« J'allais conjurer le sort, le mauvais oeil qui me collait le train depuis près de trente ans. Le Voyant d'Étampes serait ma renaissance et le premier jour de ma nouvelle vie. J'allais recaver une dernière fois, me refaire sur un registre plus confidentiel, mais moins dangereux. » Universitaire alcoolique et fraîchement retraité, Jean Roscoff se lance dans l'écriture d'un livre pour se remettre en selle : Le voyant d'Étampes, essai sur un poète américain méconnu qui se tua au volant dans l'Essonne, au début des années 60. A priori, pas de quoi déchaîner la critique. Mais si son sujet était piégé ? Abel Quentin raconte la chute d'un anti-héros romantique et cynique, à l'ère des réseaux sociaux et des dérives identitaires. Et dresse, avec un humour délicieusement acide, le portrait d'une génération.
Île de Jersey, 1959. Pour survivre à la cruauté et à la tristesse de l'orphelinat, Lily puise tout son courage dans le chant des oiseaux, l'étrange amitié partagée avec un ermite du fond des bois et l'amour inconditionnel qui la lie au Petit.
Soixante ans plus tard, une jeune femme se rend à Jersey afin d'enquêter sur le passé de son père. Les îliens éludent les questions que pose cette étrangère sur la sordide affaire qui a secoué le paradis marin. Derrière ce décor de rêve pour surfeurs et botanistes se dévoilent enfin les drames tenus si longtemps secrets.
Guillaume, 15 ans, vit plus fort que les autres. Qu'est-ce que cela peut bien faire, qu'il mette des robes et danse devant sa webcam ? qu'il tombe amoureux de François et de Mathis et de Jordan ? Si sa mère a baissé les bras, la juge des enfants, elle, ne s'en laisse pas conter : Guillaume est envoyé en foyer puis en hôpital psychiatrique. Là-bas, sa vie change - fini les talons aiguilles de son alter-ego Raffaella, place aux médicaments et aux électrochocs. Mais même dans la léthargie de l'asile, le coeur de Guillaume bat plus vite que la moyenne et s'emballe pour un autre patient. Les deux garçons, affamés de liberté, s'en iront la dérober.
Dans ce premier roman effréné, le héros flamboyant de Guillaume Perilhou a la fureur de vivre. Roman d'amour, étude sociale et quête identitaire poétique, la plume incisive de Perilhou démasque tout sur son passage.
Sophia L est une star, une vraie - adulée et enviée par le monde entier. Mais alors qu'elle s'extrait à peine d'un divorce difficile, que sa fille prend en âge et en indépendance et que sa mère, malade d'Alzheimer, est envoyée à l'hôpital, Sophia a le sentiment de perdre pied. D'autant plus que la vieille dame, qu'elle visite tous les jours à la clinique, ne cesse de lui parler de l'autre... son autre mère. L'enquête qu'elle mène auprès de sa famille lui confirme que, enfant, la petite Sophia n'avait de cesse de parler de sa première mère, celle qui la gâtait de mangues et lui chantait des berceuses créoles. Lorsque des flashs de ce qui ressemble à une ancienne vie viennent zébrer ses nuits, Sophia prend la décision de partir à la poursuite de cette alter-ego du passé - à la recherche de sa vie antérieure. Du Brésil à la Martinique, Sophia L sera rejointe dans sa quête par un capoeiriste engagé, un guitariste séducteur et sa petite amie bel--liqueuse, ou encore un Japonais spécialiste de l'art du Kintsugi lui-même en plein désarroi identitaire. Il lui faudra affronter une tempête tropicale, -traverser une jungle et une transe spirituelle ou encore faire fi des menaces et mauvais sorts pour dissiper la brume des secrets entourant celle qu'elle fut... Frédérique Deghelt se fait la plume fidèle de la mystérieuse Sophia L et convoque un décor de conte au travers d'une initiation mystique et colorée. Un voyage jubilatoire.
