Comment soutenir l'innovation ? Faire que la justice sociale ne soit pas qu'un slogan ? Mener une politique écologique ni liberticide, ni injuste ? Rendre le secteur public plus efficace ? Faire régner l'ordre ? Grâce au « libéralisme populaire » défendu par Nicolas Bouzou. L'économiste dresse une analyse percutante de la situation économique de la France et propose des solutions concrètes pour que notre pays redevienne une puissance de premier plan. Le libéralisme populaire, c'est faire en sorte que tout le monde, de la base au sommet, profite du succès des entreprises. À mettre entre les mains de tous nos femmes et hommes politiques.
Non, le travail n'est pas près de disparaître !
À chaque période de mutation de l'économie, les craintes sur la fin du travail resurgissent. Beaucoup d'entre nous pensent que le numérique, la robotique et l'intelligence artificielle menacent nos emplois.
Ces craintes sont infondées : aucun chômage dans le monde n'est aujourd'hui lié à l'utilisation des nouvelles technologies qui, bien au contraire, constituent un fantastique vecteur de progrès et d'emplois ! À condition de faire du travail humain une question intellectuelle et politique prioritaire, et de trouver enfin le courage de réformer en profondeur notre marché du travail et notre système de formation, seuls coupables du chômage de masse que connaît la France.
Ne laissons pas nos sociétés se transformer en colonies d'esclaves humains désargentés et malheureux. Et jouons au plus fin avec l'intelligence artificielle : elle ne sait pas que, tant que l'homme travaillera, c'est lui qui sera le maître du monde... !
Le capitalisme a survécu. La crise de 2008-2009 ne lui a pas porté le coup de grâce que certains prédisaient. Si le capitalisme n'a pas cédé pendant cette crise - la plus grave depuis les années 1930 -, il ne cédera plus. C'est cette "fin de l'histoire" qui nous invite aujourd'hui à de nouvelles responsabilités.
Est-il juste de systématiquement renvoyer dos à dos capitalisme et démocratie, capitalisme et écologie, capitalisme et religion, capitalisme et morale ? Efficacité économique, liberté politique, respect de l'environnement seraient-ils inconciliables ?
Quel capitalisme après la crise ?
Nicolas Bouzou interroge les époques et nous fait parcourir le monde. Avec lui nous faisons halte en Corée du Nord et en Islande, en Chine et en Angleterre. Nous croisons Oscar Wilde, Roberto Saviano ou Michael Jackson. Nous retournons dans le Moyen Âge français et même dans l'Amérique précolombienne, pour en tirer des enseignements. Si le capitalisme est un système imparfait, il n'en est que plus perfectible. Ne le renions pas, mais n'en nions pas les injustices. Aussi appartient-il à chacun de mettre en oeuvre un capitalisme contemporain plus éthique, plus solidaire, plus juste.
La France fait face à un appauvrissement collectif rampant.
Aujourd'hui, en moyenne, les Français sont moins riches que les Britanniques, les Belges, les Irlandais ou les Hollandais. "C'est la faute de la mondialisation, de la finance qui a pris le pouvoir, de l'Europe qui est antisociale..." Tels sont les coupables régulièrement mis en accusation dans les conversations de salon. Or, les vrais problèmes ne sont-ils pas ailleurs : la pauvreté de nos entreprises, le chômage, le temps de travail, le désordre des finances publiques... ?
Ce livre s'adresse à tous les citoyens désireux de comprendre les grands enjeux économiques actuels : mondialisation, questions européennes, fiscalité, finances publiques, temps de travail, chômage, Sécurité sociale, pouvoir d'achat... En s'appuyant sur les mécanismes économiques de base, il démêle le vrai du faux sur ces thèmes, recense les non-coupables, désigne les vrais responsables et propose des solutions.
Accessible, clair et documenté, ce petit ouvrage aidera le lecteur non spécialiste à se forger sa propre opinion sur l'économie française.
