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Religion & Esotérisme
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Dans Le Sens du bonheur, Krishnamurti examine, avec l?objectivité et la lucidité qui le caractérisent, les formes sous lesquelles s?expriment ce que nous appelons complaisamment notre culture, notre éducation, ou la religion, la politique et la tradition. Selon Krishnamurti, la véritable culture n?est pas une question d?éducation, d?apprentissage, de talent, ni même de génie, mais ce qu?il décrit comme le « mouvement intemporel vers la découverte du bonheur, de Dieu, de la vérité ». Pour lui, « quand ce mouvement est bloqué par l?autorité, par la tradition, par la peur, c?est la décadence ». Il souligne avec une franchise sans concession la fausseté de certaines de nos attitudes et de nos institutions, et ses remarques ont des implications d?une grande portée. Krishnamurti ne se limite pas au seul public immédiat, mais s?adresse à tous ceux qui sont disposés à l?écouter, quels qu?ils soient et où qu?ils soient. Aux quatre coins du monde, les candidats désireux de l?écouter sont légion. Car ce qu?il dit est sans parti pris, universel, et dévoile les racines mêmes des problèmes qui nous assaillent en tant qu?êtres humains. Ce livre sera porteur de sens pour tous ceux qui sont en quête de spiritualité.
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Le livre de la méditation et de la vie
Jiddu Krishnamurti
- Stock
- Essais - Documents
- 16 Juin 2010
- 9782234078727
« Un monde où les idées n'existeraient pas serait un monde heureux car il ne comporterait pas ces forces si puissamment conditionnantes qui contraignent l'homme à des actions inappropriées, ces dogmes sacro-saints au nom desquels les pires des crimes sont justifiés, les plus grandes folies méticuleusement rationalisées. » Aldous Huxley, préface à La première et dernière liberté.J. Krishnamurti n'a eu de cesse de réfléchir à la manière dont l'homme pouvait accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves que sont les idées préconçues, les traditions et les systèmes de pensée. Celui qui, toujours, refusa d'être perçu comme un penseur, un gourou ou un philosophe ne livre en aucun cas des solutions. Il ne prescrit pas de remèdes. La marche vers la liberté et la découverte de soi doit aboutir par chacun, et en chacun. Car, et c'est sans doute sa seule conviction énoncée comme telle : pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à s'échapper du carcan du conditionnement. Fuir le sempiternel rôle d'imitateur que s'est attribué l'homme et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette libération de l'esprit statique, du connu, qui permettra à tout homme d'accéder au rang d'architecte d'une société nouvelle. Car le monde est fait par les hommes, et le mal qu'il exhibe n'est que le fruit pourri de leurs propres souffrances.
Le livre de la méditation et de la vie se découpe en douze parties, comme les douze mois de l'année. À chaque semaine son thème et chaque jour sa variation. Le tout tendant vers une progression. Ainsi, alors que les quatre semaines de janvier dispensent une réflexion sur la capacité à « Écouter », « Apprendre » et faire fi de « L'autorité » pour tendre à « La connaissance de soi », celles de décembre closent 365 jours de pensées par les questions de « La solitude », « La religion », « Dieu » et « La méditation ». On retrouve tous les thèmes chers au penseur et ces questions, répétées pour mieux nous « guider » vers la compréhension du « moi » : pourquoi persistons-nous à vouloir nous connaître tels que nous désirons être et non tels que nous sommes ? pourquoi avons-nous peur de l'inconnu ? pourquoi l'attachement ? l'incertitude ? la soif de devenir ? On prend connaissance dans ce livre des acceptions qu'attribue Krishnamurti à certaines notions comme la passion, de sa volonté d'accession au point du libérateur « Je ne sais pas », de son rejet de l'analyse. Enfin, au 365e jour, on lit ce que la méditation n'est pas : une respiration particulière, un salut au soleil. Car « méditer, c'est purger l'esprit de toute activité égocentrique ». -
Cette lumière en nous ; la vraie méditation
Jiddu Krishnamurti
- Stock
- Essais - Documents
- 11 Juin 2014
- 9782234078628
Krishnamurti (1895-1986) a été un penseur à contre-courant des idées reçues de son époque. Dès 1929, il a débuté une longue existence de prises de parole publiques à travers le monde qui, au-delà de sa disparition, continuent par l'écrit de fédérer une foule attentive. Sa bataille ? Réfléchir à la manière dont l'homme peut accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves ; l'accumulation de l'instruction, de la mémoire, des traditions et systèmes de pensée. Krishnamurti ne livre en aucun cas de remède. La marche vers la liberté et la découverte de soi aboutira par chacun, et en chacun. Car pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à fuir le carcan du conditionnement. Et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette délivrance de l'esprit statique, du connu, qui offrira à chaque homme l'accès au rang d'architecte d'une société nouvelle.
