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Métailié
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Dans une vieille maison, dans laquelle toutes les femmes qui y ont vécu se sont senties oppressées sans raison, un mur de la cave s'effondre et on trouve un corps.
Konrad, très intrigué par ce cadavre inconnu, enquête et fait resurgir des affaires traitées dans ses trois romans précédents. Par ailleurs, il presse la police d'élucider le meurtre de son père mais il a oublié qu'à l'époque il avait menti et se retrouve inculpé.
Toujours dans une ambiance à la Simenon et avec un Konrad très ambigu, moyennement sympathique et noyé dans l'alcool.
Le Mur des silences est un beau roman noir sur la violence familiale, la vulnérabilité, les sacrifices et l'impunité, dans lequel les cold cases ressurgissent toujours. -
Danni a disparu, elle se droguait, ses grands-parents font appel à Konrad, un policier à la retraite.
Une fillette retrouvée noyée dans le lac du centre de Reykjavik en 1947 hante les rêves d'une des amies de l'ex-policier. Comment la police a-t-elle mené ces enquêtes ?
À des années de distance les mêmes erreurs semblent se répéter. Konrad, solide, têtu, coléreux et rompu par son enfance auprès de son père à toutes les ruses des voyous, n'hésite pas à bousculer les conformismes.
Il sait aussi écouter les fantômes.
Dans une construction particulièrement brillante, Indridason crée un suspense et des attentes sur des plans différents et surprenants.
Il captive le lecteur et le tient en haleine avec brio. Il est ici question d'espoirs déçus et d'enfants que personne ne protège. -
Troisième roman de la série Konrad, plus simenonien et mélancolique que jamais.
Une femme est assassinée chez elle.
Sur son bureau, on retrouve le numéro de téléphone de Konrad, ancien policer. L'enquête révèle rapidement qu'elle l'avait contacté récemment pour lui demander de retrouver l'enfant qu'elle avait mis au monde cinquante ans plus tôt, et qu'elle avait abandonné juste après sa naissance.
Maintenant désolé de lui avoir refusé son aide, Konrad s'emploie à réparer son erreur. Il retrouve les membres d'un mouvement religieux contre l'avortement et reconstruit l'histoire d'une jeune fille violée dans le bar où elle travaillait.
Il retrouve aussi un clochard équivoque, des trafiquants de drogue et même des fragments de l'histoire de la mort violente de son père.
Au fil de l'enquête, il mesure l'ampleur de la tragédie dans laquelle son intuition et son entêtement l'ont plongé. Konrad se révèle un enquêteur sensible à la souffrance des autres, d'une humanité touchante.
Dans une construction particulièrement habile et haletante, La Pierre du remords est un roman captivant et impitoyable sur la honte, le désespoir et l'intensité des remords qui reviennent nous hanter.
« Un véritable conteur. » - The Guardian
« L'étoile polar de la littérature islandaise. » - La Croix -
Pourquoi l'inspecteur Erlendur use-t-il sa mauvaise humeur à rechercher l'assassin d'un vieil homme dans l'ordinateur duquel on découvre des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans ?
Pourquoi mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s'avère être un violeur? Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard le cadavre de cette enfant ?
À quoi sert cette collection de bocaux contenant des organes baptisée pudiquement la Cité des Jarres ?
Pourquoi nos enfants nous font-ils toujours souffrir ? Pourquoi partout dans le monde la vie de flic est toujours une vie de chien mal nourri ?
Ce livre écrit avec une grande économie de moyens transmet le douloureux sens de l'inéluctable qui sous-tend les vieilles sagas qu'au Moyen Âge les Islandais se racontaient pendant les longues nuits d'hiver.
Il reprend leur humour sardonique, l'acceptation froide des faits et de leurs conséquences lointaines.
La Cité des Jarres a obtenu le prestigieux prix Clé de Verre du roman noir scandinave. Il figure en tête des listes des best-sellers en Allemagne et en Angleterre.
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Nous retrouvons le commissaire Erlendur et ses adjoints Elinborg et Sigurdur dans un récit au rythme et à l'écriture intenses et poignants, aux images fortes et aux personnages attachants et bien construits.