Croire en l'économie de demainÀ l'heure où la crise hante les esprits, voici un livre optimiste et stimulant pour nous redonner confiance en l'avenir. Pour Nicolas Bouzou, l'économie mondiale ne traverse ni une crise si une dépression durable mais une formidable transition vers un avenir plus libre et plus prospère. Ce qui est assimilé à une crise est en fait une mue, le remplacement d'une société par une autre. Selon lui, nous assistons à une sorte de tsunami de croissance : les nanotechnologies, la biologie, les énergies renouvelables, l'intelligence artificielle vont bouleverser le monde plus que l'ont fait l'imprimerie, la machine à vapeur ou l'électricité... Les organisations qui ne s'adaptent pas disparaîtront : grandes entreprises, assurance-maladie, Éducation nationale... En revanche, ceux qui survivent connaîtront d'ici quinze ans un monde d'abondance et de liberté. À la lumière de la grande Histoire, mais aussi de l'histoire de la pensée économique et politique, l'ouvrage tente de dégager les clés qui permettent de survivre dans un environnement si chahuté et d'atteindre l'autre rive :
- Croire dans le progrès
- Préférer la nouveauté à la tradition
- Dépasser nos peurs
- Ne pas gaspiller nos ressources en protégeant l'ancien
- Ne pas avoir peur de faire des erreurs mais toujours veiller à les corriger.
La crise défraye la chronique mondiale. Comment le drame a-t-il commencé ? Qui sont les coupables ? Faut-il craindre pour son épargne ? Les difficultés d'accès au crédit vont-elles perdurer ? Sommes-nous à la veille d'un krach immobilier ? Les impôts vont-ils augmenter ?
Nicolas Bouzou retrace en trois actes pédagogiques le scénario de la crise et dévoile la responsabilité des banques, des marchés financiers et des autorités américaines. Il détaille les changements concrets qui impacteront l'économie réelle : les conséquences pour les français en matière de crédit, d'emploi, d'épargne, d'impôt et de pouvoir d'achat...
Réunions interminables, séminaires sportifs, inflation des process : l'entreprise est devenue le lieu de l'absurde. Julia de Funès et Nicolas Bouzou partent en croisade contre l'absence de sens qui paralyse nos sociétés et proposent des solutions concrètes.
Pourquoi le management vire-t-il souvent à la tragicomédie ? Pourquoi les entreprises s'évertuent-elles à bâtir des organisations qui font fuir les meilleurs alors que leur principal objectif devrait être d'attirer les talents ? Comment remédier concrètement à ces dysfonctionnements insensés, sources de burn-out, bore-out et autres brown-out ?
Pour la philosophe et l'économiste, défenseurs acharnés de la libre-entreprise, il est urgent de laisser les salariés exprimer librement leur intelligence critique et redonner du sens à leur travail.
Ce n'est pas avec des babyfoots, des formations ludiques, des documents PowerPoint à n'en plus finir ou des Chief Happiness Officers que l'entreprise de demain sera le lieu de l'innovation, de la performance et du progrès !
La France est de plus en plus le pays du mal-logement.
Elle mobilise pourtant chaque année 2% du PIB pour la politique du logement, soit le double de ce que dépensent les pays voisins - sans que les résultats soient probants. Les Français dépensent plus pour leur logement, et sont moins bien logés, que leurs voisins européens. La pénurie dans les zones tendues se développe, et, ailleurs, nombre de programmes immobiliers ne trouvent pas preneur.
L'enfer du logement est pavé de bonnes intentions : les aides publiques se révèlent inflationnistes, la fiscalité rigidifie le marché du logement ancien, les quotas de logements sociaux sont sans effet sur la mixité sociale, les HLM ne remplissent pas leur mission sociale.
Pour sortir de l'impasse, cet ouvrage propose des réformes simples visant à créer un véritable "choc de l'offre de logement", pour permettre à celle-ci - neuve, ancienne, locative ou sociale - de s'adapter à une demande qui croît. C'est là un enjeu majeur pour la bonne santé économique et sociale de notre pays.