Ce livre paraît à l'aube du troisième millénaire. Face à un tournant, il est de coutume d'imposer un bilan. Guerres, corruptions, misère : il est pour partie désastreux. Ne succombons cependant pas à la tentation de nous tourner vers ces instances supérieures que sont la politique, la religion et, pourquoi pas, la psychanalyse, en espérant trouver refuge dans une panoplie de solutions caduques.
Cet ouvrage suggère à celui qui mobilise son attention pour en parcourir ses pages de mourir à ce qu'il connaît trop bien, aux dogmes, aux entraves de l'éducation reçue, aux habitudes de pensée. Faire table rase de l'acquis. Comment ? Surtout pas en copiant l'ermite, en adoptant la position du lotus, en répétant des mantras. Ça n'est pas la méditation. La méditation, c'est l'attention pure, le silence de l'esprit, l'abolition des intermédiaires tel le langage, avec lesquels l'individu cohabite depuis la nuit des temps dans le plus grand des chaos. La méditation, c'est la recherche du tout et l'abandon du fragmentaire. « Il faut être à soi-même sa propre lumière » ou, selon l'enseignement de J. Krishnamurti, n'obéissez pas, ne suivez pas, le remède, allez le débusquer en vous-même.
Traduit de l'anglais pas Colette Joyeux -
J. Krishnamurti, penseur à contre-courant des idées reçues de son époque, n'hésita pas, dès 1948, à jeter un regard lucide sur des institutions telles que le mariage ou le célibat des moines. Pour lui, le noeud de toute société tient d'abord dans la relation qu'établissent les hommes entre eux au niveau le plus élémentaire : celui du couple. Ce qui pose la question des rapports de domination, du rôle de l'amour et du sexe dans la relation.
Le sexe, loin d'être diabolisé, est soumis à une observation approfondie : il ne s'agit pas de nier la pulsion sexuelle, mais d'éviter que l'assouvissement d'un besoin naturel ne tourne à un rapport de domination ou à une obsession. Le sexe mérite sa place dans notre vie, mais seul l'amour lui permet de s'exprimer de façon pleine et entière.
L'amour est défini à partir de ce qu'il n'est pas. Il n'est pas l'attachement, la dépendance affective, le désir. Il n'est pas non plus un moyen de combler sa solitude. L'amour n'est pas non plus le mariage, qui n'est rien moins qu'un contrat social. L'amour suppose la responsabilité entre ceux qui s'aiment, qu'il s'agisse du conjoint ou du partenaire amoureux, des enfants, du voisin, de la nation et, finalement, de la société entière, dont chaque homme est responsable.
