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Les mémoires inédits de Charles Sobhraj dit Le SerpentIl y a une légende Sobhraj. Escroc le plus fascinant des années 1970 ou truand sans scrupule ? Sa notoriété mondiale, il la doit à la série à succès que lui a consacrée Netflix... qu'il juge " fausse à 80 % ". On ne compte plus les évasions spectaculaires de ce Franco-Vietnamien qui a sévi dans toute l'Asie. Il parlerait cinq langues, serait incollable en droit international. Quant à son surnom de " Serpent ", il le doit à son aptitude à enjôler ses victimes, routards ou hommes d'affaires qu'il endort - parfois pour longtemps - et détrousse, avant de fausser compagnie aux enquêteurs. Leur nombre ? Indéterminé.
Libéré en 1997, il revient en France, essaie de vendre son histoire pour le cinéma et entre en contact avec la CIA. Il veut tirer profit de ses contacts avec les milieux islamistes, noués en prison à Delhi, et effectue plusieurs missions de renseignement au Pakistan pour le compte des Américains. Mais en 2003, erreur fatale, il s'envole pour le Népal. Arrêté, jugé lors d'un procès expéditif, il est condamné à vingt ans de détention pour des meurtres qu'il nie farouchement. Le 24 décembre 2022, c'est en homme libre qu'il est sorti de la prison centrale de Katmandou pour regagner la France.
Charles Sobhraj, 78 ans, livre pour la première fois sa vérité - ou plutôt ses vérités - dans ce récit intime et personnel rédigé en détention. Des mémoires recueillis clandestinement par Jean-Charles Deniau, journaliste et réalisateur. Le " Serpent " y raconte son enfance déracinée, sa jeunesse délinquante, ses trafics, son parcours judiciaire chaotique et les motifs réels de son départ pour le Népal. Un document exceptionnel. -
Dominici ; c'etait une affaire de famille !
Jean-Charles Deniau, Madeleine Sultan
- Archipel
- 1 Mai 2013
- 9782809812527
Novembre 1954. Gaston Dominici est condamné à mort pour le meurtre des époux Drummond et de leur fille, assassinés dans la nuit du 5 août 1952 à cent cinquante mètres environ de la Grand-Terre, la ferme familiale. Depuis cette nuit tragique, les hypothèses les plus hardies ont circulé. La dernière en date, étayée par Alain Dominici (petit-fils de Gaston) et William Reymond (journaliste et coauteur avec ce dernier de Dominici non coupable : les assassins retrouvés , Flammarion, rééd. 2003), puis relayée par TF1, qui en a tiré un téléfilm, innocentait le patriarche ! À en croire ses auteurs, les Drummond auraient été assassinés suite à un règlement de comptes entre services secrets. Le coupable se nommerait Wilhelm Bartkowski. Affaire classée. Pour les besoins du tournage d'un documentaire, Jean-Charles Deniau et Madeleine Sultan ont repris l'enquête de zéro. D'abord séduits par l'hypothèse de Reymond, ils ont bien vite changé d'avis et sont aujourd'hui formels : Wilhelm Bartkowski, qui vit aujourd'hui en Allemagne et que les auteurs ont rencontré, est un mythomane. En aucun cas il n'est lié au triple meurtre de Lurs. La thèse de l'espionnage balayée, que reste-t-il ? Une sombre histoire de famille. Tous les Dominici présents à la Grand-Terre le soir du meurtre sont soit coupables soit complices. Pour en arriver à cette terrible conclusion, les auteurs ont confié à un médecin légiste les rapports d'autopsie des Drummond et ont, grâce à son aide, reconstitué le scénario fatal Ils indiquent aussi que deux personnes, vivant encore aujourd'hui, connaissent la réponse à l'énigme