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CARLO SUARES
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De l'éducation offre une réflexion philosophique sur l'éducation et le sens de la vie, la nature de l'enseignement, son rôle dans l'édification de la paix, et la liberté individuelle. Krishnamurti se fonde sur la connaissance de soi, l'éveil de l'intuition et sur l'importance de créer un environnement propice à la compréhension. L'auteur, qui toute sa vie porta un intérêt profond pour l'éducation et pour la construction d'écoles de par le monde, examine ici avec minutie ce qui selon lui pose problème avec l'éducation actuelle, et plus particulièrement l'erreur d'enseigner à nos enfants " quoi " penser plutôt que " comment " penser. Le livre aborde ainsi plusieurs points primordiaux comme la dimension sociale et la nécessité de changer les modes de pensée, sans jamais perdre de vue l'idée principale que tout repose sur le rôle des parents et éducateurs auprès des enfants.
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Krishnamurti (1895-1986) a été un penseur à contre-courant des idées reçues de son époque. Dès 1929, il a débuté une longue existence de prises de parole publiques à travers le monde qui, au-delà de sa disparition, continuent par l'écrit de fédérer une foule attentive. Sa bataille ? Réfléchir à la manière dont l'homme peut accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves ; l'accumulation de l'instruction, de la mémoire, des traditions et systèmes de pensée.
Krishnamurti ne livre en aucun cas de remède. La marche vers la liberté et la découverte de soi aboutira par chacun, et en chacun. Car pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à fuir le carcan du conditionnement. Et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette délivrance de l'esprit statique, du connu, qui offrira à chaque homme l'accès au rang d'architecte d'une société nouvellePour les États-Unis, 1968, c'est l'année de l'élection du Président Nixon, celle aussi de l'assassinat de Martin Luther King et la quatrième année consécutive de guerre au Viêtnam. En 1968, de l'Ouest à l'Est, on remet sérieusement en doute l'american way of life. S'inscrivant dans ce contexte agité et fertile aux réfl exions lancées tous azimuts, Krishnamurti engage une tournée américaine et rencontre les étudiants du pays, auxquels il s'adresse dans ce volume à la fois en prenant la parole avec l'intransigeance et l'ironie qui le caractérisent, mais aussi en privilégiant le système du « questions-réponses », où l'on retrouve ses thématiques de prédilection : la vie, la mort, l'amour.
Sans jamais perdre de vue son auditoire, une jeunesse bien résolue à ne pas se taire, celui qui refusa toujours d'endosser l'habit de « maître spirituel » pose une question qui, avec un recul d'une cinquantaine d'années, déborde de ce strict cadre de la jeunesse et résonne en chacun de nous : comment penser une révolution qui ne soit pas sanglante mais une « révolution fondamentale », qui naîtrait en chaque individu ?. -
La première et la dernière liberté
Jiddu Krishnamurti
- Stock
- Essais - Documents
- 16 Juin 2010
- 9782234078703
« Un monde où les idées n'existeraient pas serait un monde heureux car il ne comporterait pas ces forces si puissamment conditionnantes qui contraignent l'homme à des actions inappropriées, ces dogmes sacro-saints au nom desquels les pires des crimes sont justifiés, les plus grandes folies méticuleusement rationalisées. » Aldous Huxley, préface à La première et dernière liberté
J. Krishnamurti n'a eu de cesse de réfléchir à la manière dont l'homme pouvait accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves que sont les idées préconçues, les traditions et les systèmes de pensée. Celui qui, toujours, refusa d'être perçu comme un penseur, un gourou ou un philosophe ne livre en aucun cas des solutions. Il ne prescrit pas de remèdes. La marche vers la liberté et la découverte de soi doit aboutir par chacun, et en chacun. Car, et c'est sans doute sa seule conviction énoncée comme telle : pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à s'échapper du carcan du conditionnement. Fuir le sempiternel rôle d'imitateur que s'est attribué l'homme et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette libération de l'esprit statique, du connu, qui permettra à tout homme d'accéder au rang d'architecte d'une société nouvelle. Car le monde est fait par les hommes, et le mal qu'il exhibe n'est que le fruit pourri de leurs propres souffrances.La première et dernière liberté se lit en deux parties. La première reprend l'enseignement du penseur en tentant d'élucider le mystère de l'incapacité de l'homme à devenir neuf, et ainsi à aborder le réel dans l'instant. Est-ce la peur qui le pousse à fuir vers des croyances et des idées organisées et lui fait préférer écraser les problèmes en les colmatant, plutôt que de les envisager tel qu'ils sont ? Est-ce la paresse qui fait reporter à demain la compréhension des obstacles d'aujourd'hui ? L'égocentrisme et l'intérêt qui le poussent à la dépendance aux autres, à l'État, à la religion ? L'idée sclérosée de la mort qui l'empêche d'appréhender la vie telle qu'elle est, sans y adjoindre le but, l'effort et le résultat ? Telles sont quelques-unes des questions posées par Krishnamurti. La seconde partie offre quelques causeries du « maître » sous la forme de questions-réponses. On y lira des discussions sur la discipline, la guerre, la solitude et le sens de la vie. Le tout dans un langage simple, sans jargon, et en refusant, toujours, les préjugés. Les questions seront chaque fois abordées par la négative. Au lecteur de partir de ce qui n'est pas pour aller vers ce qui est.