Ariana a grandi à l'ombre du 14, rue Ilios. Sa famille a perdu cette maison pendant l'invasion de Chypre en 1974, lorsque l'armée turque a entouré de barbelés la ville de Varosha. Tandis qu'elle débarrasse les tables du café de son père, elle remarque une jeune femme en train d'écrire. L'étrangère enquête sur cette ville fantôme, mais bute contre les mots : la ville, impénétrable, ne se laisse pas approcher. Au même moment, Ariana apprend que son père a décidé de vendre la maison familiale. Sa stupeur est grande, d'autant plus que c'est dans cette demeure qu'ont vécu Ioannis et Aridné, ses grands-parents. Se défaire de cet héritage, n'est-ce pas un peu renier leur histoire ? Car Ioannis était chypriote grec, Aridné chypriote turque, et pendant que leur amour grandissait, l'île, déjà, se déchirait. Ariana propose dès lors un marché à la jeune écrivaine : si elle consigne la mémoire du 14, rue Ilios avant que les bulldozers ne le rasent, elle l'aidera à s'approcher au plus près des secrets du lieu. Page après page, Varosha se laisse enfin déchiffrer et, avec elle, la tragédie d'une île oubliée.
Quel avenir pour l'individu et ses libertés à l'ère de l'intelligence artificielle ?
Pour répondre à cette question urgente, Gaspard Koenig a entrepris un tour du monde de San Francisco à Pékin, d'Oxford à Tel Aviv et de Washington à Copenhague. Il a rencontré plus de 120 professeurs, entrepreneurs, intellectuels, politiques, économistes, artistes, et même un magicien.
Au fil de ce périple émerge une véritable philosophie de l'intelligence artificielle (IA). Celle-ci ne menace pas l'existence d'Homo sapiens et les robots ne voleront pas nos emplois. En revanche, en déployant des techniques d'optimisation, de prédiction et de manipulation à grande échelle, l'IA remet en cause le fondement même de nos Lumières : l'idée d'un individu autonome et responsable.
L'intelligence artificielle nous prépare ainsi des droits sans démocratie, un art sans artiste, une science sans causalité, une économie sans marché, une justice sans coupable, des amours sans séduction... à moins que nous ne reprenions le contrôle en forgeant pour nous-mêmes un droit à l'errance.
Un récit philosophique pour notre époque, fourmillant d'informations, d'anecdotes, d'états d'âme et aussi d'humour. De quoi rendre l'IA plus facile à comprendre et, espérons-le, à maîtriser !
Paris, 1920. Simone Rachel Kahn n'est encore qu'une jeune femme de 23 ans. Esprit libre, férue de littérature, de poésie et de philosophie, elle vagabonde dans le Paris d'après-guerre, à la recherche de quelque chose ou quelqu'un qui, enfin, pourrait la faire renaître. Entre la librairie d'Adrienne Monnier et le Lutetia, elle croise le chemin des Dadas qui l'irritent autant qu'ils l'intriguent. C'est alors qu'elle rencontre celui qui fera d'elle Simone Breton. L'auteur des Champs magnétiques n'est qu'un jeune artiste, déjà exalté, mais encore à la recherche de repères, de sa véritable voix. Il est sans-le-sou, après avoir déserté les bancs de l'école de médecine. Simone, elle, est promise à un autre. Et pourtant... Dans un Paris bouillonnant, voguant entre les bureaux où se trament les numéros de Littérature et les réunions des Dadas -?d'Éluard à Aragon?-, les deux amants terribles apprendront à se connaître, se tester, s'apprivoiser. Elle sera sa muse. Il sera son échappatoire. Et ils devront se battre, contre leurs passions, leurs démons, leurs parents, pour pouvoir s'aimer, enfin.
Et si la démocratie disparaissait sous nos yeux. Impensable ? Pourtant, elle se trouve aujourd'hui en état d'urgence, menacée par ses propres citoyens tentés par la démagogie et l'autoritarisme.