La mémoire est comme toujours chez Indridason le pivot de ce roman haletant, qui hante longtemps ses lecteurs. Les trois policiers sont appelés sur un chantier après la découverte d'ossements humains, un homme et un nourrisson, enterrés là à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pendant ce temps, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours. Il la retrouve à grand peine dans le coma et enceinte. Le bébé ne peut être sauvé. Erlendur va à l'hôpital tous les jours rendre visite à sa fille inconsciente et lui raconte son enfance à lui et la disparition de son frère mort de froid dans une tempête de neige. L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant, qui met en scène, à la fin de la Seconde Guerre, une femme et ses deux enfants.
Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, bat ses enfants et va essayer de se venger, après avoir découvert la tendresse auprès d'un soldat anglais de la base militaire voisine.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961. Diplômé en histoire, il est journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de 6 romans noirs, dont plusieurs sont des best-sellers internationaux. Il vit à Reykjavik avec sa femme et leurs trois enfants. Il est l'auteur de La Cité des Jarres. -
Les touristes affluent en Islande et les glaciers reculent lentement.
Le cadavre d'un homme d'affaires disparu depuis trente ans émerge du glacier de Langjkull. Son associé de l'époque est de nouveau arrêté, et Konrad, policier à la retraite, doit reprendre bien malgré lui une enquête qui a toujours pesé sur sa conscience.
Au moment où il pensait vivre sa douleur dans la solitude son père menteur et escroc a été assassiné sans que l'affaire soit jamais élucidée et l'amour de sa vie vient de mourir d'un cancer , Konrad est pressé par le principal suspect, mourant, de découvrir la vérité. Seul le témoignage d'une femme qui vient lui raconter l'histoire de son frère tué par un chauffard pourrait l'aider à avancer...
Dans la lignée de Simenon, Indridason excelle dans la construction d'un environnement social et affectif soigné et captivant, et dévoile peu à peu le passé trouble de ce nouvel enquêteur, jetant une lumière crue sur sa personnalité.
Un beau roman noir sensible aux rebondissements surprenants.
"Décors impeccables, personnages principaux parfaitement décrits, interrogatoires rondement menés on en sort avec des étoiles dans les yeux, peut-être même des larmes." - Morgunbladid -
La vengeance des victimes. Elle est condamnée, il l'aime, elle l'entraîne dans sa vengeance mortelle.
À la sortie d'un bal, un couple pressé se réfugie dans le vieux cimetière, mais au cours de leurs ébats la jeune femme voit un cadavre sur une tombe et aperçoit une silhouette qui s'éloigne. Elle appelle la police tandis que son compagnon, lui, file en vitesse.
Le commissaire Erlendur et son adjoint Sigurdur Oli arrivent sur les lieux pour découvrir la très jeune morte abandonnée sur la tombe fleurie d'un grand homme politique originaire des fjords de l'Ouest.
La victime a 16 ans, personne ne la connaît, elle se droguait. Erlendur questionne sa fille Eva Lind, qui connaît bien les milieux de la drogue pour en dépendre. Elle lui fournit des informations précieuses et gênantes à entendre pour un père. Il s'intéresse aussi à la tombe du héros national et va dans les fjords de l'Ouest où il découvre une amitié enfantine et une situation sociale alarmante. La vente des droits de pêche a créé un grand chômage et une émigration intérieure massive vers Reykjavík, dont les alentours se couvrent d'immeubles modernes pour loger les nouveaux arrivants. Sigurdur Oli, lui, s'intéresse plutôt à la jeune femme qui les a appelés.
Le parrain de la drogue, vieux rocker américanisé et proxénète, est enlevé au moment où la police révèle ses relations avec un promoteur immobilier amateur de très jeunes femmes. Pendant ce temps, contre toute déontologie, Sigurdur Oli tombe amoureux de son témoin.
