Vous avez frissonné devant les sociétés totalitaires que promettaient la plupart des films de science-fiction ? Éteignez vos écrans et ouvrez grand les yeux. Près d'un milliard de caméras sont déjà braquées sur vous, surveillant votre comportement dans les rues, les magasins, les bureaux, les écoles... Pire : très bientôt, armés de lunettes connectées, des millions d'êtres humains filmeront en continu leur vie, et donc celle des autres. L'homme était jadis un loup pour l'homme. Il sera bientôt une loupe pour ses semblables. Personne ne pourra empêcher cela. Ni les individus ni les États. C'est cet apparent constat d'échec que Robin Rivaton renverse et déconstruit tout au long de ce livre si original, et résolument optimiste. Puisque la technologie va s'imposer à nous, nous n'avons guère le choix : réfléchissons, et prenons le meilleur d'elle. Les possibilités semblent infinies. Imaginez comme les villes seraient propres, et combien les incivilités baisseraient ! Imaginez les rues rendues aux habitants, qui n'auraient plus peur d'y marcher la nuit ! Imaginez le désengorgement des tribunaux, avec des procès plus justes, et où ce ne serait plus parole contre parole ! Écologie, justice, criminalité : servons-nous du progrès pour vraiment progresser.
À la suite de La France est prête : nous avons déjà changé
« Il faut lire Rivaton, l'homme qui veut réveiller le cadavre de la France. » Franz-Olivier Giesbert, Le Point
« Il donne du pays une vision neuve et quelque peu réconfortante. » Laurent Joffrin, Libération
Les Français sont prêts. Ils sont majoritairement favorables au changement. Ils comprennent la nécessaire adaptation des entreprises, acceptent la flexibilité du marché du travail, remarquent que les pays voisins bougent mais se heurtent de plein fouet à l'incapacité de l'État français à faire évoluer notre modèle économique et social. Or il n'y a rien de plus anxiogène que de sentir la nécessité du changement et de constater l'immobilisme. Les programmes politiques laissent, de temps en temps, filtrer des propositions de réforme mais elles ne sont pas à la hauteur, sont insuffisamment préparées ou se fracassent sur une exécution imparfaite. Les recommandations sur quoi faire sont nombreuses. Plus rares sont celles qui présentent le pourquoi faire et aucune ne traite du comment faire. Pourtant mener le changement obéit à des règles immuables.En réponse à l'intense frustration générée par des décennies d'élections non suivies d'effets, l'élection présidentielle de 2017 se gagnera sur des gages concrets de capacité à exécuter. Assez de mots, aux actes dirigeants !
Robin Rivaton est essayiste, auteur de La France est prête : nous avons déjà changé (Les Belles Lettres, 2014).Préface d'Augustin de Romanet.
"La crise du logement dans les métropoles menace l'équilibre de nos sociétés.
Une seule solution : repenser la propriété privée !
Partout, on exhorte à toujours plus de mobilité vers les grandes villes, alors même que les prix de l'immobilier ne cessent d'augmenter et d'exclure. Le foncier est aujourd'hui la ressource la plus rare au monde ! De Paris à San Francisco, de Lyon à Shanghai, de Nantes à Tokyo, les métropoles sont devenues des châteaux forts qu'on regarde de loin avec envie.
Or seules ces métropoles génèrent de la croissance. Et plus que les richesses, ce sont les opportunités de progression sociale qui s'y concentrent. Rien n'arrêtera ce phénomène de métropolisation qui touche tous les pays, émergents comme développés.
Pour l'entrepreneur et essayiste Robin Rivaton, une métropolisation heureuse est possible à condition de faire baisser drastiquement les prix de l'immobilier. Cela passe par des mesures radicales : confisquer, construire et contrôler, pour mieux redistribuer."
Aujourd'hui, la France est en voie de désagrégation. Contrairement à ce qu'affirme une génération d'intellectuels en mal de combats, le coupable ce n'est pas la Nation mais l'Etat. Le combat pour la Nation est essentiel mais il ne passera pas par plus de contrôles, de frontières ou de normes.Aujourd'hui, la France est en voie de désagrégation. Les déclinistes ne manquent pas une occasion de nous le rappeler. Ils recensent les défaites multiples qui ont condamné notre pays, ici une révolution libertaire, là une dépression généralisée, quand ils ne pointent pas directement du doigt une partie du corps social comme responsable de nos malheurs.