Loin de prendre la mesure du danger, nous détournons le regard sur la corruption insidieuse de nos institutions et de notre vie publique. Nous nous rassurons à bon compte en moquant les dirigeants populistes ou en les réduisant à une simple parenthèse qui se refermera vite.
L'histoire du XXe siècle nous rappelle que la démocratie est fragile ; qu'à tout moment, l'État de droit et l'esprit de modération sur lesquels elle repose peuvent s'effondrer ; que les régimes liberticides s'installent pour durer. Il est donc grand temps de nous attaquer aux maux qui rongent nos sociétés : la montée des inégalités, le désarroi identitaire, la contagion de la violence.
Les nations libres doivent reprendre en mains leur destin. Non par l'emballement des passions protectionnistes ou nationalistes mais par un travail patient pour réengager les citoyens dans la vie publique, conforter les classes moyennes, transformer le capitalisme, répondre aux défis de la révolution numérique et du changement climatique, reconstruire un ordre international.
Le seul antidote efficace à la crise de la démocratie, c'est la liberté politique !
"S'informer n'a jamais été aussi complexe, entre fausses informations, rumeurs et mensonges partagés à grande échelle. Ces fake news, qui touchent aussi bien les organisations publiques que les entreprises, ont été extrêmement nombreuses pendant la crise du coronavirus. Pourtant des solutions existent pour lutter contre les manipulations de l'information. Ces « gestes barrières » passeront par la sensibilisation et l'éducation, la véracité d'une information étant toujours la résultante d'un consensus. Si elles veulent préserver leurs valeurs et défendre leurs intérêts économiques, il est encore temps pour les démocraties de se doter d'une doctrine stratégique, idéologique et opérationnelle dans cette nouvelle guerre froide.
Présentation de la collection : Et après ? Notre monde post-coronavirus ne sera sans doute plus le même. Quel sera le rôle de l'État ? Doit-on remettre en cause la mondialisation ? Doit-on se méfier ou s'appuyer davantage sur les scientifiques ? Autant de questions, et bien d'autres, sur lesquelles il faudra se pencher.
Les Éditions de l'Observatoire, depuis leur création, ont l'ambition d'anticiper et de créer les débats d'idées. Nous continuons donc notre mission dans cette période propre à la réflexion en publiant de courts livres numériques qui amorcent déjà les thèmes de ce « monde d'après ». Nos auteurs ont répondu présents, conscients de former au sein de leur maison d'édition une véritable communauté de pensée.
Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"
« La France a perdu une bataille, mais elle n'a pas perdu la guerre » : cette formule que le général de Gaulle fit placarder sur les murs de Londres à l'été 1940 résume pour nous, Français, l'esprit de résistance. Lorsque tout est perdu, il reste l'espérance. Lorsque l'espérance demeure, le combat reste possible.À partir de l'été 2020, il était prévu de commémorer les appels du général de Gaulle à la résistance et au combat pour en retrouver l'élan. Nul n'avait prévu que quatre-vingts ans plus tard presque jour pour jour, ces actes de mémoire seraient obscurcis par un autre combat : celui que nous menons, à l'instar de toutes les nations, contre la pandémie.L'usage par le président de la République française de la métaphore guerrière pour décrire ce combat a été contesté. Destinée à frapper les esprits (ce qu'elle fit), cette métaphore sembla ensuite exagérée. La mobilisation de ressources techniques, scientifiques, humaines, morales et patriotiques qu'exige la lutte contre le coronavirus ressemble pourtant aux moyens que requiert une guerre. Le consentement du peuple français à la suspension de libertés fondamentales, l'intensité des efforts des soignants, leur corps-à-corps quotidien avec la mort dessinent des conditions point éloignées de l'état de guerre. Aucun soldat du reste ne songerait à placer le courage et le dévouement des soignants dans la course de