicki
- Grasset
- essai français
- 14 Février 2001
- 9782246611899
Cet essai est né d'une nausée : celle qui a saisi Guy Konopnicki à la lecture du dernier livre de Renaud Camus. Il y a senti, à l'instinct, tout le fumet d'une France "moisie" et éternellement pétainiste.
Dans ce pamphlet corrosif, Guy Konopnicki fustige les tenants d'une France prétendûment ouverte et progressiste, se réclamant à tout instant de la République. Masques glorieux et mensongers que cette idéologie de la res publica, affirme Konopnicki qui dévoile sous ces beaux propos une France figée, conservatrice et xénophobe.
L'auteur s'attaque ainsi au mythe toujours persistant de la IIIe République, il rappelle les compromis d'une certaine France, soi-disant de gauche, en réalité patriotique et réactionnaire, qui ne sut offrir au monde qu'un modèle de démocratie bourgeoise bradant ses propres principes humanistes. De Pasqua à Régis Debray, ses cibles ne manquent pas...
S'en prenant à la France d'aujourd'hui avec tout autant de virulence, l'auteur met à mal le progrès dont se targue notre pays et stigmatise l'hypocrisie d'une France dont "l'exception" peut inspirer de légitimes inquiétudes. -
Réflexions sur la question goy
Brice Couturier, Guy Konopnicki
- FeniXX réédition numérique (Lieu Commun)
- 12 Août 2016
- 9782402125956
Longtemps, les philosophes, les hommes politiques, les ecclésiastiques et, parfois même les militaires, se sont penchés sur la question juive. De l'abbé Grégoire à Jean-Paul Sartre en passant par Karl Marx, d'Edouard Drumont à Adolf Hitler en passant par Charles Maurras, ils n'ont eu de cesse d'éluder la véritable question, la question goy. Cinq milliards d'hommes, soixante-dix nations et davantage de peuples souffrent en effet de n'avoir pas le privilège de l'élection... Ils connaissent la douleur d'être majoritaires et tentent de se rassurer en s'adonnant à la vénération de la terre et de la pierre. Hantés par des divinités juives, ils demandent des miracles à une yiddishe mamè qu'ils croient vierge. Chacune de leurs tentatives pour résoudre ce qu'ils croient être la question juive débouche sur une catastrophe parfois planétaire. C'est dire l'importance du présent ouvrage de Brice Couturier et Guy Konopnicki, Réflexions sur la question goy. Si le Pharaon avait pu le lire, il se serait bien gardé de se lancer à la poursuite des juifs, au risque de se noyer dans la mer Rouge. Ce livre libérateur vient à point pour soulager tous ceux qui supportent mal de n'être point juifs. Il leur offre une méthode rédemptrice éprouvée par les juifs du monde entier : l'humour.