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Belin
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Cours particulier de philosophie ; questions pour le temps présent
Laurence Hansen-Love
- Belin
- Alpha
- 28 Novembre 2017
- 9782701199986
L'animal et la machine nous parlent-ils ? Y a-t-il des pensées dangereuses ? Pour avoir du goût, faut-il être cultivé ? Un monde humain sans affrontement est-il pensable? La diversité des cultures contredit-elle l'existence de valeurs universelles ? Le cinéma est-il un art ? Pour limiter le pouvoir de l'État, peut-on s'en remettre à l'État? À quoi sert la philosophie ? Autant de questions que cet ouvrage se propose de démêler, réunissant sujets classiques et problèmes contemporains en dix-sept chapitres. Laurence Hansen-Løve propose ainsi non pas une histoire de la philosophie, mais un cours particulier vivant et actuel de philosophie. Outre la présentation des points de vue ou des opinions des philosophes sur une question donnée, elle nous livre ici une parole singulière pour s'orienter dans le temps présent.
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Oublier le bien, nommer le mal ; la morale est-elle à réinventer ?
Laurence Hansen-Love
- Belin
- Essais
- 19 Mai 2017
- 9782410006803
La science du bien et du mal n'a jamais existé, et si Platon s'en désolait, nous avons cessé, nous, les Modernes, de nous en offusquer. Et pourtant, des questions d'ordre éthique nous sont incessamment posées aujourd'hui, ni plus ni moins que par le passé : quelles valeurs morales devons-nous promouvoir à l'école ? Est-il acceptable d'abandonner à leur sort les familles de migrants fuyant la guerre ? Mon pays, la France, doit-il intervenir militairement contre tel ou tel État dit « terroriste » ? etc. Face à de telles interrogations, nous ne pouvons nous contenter de suspendre notre jugement sous couvert de relativisme (« À chacun sa conception du bien et du mal »). Prenant appui sur les réflexions de grands philosophes et théologiens face au défi du mal, tout en interrogeant la montée de nouvelles formes de violences au xxie siècle, Laurence Hansen-Løve pose la question : le bien et le mal sont-ils vraiment des notions obsolètes ? Une fois récusée la fausse évidence d'une symétrie entre le bien et le mal, il est possible de prendre acte de la préséance du mal sur le bien. Dès lors, la certitude du mal, posée comme un fait, cesse de contredire l'incertitude du bien, à laquelle il apparaît sage de se résoudre.