Un soir d'été 1982, Olivier Guez assiste à son premier match de football. Il n'a pas 10 ans. Les formes pures du stade, les projecteurs aveuglants, le vert ardent de la pelouse cernée de lignes laiteuses, et les milliers de petites touches bleues qui parsèment les gradins?: le vertige, l'immense frisson. Il ne s'est jamais vraiment remis de ce spectacle grandiose. Le football a donné à l'écrivain le goût des autres, et le goût du large. Au fil des voyages, il a constaté que ce sport était le miroir des nations, de leur mémoire, de leurs conflits et de leurs imaginaires. Sur un terrain de football se racontent l'identité de la France, le stalinisme et le dégel en Union soviétique, la question raciale au Brésil, la modernité de l'Argentine et de Diego Maradona, le destin de l'Allemagne de l'Est après la réunification, les ambitions planétaires du Qatar et, sous l'égide de la FIFA, les dérives du capitalisme depuis trente ans. C'est le football, cette passion absurde et dévorante que partagent des milliards d'hommes et de femmes à travers le monde, trait d'union de la planète globalisée, que décrit Olivier Guez dans un recueil de textes admirables de sincérité, entrecoupé de photographies de légende, qui vibrent pour toujours dans la mémoire de chacun.
« La bienveillance est le contraire de la mièvrerie : c'est une arme de choc, une arme de joie, une arme absolue. À une époque où tout se radicalise - la ruse, la haine, l'ego, le politiquement correct et même les discours humanitaires -, la bienveillance est la seule réponse à la crise morale que traversent nos sociétés. Une réponse qui, à défaut de changer le monde du jour au lendemain, lui redonne des couleurs et compense les déceptions qu'il nous inflige, tout en renforçant ce système immunitaire assez paradoxal qui s'appelle l'empathie. D'où l'urgence de radicaliser la bienveillance. De la pratiquer sans peur, sans honte, sans modération et sans nuances.
C'est ce que je fais depuis l'enfance, pour le meilleur et pour le pire, comme toutes les personnalités qui ont marqué ma vie. Ceux qui, sans en avoir toujours conscience, détiennent le véritable pouvoir sur Terre sont les guerriers de la bienveillance. »
Prix Goncourt 1994, Didier van Cauwelaert est l'auteur de nombreux romans et essais, vendus à plusieurs millions d'exemplaires dans une trentaine de pays. Avec le Dictionnaire de l'impossible, Au-delà de l'impossible et Les Émotions cachées des plantes, il a bouleversé en profondeur nos rapports à la science et à l'extraordinaire.
Parler aujourd'hui d'écologie au singulier n'a guère de sens tant les mouvements qui s'en réclament sont multiples et opposés entre eux. De fait, l'écologie se divise désormais en sept grands courants : les « effondristes », qui tiennent la catastrophe pour inévitable ; les alarmistes révolutionnaires, héritiers de la critique marxienne du capitalisme, qui plaident pour la décroissance, comme les écoféministes, les décoloniaux et les véganes, qui considèrent la lutte pour l'environnement comme indissociable de celle pour le droit des femmes, des colonisés et des animaux ; les réformistes, qui pensent au contraire que la solution se situe dans la croissance verte et le développement durable. Viennent enfin les partisans de « l'écomodernisme » et de l'économie circulaire que je défends ici. Ces différentes composantes s'accordent sans doute sur le fait que la planète va mal, mais leur opposition n'en reste pas moins parfois radicale, les effondristes et les révolutionnaires tenant notamment la croissance verte et le développement durable pour des impostures. C'est à analyser les idées, les convictions et les propositions qui les animent que ce livre est consacré, mais aussi à proposer une alternative écomoderniste à l'écologie punitive, une vision du monde qui esquisse enfin un grand dessein enthousiasmant pour une humanité réconciliée avec elle-même comme avec sa planète.