vitesse contre la maladie en deçà des vertus démontrées par les militaires sur les théâtres d'opération.Sans doute la métaphore présidentielle n'allait-elle pas jusqu'à faire référence à un autre état de guerre qu'avait connu notre pays : celui de juin 1940. Alors comme maintenant, l'effondrement des capacités opposées à l'ennemi fut rapide, brutal et sidérant. Il a suffi de quelques jours à la France de 1940 pour constater qu'elle s'était fourvoyée depuis des années dans ses anticipations stratégiques et n'avait pas installé un dispositif à la hauteur de la menace.De même, en 2020, l'épidémie a frappé une France qui se croyait prête mais qui ne l'était pas. Pour des raisons qui restent à déterminer, nous avons confié la santé publique aux épigones du général Gamelin. Surpris de ne pouvoir s'appuyer sur un appareil administratif qu'il croyait paré, le gouvernement français a chancelé, comme le randonneur qui n'aperçoit pas le trou sous la couche de feuillage faisant paraître ferme le chemin.Le gouvernement dut construire en temps de crise l'arsenal qu'il est de bonne gouvernance de préparer par temps calme. Le pays dut se résigner à accepter de la part de son système de santé publique ce que jamais il n'aurait accepté de ses armées.Alors oui, nous avons perdu une bataille. Nos lignes ont été transpercées. Il a fallu déclencher un niveau d'alerte sans précédent.La ressemblance va plus loin encore.
Présentation de la collection : Et après ? Notre monde post-coronavirus ne sera sans doute plus le même. Quel sera le rôle de l'État ? Doit-on remettre en cause la mondialisation ? Doit-on se méfier ou s'appuyer davantage sur les scientifiques ? Autant de questions, et bien d'autres, sur lesquelles il faudra se pencher.Les Éditions de l'Observatoire, depuis leur création, ont l'ambition d'anticiper et de créer les débats d'idées. Nous continuons donc notre mission dans cette période propre à la réflexion en publiant de courts livres numériques qui amorcent déjà les thèmes de ce « monde d'après ». Nos auteurs ont répondu présents, conscients de former au sein de leur maison d'édition une véritable communauté de pensée.
Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire
Niés. Inexistants. Invisibles. Oubliés. Méconnus. Négligés. Mis à part. Maltraités.Les mots sont forts, mais aucun ne semble être à la hauteur. Aidants d'une personne âgée, d'un proche malade ou handicapé. Soignants libéraux ou en ehpad, du sanitaire ou du médico-social. Responsables de services d'aide et d'accompagnement à domicile ou de réseaux de santé pluri-thématiques. Médecins généralistes comme gériatres.Tous disent l'abandon subi par le monde du domicile lors de la crise du Covid-19.Lorsque la pandémie s'est abattue sur le pays, l'urgence a été de renforcer les services hospitaliers à tout prix. Si on considère que le risque premier était la saturation des lits de réanimation, c'était alors plutôt logique. Mais c'était cependant oublier que même le plus performant des systèmes hospitaliers ne peut gérer seul tous les malades.À l'image d'un château fort qui, face à l'ennemi, replie un maximum de ses forces pour se protéger et relève le pont-levis, laissant les habitants des villages au-delà des remparts à la merci des attaquants, le monde du domicile a été abandonné à son sort de la même façon, victime d'économies drastiques et incohérentes, d'un manque de personnel évident, d'une cruelle absence de reconnaissance ou peut-être, devrais-je dire, tout simplement d'un désintérêt politique sévère depuis de nombreuses années.À l'aube d'un énième plan de refonte du système de soins, il est temps de se poser une question : veut-on encore vraiment d'un monde hors de l'hôpital ?
Présentation de la collection : Et après ? Notre monde post-coronavirus ne sera sans doute plus le même. Quel sera le rôle de l'État ? Doit-on remettre en cause la mondialisation ? Doit-on se méfier ou s'appuyer davantage sur les scientifiques ? Autant de questions, et bien d'autres, sur lesquelles il faudra se pencher.
