Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Comment aborder le problème de la prise en charge des adultes dits lourdement ou gravement handicapés, en maison d'accueil spécialisée (MAS)? Ce livre est la synthèse d'une expérience professionnelle auprès des équipes éducatives et soignantes dont P. Chavaroche, responsable d'équipe, a suivi, au jour le jour, les difficultés et pour lesquelles il a tenté d'élaborer une stratégie de soutien.
Dégager une théorie réellement liée à une pratique, c'est-à-dire une praxis de l'évaluation, c'est ce que tentent par ce livre Jacques Ardoino et Guy Berger. Ils veulent distinguer de l'évaluation, véritable processus dialectique d'analyse de la complexité, le contrôle, assujetti à la logique de la preuve et à la recherche de la conformité. Or, la tendance triviale est à confondre l'un et l'autre, alors que ces deux fonctions critiques sont complémentaires. Pour déployer leur démonstration, ils s'appuient sur trois études de cas d'évaluation d'unités universitaires (Sciences de l'Éducation à Strasbourg 1 et à Aix-Marseille 1 ; la FOPA en Belgique) et évoquent en annexe le cas de Paris 8. Ils interrogent ainsi non seulement la question actuelle des audits d'organisations ou d'institutions, mais à travers la méthodologie mise en oeuvre par le Comité National d'Évaluation à propos des universités, l'épistémologie d'une praxis congruente où l'évaluation se globaliserait comme un acte et n'en resterait pas au décompte des miettes. C'est une mise au point aussi bien praxéologique que scientifique qui, beaucoup plus qu'un outil réduit à son mode d'emploi, vient heureusement nous proposer une véritable démarche et sa problématique (étayées par un glossaire approfondi de quelque quatre-vingt-onze mots). Mais sans pour autant refuser la polémique, conçue par les auteurs comme la maïeutique même du concept. Peut-on évaluer sans s'évaluer ? Et évaluer sans intervenir sur le dispositif d'évaluation ?
Le mouvement révolutionnaire, vers un monde où l'homme cesse d'être « un loup pour l'homme », ne s'arrête évidemment pas avec la fin de l'expérience soviétique. Dans cette perspective, la pensée de Jaurès excède largement ce qui en est ordinairement retenu.
On annonce périodiquement la crise ou la fin de la dialectique. Cet ouvrage contredit une telle affirmation. À partir d'une expérimentation dans le champ d'institutions éducatives, thérapeutiques et scientifiques, les auteurs présentent un travail pratique et théorique d'une dizaine d'années sur le concept de dialectique. En retraçant l'évolution de ce concept, Ralph Favier dégage un continuum de la pensée humaine sur l'explication de la création, du mouvement de la matière par une constante tentative d'approche dialectique : systèmes ternaires, contraires en lutte, développement en spirale... Il montre qu'avant Marx, fondateur du statut scientifique du concept, les textes sacrés : Véda, Kabbale, Coran... les philosophes grecs, les penseurs des XVIIIe et XIXe siècles esquissent la dialectique, et qu'après Marx, les révolutions conceptuelles introduites au XXe siècle par la relativité, la quantique, la biologie..., enrichissent, diversifient et affinent le concept. François Davon le reprend au niveau du droit. Christian Vogt le pose en éducation. Yann Le Pennec l'utilise dans l'histoire des rapports entre les luttes sociales et les méthodes d'éducation spécialisée. Jacques Coube décrit une expérience institutionnelle dans ce secteur. Ce travail sort le concept de l'oubli ou de l'enfermement dogmatique et en fait un outil susceptible de permettre l'analyse et la transformation des pratiques.
Comment aider les familles, et en particulier les plus défavorisées, à remplir leurs tâches éducatives et lutter efficacement contre l'inadaptation juvénile, l'échec scolaire, la maltraitance voire le placement d'enfants.
Compte rendu d'une recherche menée deux années durant avec des salariés du groupe automobile Peugeot sur les mutations technologiques que connaissent les ouvriers. En prise directe sur l'activité et la subjectivité des hommes, il débouche sur une critique du travail salarié.
Six agents de conduite et deux sociologues portent un regard commun sur un métier qui a abondamment nourri l'imaginaire humain.
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Définir des objets d'apprentissage, les proposer, les offrir, les demander, apprendre, faire apprendre : tels sont les actes posés par ceux qui participent aux réseaux d'échanges réciproques de savoirs. Ce texte rend compte de quelques-uns de ces moments où s'élabore, pour reprendre les mots de Freinet, un vrai travail.
D'après cette étude il ressort entre autres que la violence est d'autant mieux contenue que les élèves ont des lieux et des temps d'expression, s'y expriment, et participent aux décisions, dans l'établissement. L'écoute des élèves dans l'ensemble de la vie de l'établissement est essentielle.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Sur vingt ans, à travers quinze textes, le lent et modeste approfondissement des enseignements arrachés à la violence. Car à présent l'école comme le stade butent en effet sur le même problème : que faire devant la violence ? Des pistes s'ouvrent au fil du livre, du côté de la gestion des situations, de l'exercice de l'angoisse, du jeu des émotions, d'une éducation interne des attitudes...
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Présente les expérimentations sociales de différents secteurs en direction de la jeunesse : éducation, insertion, prévention, échanges de savoirs, théâtre-forum, citoyenneté, etc. Leur problématisation montre comment ces expérimentations soutiennent des discours de solutions aptes à se diffuser dans les réseaux et à innerver la commande publique.
Les réseaux de savoir de « L'école éclatée » (Stock, 1981) essaiment, se disséminent. Quarante à cinquante villes, quatre à cinq mille personnes. À partir de la démultiplication des échanges, les savoirs (couture, tissage, langue vivante...) sont l'occasion d'une rencontre et d'une rupture des hiérarchies sociales. Au-delà de l'échec culturel, la Formation réciproque. Une démarche qui suscite l'intérêt de travailleurs sociaux, de sociologues, de chercheurs, en ce qu'elle mobilise un potentiel de vie et d'acquisition aujourd'hui laissé en friches. En juin 1987, le « Mouvement des Réseaux d'Échanges Réciproques de Savoirs » est devenu une association nationale.
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Un voyage entre la mort et les femmes, où le terrorisme est une réponse folle.
Les auteurs développent leurs expériences de travail dans des lieux de vie institutionnels. Ils proposent des réponses concrètes aux questions qui s'y posent, en terme de dispositifs et de méthodologies pratiques utilisables à chaque moment qui rythme et ritualise les temps de vie en institution.