Le problème de la chasteté concerne d'abord ceux qui, dans le cadre d'une religion, ont fait voeu d'abstinence sexuelle. Krishnamurti analyse les ravages causés par le refoulement sexuel. Faire ou ne pas faire l'amour ne devrait pas être une question de contrainte mais de contexte. Si l'amour est présent, l'une ou l'autre attitude cessent d'être un problème. L'essentiel est d'observer simplement les faits et non une réalité idéalisée par la pensée. Car c'est en définitive la pensée qui est à l'origine de nombreux clivages : clivage entre soi et l'autre, clivages religieux, nationaux, générationnels. Réaliser que la pensée est le support des conditionnements auxquels nous sommes soumis nous offre un accès à la perception directe d'un état de fait. Et les questions posées s'éclairent d'autant mieux que nous leur donnons le temps de faire écho en nous dans le silence. C'est de ce silence, de cette « conscience sans choix » qui ne juge ni ne condamne que jaillit l'amour. -
La première et la dernière liberté
Jiddu Krishnamurti
- Stock
- Essais - Documents
- 16 Juin 2010
- 9782234078703
« Un monde où les idées n'existeraient pas serait un monde heureux car il ne comporterait pas ces forces si puissamment conditionnantes qui contraignent l'homme à des actions inappropriées, ces dogmes sacro-saints au nom desquels les pires des crimes sont justifiés, les plus grandes folies méticuleusement rationalisées. » Aldous Huxley, préface à La première et dernière liberté
J. Krishnamurti n'a eu de cesse de réfléchir à la manière dont l'homme pouvait accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves que sont les idées préconçues, les traditions et les systèmes de pensée. Celui qui, toujours, refusa d'être perçu comme un penseur, un gourou ou un philosophe ne livre en aucun cas des solutions. Il ne prescrit pas de remèdes. La marche vers la liberté et la découverte de soi doit aboutir par chacun, et en chacun. Car, et c'est sans doute sa seule conviction énoncée comme telle : pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à s'échapper du carcan du conditionnement. Fuir le sempiternel rôle d'imitateur que s'est attribué l'homme et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette libération de l'esprit statique, du connu, qui permettra à tout homme d'accéder au rang d'architecte d'une société nouvelle. Car le monde est fait par les hommes, et le mal qu'il exhibe n'est que le fruit pourri de leurs propres souffrances.La première et dernière liberté se lit en deux parties. La première reprend l'enseignement du penseur en tentant d'élucider le mystère de l'incapacité de l'homme à devenir neuf, et ainsi à aborder le réel dans l'instant. Est-ce la peur qui le pousse à fuir vers des croyances et des idées organisées et lui fait préférer écraser les problèmes en les colmatant, plutôt que de les envisager tel qu'ils sont ? Est-ce la paresse qui fait reporter à demain la compréhension des obstacles d'aujourd'hui ? L'égocentrisme et l'intérêt qui le poussent à la dépendance aux autres, à l'État, à la religion ? L'idée sclérosée de la mort qui l'empêche d'appréhender la vie telle qu'elle est, sans y adjoindre le but, l'effort et le résultat ? Telles sont quelques-unes des questions posées par Krishnamurti. La seconde partie offre quelques causeries du « maître » sous la forme de questions-réponses. On y lira des discussions sur la discipline, la guerre, la solitude et le sens de la vie. Le tout dans un langage simple, sans jargon, et en refusant, toujours, les préjugés. Les questions seront chaque fois abordées par la négative. Au lecteur de partir de ce qui n'est pas pour aller vers ce qui est. -
Les limites de la pensée : Discussions
Jiddu Krishnamurti
- Stock
- Essais - Documents
- 27 Octobre 1999
- 9782234078734
Lorsqu'un grand maître spirituel exigeant mais étranger à tout dogmatisme - Krishnamurti - et un éminent physicien, spécialisé dans la recherche fondamentale - David Bohm - se retrouvent face à face, on pourrait s'attendre à un dialogue de sourds, ou à une rude confrontation, tant leurs univers semblent s'opposer.
Pourtant, ces deux personnages hors du commun, qui étaient aussi deux amis, ont su aborder les questions fondamentales de l'existence avec une grande perspicacité, des qualités pédagogiques certaines, et un souci de vérité, de précision dans l'argumentation qui font des Limites de la pensée un ouvrage essentiel pour tous ceux qui s'intéressent à l'exploration de ces zones mystérieuses au carrefour de la métaphysique et de la physique, de la morale et de la politique, de la philosophie et de la linguistique, de la religion et de la science.
A aucun moment les auteurs n'assènent au lecteur leur propre vérité. Il s'agit ici d'un cheminement patient où les deux interlocuteurs s'accompagnent l'un l'autre le long des parcours sinueux de la pensée et de la perception ; c'est aussi une invitation à remettre en question le poids des traditions, et notre quête d'un absolu que nous cherchons trop souvent là où il n'est pas.
Jiddu Krishnamurti (1895-1986) est un penseur très à part dans l'histoire des mouvements spirituels. A l'écart des normes, des conventions, des traditions, des doctrines, des églises, il a toujours obstinément récusé toute position d'autorité, veillant à ce qu'aucun groupe, aucune institution ne se charge jamais d'interpréter ou de transmettre son message.
(Ray McCoy a sélectionné les extraits figurant dans le présent ouvrage.)