Les Éditions de l'Observatoire, depuis leur création, ont l'ambition d'anticiper et de créer les débats d'idées. Nous continuons donc notre mission dans cette période propre à la réflexion en publiant de courts livres numériques qui amorcent déjà les thèmes de ce « monde d'après ». Nos auteurs ont répondu présents, conscients de former au sein de leur maison d'édition une véritable communauté de pensée.
Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire
"Sous le virus, la société ! En obligeant les trois-quarts de la population à rester chez soi, la crise sanitaire a accéléré notre prise de conscience : une classe de services, essentielle, mais largement invisible, a émergé à la faveur du confinement. C'est le « back office de la société », cette infrastructure nécessaire pour se nourrir, se soigner, se protéger ou s'instruire. Mais à quelles conditions ces travailleurs mal payés et si peu considérés peuvent-ils sortir de l'invisibilité sociale à laquelle ils semblent condamnés ? Nos applaudissements ne suffiront pas à valoriser ce nouveau Tiers État. Comme en 1789, il croit à la promesse qui lui a été faite durant la crise. Pour le philosophe Denis Maillard, il est désormais temps d'honorer cette promesse par une réelle politique d'émancipation.
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Les Éditions de l'Observatoire, depuis leur création, ont l'ambition d'anticiper et de créer les débats d'idées. Nous continuons donc notre mission dans cette période propre à la réflexion en publiant de courts livres numériques qui amorcent déjà les thèmes de ce « monde d'après ». Nos auteurs ont répondu présents, conscients de former au sein de leur maison d'édition une véritable communauté de pensée.
Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"
La planète a connu le même sort au même moment, avec la même peur d'une maladie mortelle. Ce virus qui a contraint au confinement plus de trois milliards d'êtres humains a fait émerger des peurs nouvelles ; peur de la récession, et donc du chômage, de la précarité et du déclassement ; peur de l'autre, devenue règle sanitaire à travers la distanciation sociale. Ces peurs ne devront être récupérées par ceux qui rassurent avec des idées simples : les tenants de l'extrémisme, ou les champions du populisme. Mais elles peuvent aussi constituer un moteur formidable, à condition que ceux qui nous gouvernent sachent recréer une société de confiance.
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Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire
"Confronté à des choix budgétaires pendant la Seconde Guerre mondiale, Churchill refusa de faire porter des économies sur le secteur culturel, et aurait eu cette phrase fameuse : « Si nous ne nous battons pas pour la Culture, alors pourquoi nous battons-nous ? » Pour Christophe Tardieu, inspecteur général des Finances et administrateur du domaine de Chantilly, la bataille doit s'engager maintenant. Un grand plan de relance est indispensable pour refonder le secteur culturel. Il nous en propose quelques pistes...
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Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"
Avec la terrible pandémie du Covid-19, une autre calamité s'est abattue sur la France : penseurs et prophètes de malheur ont voulu voir dans cette crise le fruit mérité d'un comportement condamnable. La vérité est qu'une maladie n'a jamais de sens. La recherche éperdue de coupables (« méchant Homme » face à la « gentille Nature », mondialisation, multinationales...) appelés à une sorte de carême expiatoire à coup de fiscalité ou d'interdictions risque de nous valoir un appauvrissement généralisé, et de nous faire passer à côté des vraies leçons à tirer. Lâchez-nous avec le « monde d'après » !