"Pendant deux ans, j'ai cherché comment l'amour inconditionnel pouvait venir nous cueillir chaque jour, car si nous ne pouvons vivre totalement cet élan qui n'attend rien en retour, nous pouvons le rencontrer. Je l'ai trouvé dans les textes sacrés, auprès de poètes, d'hommes et de femmes d'absolu qui m'ont livré des témoignages bouleversants ; dans la maternité, dans l'aide à nos parents affaiblis, dans le couple qui s'aime et celui qui se sépare, dans l'échec et la souffrance, dans la renaissance, dans toutes les mains tendues de héros anonymes, dans les choses simples, dans les heures silencieuses."
Au fil de ce voyage au coeur de l'amour inconditionnel, Blanche de Richemont, dans un texte aussi puissant qu'intime, nous offre des myriades d'éclats de vie transformés par le grand amour.
Le livre phare de Gunter Pauli, créateur du concept d'"économie bleue", qui s'inspire des écosystèmes naturels pour résoudre les crises économique, sociale et écologique.
Pour l'entrepreneur Gunter Pauli, il est possible de révolutionner notre consommation et nos moyens de production tout en protégeant la nature. Son business model ? La nature elle-même ! Observer les phénomènes naturels, en comprendre le fonctionnement et les imiter afin d'apprendre à mieux cultiver et consommer ce que notre planète produit déjà sont en effet la clé de notre futur.
Et cela fonctionne ! Créateur du concept novateur d'économie bleue, Gunter Pauli donne ici des centaines d'exemples d'initiatives qui créent sans déchets, génèrent des emplois, et vont au-delà de la préservation ou de la conservation, car l'économie bleue ne recycle pas, elle régénère.
Pénuries annoncées, pollution, malnutrition... Avons-nous vraiment bénéficié des supposées avancées technologiques ? Pour Gunter Pauli, il est temps de révolutionner notre consommation et nos moyens de production. Son business model ? La nature !
Nous avons fait l'erreur de vouloir supplanter la nature, persuadés d'être capables de l'augmenter. Résultat, nous avons épuisé notre planète.
Pour Gunter Pauli, le « Steve Jobs du développement durable », créateur du concept d'« économie bleue », ces dégâts peuvent être réparés. La solution est simple : il nous faut repenser notre système de production agricole, voué à l'échec, en observant les phénomènes naturels et en imitant leur fonctionnement, à grande échelle, afin de mieux cultiver et consommer ce que notre planète produit déjà. C'est possible, et sans même sacrifier notre confort !
Décryptant 12 tendances illustrées par des cas concrets qui ont fait leur preuve aux quatre coins de la planète, Gunter Pauli annonce une véritable révolution planétaire : meilleures conditions de vie, dynamisme économique local, autosuffisance nationale, diversification de la faune et la flore... Une chance pour chacun d'entre nous !
L'émerveillement procuré par la Nature est le chaînon manquant à nos vies. La protéger et la réintroduire dans notre quotidien, une priorité pour notre avenir... et notre bonheur !
Pour la journaliste Fanny Agostini et le chercheur Henri Landes, fervents amoureux et défenseurs de la Nature, il n'y a que des bénéfices à insérer plus de Nature dans notre quotidien. Dénonçant l'opposition entre la ville et la campagne, s'appuyant sur des témoignages de personnes qui vivent à contre-courant et dont les modes de vie inspireront le lecteur, ils nous encouragent à réévaluer notre perception de la richesse car, demain, nous serons récompensés davantage pour ce que nous préservons et faisons fructifier, que par ce que nous produisons tout en détruisant.
Les auteurs questionnent aussi nos priorités concernant l'alimentation, l'éducation et les médias, démontrant encore une fois que, si on place l'amour de la Nature au centre, les solutions pour mieux vivre... coulent de source !
Fanny Agostini présente l'émission « Thalassa », sur France 3, et forme des journalistes aux questions environnementales à travers le Climate Boot Camp et l'Amap qu'elle a fondée à BFM TV. Co-fondateur du think tank CliMates, Henri Landes enseigne la politique de l'environnement à Sciences Po, et dirige la fondation GoodPlanet, dédiée à l'écologie et la solidarité. Il est notamment l'auteur, avec Thomas Porcher, du Déni climatique (Max Milo, 2015).