C'est un raccourci bien séduisant d'incriminer la Nation, de la présenter raciste les soirs d'élections, antisémites au fil des émissions, dépressive tout au long de l'année. La France est fragmentée, a perdu en cohésion mais ce n'est pas parce que les Français ont égaré leurs valeurs. Contrairement à ce qu'affirme une génération d'intellectuels en mal de combats, le coupable, ce n'est pas la Nation mais l'Etat.
La Nation peut sembler affaiblie ou anémiée mais il ne lui faut qu'une occasion pour reprendre vie. C'est l'Etat impotent, démissionnaire dans sa politique éducative, inefficace dans sa politique de redistribution, défaillant dans sa politique d'emploi, qui est à la source de nombre de nos problèmes. L'Etat a patiemment créé la société immobile qui tue en silence toutes chances de promotion sociale, stérilise le risque et hypothèque l'avenir. Cette société immobile qui pousse à la prédation de richesses rares, dresse les uns contre les autres et désagrège.
Le combat pour la Nation est essentiel mais il ne passera pas par plus de contrôles, de frontières ou de normes.
La pandémie, c'est la maladie de tous. Mais la pauvreté reste le malheur de quelques-uns. Le confinement a engendré une crise économique terrible dont la principale conséquence sera l'augmentation forte des inégalités. En Europe comme aux États-Unis, les réponses apportées pour limiter la violence de la crise renforceront encore plus le clivage patrimonial entre ceux qui possèdent des actifs et les autres. Pour Robin Rivaton, la solidarité affichée dans l'épreuve que nous venons de vivre pourrait rapidement alors laisser place à la colère...
Présentation de la collection : Et après ? Notre monde post-coronavirus ne sera sans doute plus le même. Quel sera le rôle de l'État ? Doit-on remettre en cause la mondialisation ? Doit-on se méfier ou s'appuyer davantage sur les scientifiques ? Autant de questions, et bien d'autres, sur lesquelles il faudra se pencher.
Les Éditions de l'Observatoire, depuis leur création, ont l'ambition d'anticiper et de créer les débats d'idées. Nous continuons donc notre mission dans cette période propre à la réflexion en publiant de courts livres numériques qui amorcent déjà les thèmes de ce « monde d'après ». Nos auteurs ont répondu présents, conscients de former au sein de leur maison d'édition une véritable communauté de pensée.
Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire
"Les théories déclinistes prospèrent aujourd'hui avec la même exagération que déployaient les chantres de la France « locomotive de l'Europe » des années 2000. La critique excessive du pays est devenue un filon vendeur.
Très souvent, la faute du « déclin » reposerait sur la société française dans son ensemble, comme si nous avions tous été frappés d'une sorte de déterminisme culturel, maladie incurable et collective, qui ferait de nous des résistants de pacotille à la mondialisation, résignés à chuter inéluctablement.
C'est cette prétendue maladie que veut dénoncer Robin Rivaton.
En une décennie, la France a vécu une véritable révolution culturelle passée inaperçue. Les Français ont profondément changé leur regard sur l'argent, l'entreprise, la création de richesses, l'innovation et se sont ouverts au monde. Loin d'être des pessimistes exacerbés, les Français veulent ardemment réaccorder leur pays avec le présent.
Ces changements culturels sont en parfaite adéquation avec les macro-tendances des prochaines décennies et offrent à la France toutes les chances d'un rebond digne de la Belle Époque... à condition que les responsables politiques découvrent enfin la vraie nature de leurs concitoyens. "
FinTech, FoodTech, MedTech... La révolution numérique et son lot d'innovations ont grignoté tous les pans de l'économie. Dans ce tsunami digital, l'immobilier a longtemps semblé épargné.
Pourtant depuis plusieurs années, une vague d'innovations a déferlé. Les nouveaux modèles d'affaires s'appuient sur des changements structurels de la part des locataires, propriétaires ou investisseurs qui souhaitent désormais de la transparence et de la flexibilité. Ils ne se concentrent plus dans les grandes métropoles, ils ne sacralisent plus l'immobilier. Des entreprises ont défrayé la chronique, certaines ont acquis des parts de marché importantes, d'autres se sont brûlé les ailes. Mais ce serait une erreur d'imaginer que ces échecs ont entraîné un retour en arrière.
Ce livre accessible fourmille d'exemples concrets pour les professionnels, étudiants ou particuliers. À l'instar de cette start-up dont le robot édifie des murs de briques ou celle qui vous aide à financer votre apport, près d'une centaine de start-ups en Europe, aux États-Unis mais aussi en Chine sont recensées. Ce sont elles qui changent la façon de financer, construire, gérer ou occuper un bien immobilier.