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Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire
"Nous ne pensions pas vivre pareille aventure : un être microscopique est parvenu à briser le cours ordinaire des choses à l'échelle planétaire, nous plongeant tous dans un mélange sidérant de pesante tranquillité et de course contre la montre. Confinés dans le temps, par nature, nous voilà aussi confinés dans de tout petits volumes d'espace. Pour le physicien et philosophe des sciences Étienne Klein, cette situation inédite, bien qu'elle bouleverse nos repères, aura eu pour effet de nous resynchroniser provisoirement avec le monde : pour une fois, il ne nous devance plus. Du coup, alors même que la pandémie nous compresse dans le présent, nous nous sentons paradoxalement invités à réinvestir sérieusement l'idée d'avenir. Mais pour configurer judicieusement le « monde d'après », nous devrons tenir compte de ce que nous savons, notamment grâce aux sciences de l'environnement, et aussi de ce nous sommes en train d'apprendre et de comprendre grâce à cette crise mondiale.
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Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"
"La pandémie actuelle a révélé l'incapacité des États à protéger leurs citoyens. Face au drame, ces derniers n'ont eu d'autre choix que de retrouver leur autonomie. Pour l'essayiste Pierre Bentata, il ne tient qu'à nous de relever la tête pour que demain advienne enfin le monde d'hier, celui de Zweig et de La Boétie ; une opportunité unique pour renouer avec l'idéal d'une société d'hommes libres.
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Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire
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"Les régimes autoritaires, Chine en tête, parce qu'ils disposent d'une capacité de décision centralisée et rapide, et de moyens de coercition supérieurs, ont-ils démontré une plus grande efficacité dans la lutte contre cette nouvelle épidémie de coronavirus ? Pour l'essayiste Brice Couturier, la réponse est non ! Il y aura certes une accélération du glissement du monde vers l'Asie du Sud-Est, mais pas nécessairement au bénéfice de la Chine. Car les États qui ont le mieux géré la crise n'ont pas été les dictatures, mais bien les démocraties (Taïwan, Corée du Sud).
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Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"
"Changer le monde est le mantra de l'après-pandémie. Mais qu'entend-on par « changer le monde » ? Et quel monde s'agit-il de changer ? En revenant aux sources grecques de l'idée d'épidémie, une vision nouvelle de ce qu'est le monde, et de la manière dont les êtres humains y cohabitent avec les créatures les plus diverses, et parfois les plus hostiles, se fait jour - dont la méditation permettrait peut-être de dépasser les proclamations de principe un peu creuse en faveur d'un « monde d'après ». Car tout monde a son coût.
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Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"
"« Demain est un autre jour », « il y aura un avant et un après » : notre goût pour les lapalissades temporelles est indémodable. Tout comme le rêve de table rase qui les alimente. Que nous dit cette paradoxale nostalgie d'un futur rayonnant, forgé dans le feu des crises ? L'espoir du renouveau est-il la marque des esprits vivaces, qui savent faire bon usage d'une mauvaise fortune et voient la possibilité d'un changement radical là où tout ne semble qu'adversité ? Ou bien cette promesse de l'aube épinglée à l'horizon indéfini n'est-elle que l'un des nombreux visages qu'adopte, au fil des soubresauts de l'histoire et de la nature, le fantasme fécond et fatal du Grand Soir ?
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Les Éditions de l'Observatoire, depuis leur création, ont l'ambition d'anticiper et de créer les débats d'idées. Nous continuons donc notre mission dans cette période propre à la réflexion en publiant de courts livres numériques qui amorcent déjà les thèmes de ce « monde d'après ». Nos auteurs ont répondu présents, conscients de former au sein de leur maison d'édition une véritable communauté de pensée.
Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"
"Au cours de ce confinement, nous n'avons assurément pas manqué d'imagination pour nous occuper intelligemment ; « lire et retrouver le sens des choses », avait même suggéré le président de la République. Mais inévitablement est arrivé le moment où nous avons tristement ressenti un manque : comment se divertir ? Il y a donc fort à parier que nous renouions après avec ce qui nous fait défaut aujourd'hui : l'intensité des échanges, de la vie réelle ; en un mot, le mouvement. Ce serait une heureuse perspective si elle ne se heurtait pas à une brutale réalité : face aux divertissements, la société demeure traversée de nombreuses inégalités.