Avec son duo d'enquêteur emblématique et classique, Erlendur, le râleur amoureux de l'Islande, et Sigurdur Oli, le jeune policier formé aux États-Unis, Indridason construit ses personnages et nous révèle leur passé, tout en développant une enquête impeccable dans laquelle on perçoit déjà ce qui fait l'originalité de ses romans : une grande tendresse pour ses personnages et une économie de l'intrigue exceptionnelle. -
Paru en 1997, Les Fils de la poussière, premier roman d'Arnaldur Indridason, ouvre magistralement la voie au polar islandais.
Daniel, quadragénaire interné dans un hôpital psychiatrique de Reykjavík, se jette par la fenêtre sous les yeux de son frère Palmi.
Au même moment, un vieil enseignant, qui a eu Daniel comme élève dans les années 60, meurt dans l'incendie de sa maison.
L'enquête est menée parallèlement par le frère de Daniel, libraire d'occasion, un tendre rongé par la culpabilité, et par une équipe de policiers parmi lesquels apparaît un certain Erlendur, aux côtés du premier de la classe Sigurdur Oli et d'Elinborg.
Peu à peu, ils découvrent une triste histoire d'essais pharmaceutiques et génétiques menés sur une classe de cancres des bas quartiers, des gamins avec qui on peut tout se permettre.
Sens de la justice, personnages attachants, suspense glacé : dès ce premier thriller, on trouve tous les éléments qui vont faire le succès international qu'on connaît - et le génial Erlendur, bien sûr, tourmenté, maussade, sombre comme un ciel islandais ! -
La trilogie des ombres Tome 3 : passage des ombres
Arnaldur Indridason
- Métailié
- 3 Mai 2018
- 9791022607766
Un vieil homme solitaire est retrouvé mort dans son lit. Il semble avoir été étouffé sous son oreiller.
Dans ses tiroirs, des coupures de presse sur la découverte du corps d'une jeune couturière dans le passage des Ombres en 1944, pendant l'occupation américaine. Pourquoi cet ancien crime refait-il surface après tout ce temps ?
La police a-t-elle arrêté un innocent ? Soixante ans plus tard, l'ex-inspecteur Konrad décide de mener une double enquête.
Jumeau littéraire d'Erlendur, il a grandi en ville, dans ce quartier des Ombres si mal famé, avec un père escroc, vraie brute et faux spirite. Il découvre que l'Islande de la "situation" n'est pas tendre avec les jeunes filles, trompées, abusées, abandonnées, à qui on souffle parfois, une fois l'affaire consommée, " tu diras que c'était les elfes ".
Un polar prenant qui mêle avec brio deux époques et deux enquêtes dans un vertigineux jeu de miroirs. Où l'on découvre que les elfes n'ont peut-être pas tous les torts et que les fééries islandaises ont bon dos...
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Erlendur le solitaire vient d'entrer dans la police, et les rues de Reykjavik dans lesquelles il patrouille de nuit sont agitées : accidents de la circulation, contrebande, vols, violences domestiques... Des gamins trouvent en jouant dans un fossé le cadavre d'un clochard qu'il croisait régulièrement dans ses rondes.
On conclut à l'accident et l'affaire est classée. Pourtant le destin de cet homme hante Erlendur et l'entraîne toujours plus loin dans les bas-fonds étranges et sombres de la ville.
On découvre ici ce qui va faire l'essence de ce personnage taciturne : son intuition, son obstination à connaître la vérité, sa discrétion tenace pour résister aux pressions contre vents et marées, tout ce qui va séduire le commisaire Marion Briem.
En racontant la première affaire d'Erlendur, le policier que les lecteurs connaissent depuis les premiers livres de l'auteur, Arnaldur Indridason dépasse le thriller et écrit aussi un excellent roman contemporain sur la douleur et la nostalgie.
De roman en roman, il perfectionne son écriture et la profondeur de son approche des hommes.
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À la suite des tremblements de terre qui ont eu lieu en Islande en juin 2000, le lac de Kleifarvatn se vide peu à peu. Une géologue chargée de mesurer le niveau de l'eau découvre sur le fond asséché un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacés.