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Les Éditions de l'Observatoire, depuis leur création, ont l'ambition d'anticiper et de créer les débats d'idées. Nous continuons donc notre mission dans cette période propre à la réflexion en publiant de courts livres numériques qui amorcent déjà les thèmes de ce « monde d'après ». Nos auteurs ont répondu présents, conscients de former au sein de leur maison d'édition une véritable communauté de pensée.
Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"
"Les crises sont des moments stratégiques où les pouvoirs peuvent se redistribuer. Le Covid-19 nous confronte à des réalités nouvelles comme la dépendance à l'industrie chinoise, mais aussi la montée en puissance des géants américains du numérique dans le domaine de la santé. Ces entreprises sont des alliés, mais cette situation d'urgence ne doit pas devenir pour elles l'occasion de prendre sur nos vies un trop grand pouvoir. Pour la scientifique Laurence Devillers, nos gouvernements doivent prendre conscience que ces diverses dépendances nous aliènent et font obstacle au dynamisme de notre économie. Nous avons besoin de transparence et de pédagogie sur les outils du numérique pour relancer notre économie dans l'après-crise.
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Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"
"La pandémie de Covid-19 constitue une épreuve par laquelle nous mesurons les limites de notre savoir et de notre pouvoir. En nous plaçant devant l'inexplicable et l'incurable ainsi que devant des conflits de valeurs insurmontables, elle réveille le sentiment tragique de l'existence. Mais cette défaite de l'optimisme prométhéen est aussi, en France, un éveil du sens du réel et de l'esprit critique face aux chimères du postnational, qui ont contribué à faire perdre à la nation son indépendance. Pour le philosophe Pierre-André Taguieff, l'heure est à la réinvention d'un État souverain, cadre nécessaire pour une démocratie forte.
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Les Éditions de l'Observatoire, depuis leur création, ont l'ambition d'anticiper et de créer les débats d'idées. Nous continuons donc notre mission dans cette période propre à la réflexion en publiant de courts livres numériques qui amorcent déjà les thèmes de ce « monde d'après ». Nos auteurs ont répondu présents, conscients de former au sein de leur maison d'édition une véritable communauté de pensée.
Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"
"L'Europe, cette civilisation née il y a près de trois mille ans sur un petit cap du continent asiatique, a survécu à tout : la fin des Empires grec et romain, les invasions barbares, les guerres de religions, le fascisme et le communisme. Elle est parfois vacillante, parfois malade, mais toujours vivante, puissante et actrice majeure des destinées de la planète. La civilisation européenne n'est pas construite sur une fiction, théologique, ou idéologique, mais sur une éthique. Ainsi cette civilisation survit-elle aux autres, comme la réalité survit aux rêves ou aux cauchemars. Pour ceux dont les yeux voient et dont les oreilles entendent, la crise du coronavirus a réveillé une évidence : demain, nous serons tous des citoyens européens. Ce sera une grande joie, un désir qui s'accomplit enfin. Celui de tenir une promesse qui engageait la mémoire des morts innombrables et les vies à venir.
Présentation de la collection : Et après ? Notre monde post-coronavirus ne sera sans doute plus le même. Quel sera le rôle de l'État ? Doit-on remettre en cause la mondialisation ? Doit-on se méfier ou s'appuyer davantage sur les scientifiques ? Autant de questions, et bien d'autres, sur lesquelles il faudra se pencher.
Les Éditions de l'Observatoire, depuis leur création, ont l'ambition d'anticiper et de créer les débats d'idées. Nous continuons donc notre mission dans cette période propre à la réflexion en publiant de courts livres numériques qui amorcent déjà les thèmes de ce « monde d'après ». Nos auteurs ont répondu présents, conscients de former au sein de leur maison d'édition une véritable communauté de pensée.
Muriel Beyer
Directrice des Éditions de l'Observatoire"