La police est envoyée sur les lieux, Erlendur et son équipe se voient chargés de l'enquête, ce qui les mène à s'intéresser aux disparitions non élucidées ayant eu lieu au cours des années 60 en Islande. Les investigations s'orientent bientôt vers les ambassades ou délégations des pays de l'ex-bloc communiste. Les trois policiers sont amenés à rencontrer d'anciens étudiants islandais qui avaient obtenu des bourses de l'Allemagne de l'Est dans les années 50 et qui ont tous rapporté la douloureuse expérience d'un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment.
Peu à peu, Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli remontent la piste de l'homme du lac dont ils finiront par découvrir le terrible secret. On retrouve les personnages des livres précédents. D'autres apparaissent, parmi lesquels Sindri Snaer, le fils d'Erlendur.
A. Indridason réfléchit sur l'humanité et la cruauté du destin.
Il nous raconte aussi une magnifique histoire d'amour contrarié, sans jamais sombrer dans le pathos. L'écriture, tout en retenue, rend la tragédie d'autant plus poignante.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961. Diplômé en histoire, il est journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de 6 romans noirs, dont plusieurs sont des best-sellers internationaux. Il est l'auteur de La Cité des Jarres (Métailié, 2005), Prix Cour noir et Prix Mystère de la critique, de La Femme en vert (Métailié, 2006), Prix des lectrices de Elle, ainsi que de La Voix (Métailié, 2007), Grand Prix de Littérature Policière et lauréat du Trophée 813. -
Reykjavik, 1979.
Le corps d'un homme est repêché dans ce qui va devenir le lagon bleu.
Il s'agit d'un ingénieur employé à la base américaine de l'aéroport de Keflavik. Dans l'atmosphère de la guerre froide, l'attention de la police s'oriente vers de mystérieux vols effectués entre le Groenland et l'Islande. Les autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise de faire son travail.
Dans un climat de tension, conscients des risques qu'ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête avec l'aide d'une jeune femme noire, officier de la base. Le jeune inspecteur Erlendur vient d'entrer à la brigade d'enquêtes criminelles, il est curieux, passionné par son métier, soucieux des autres, mais il ne cache pas son opposition à la présence américaine sur le sol islandais.
En parallèle, il travaille sur une vieille affaire non résolue. Une jeune fille disparue sur le chemin de l'école quarante ans plus tôt, à l'époque où la modernité arrivait clandestinement dans l'île, portée par les disques de rock et les jeans venus de la base américaine.
Indridason construit un univers particulier, une atmosphère pénétrante et sans nostalgie, un personnage littéraire de plus en plus complexe, et le roman noir, efficace, est transformé par la littérature.
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Le Père Noël a été assassiné juste avant le goûter d'enfants organisé par le directeur de l'hôtel de luxe pris d'assaut par les touristes, alors s'il vous plaît, commissaire, pas de vagues. C'est mal connaître Erlendur.
Le Père Noël était portier et on tolérait qu'il occupe une petite chambre dans les sous-sols depuis 20 ans, mais la veille on lui avait signifié son renvoi. Et puis, sur son bel habit rouge pendait un préservatif usagé. Il n'avait pas toujours été un vieil homme, il avait été Gulli, un jeune chanteur prodige, une voix exceptionnelle, un ange.
Les interminables fêtes de fin d'année du pays du Père Noël (11 jours) dépriment le commissaire qui s'installe dans une chambre de l'hôtel et mène son enquête à sa manière rude et chaotique.
Sa fille essaye de ne pas replonger dans la drogue, elle vient le voir souvent, elle a eu de mauvaises fréquentations qu'elle présente à son père, ce qui permet à ce dernier d'avancer dans sa connaissance de la prostitution de luxe, et puis il y a cette jolie technicienne des prélèvements d'adn, tellement séduisante qu'Erlendur lui raconte ses secrets.
Le 45 tours enregistré par le jeune garçon, cette voix venue d'un autre monde ouvre la porte à des émotions et des souvenirs, à des spéculations de collectionneurs et à la découverte des relations difficiles et cruelles entre les pères et les fils.
Un roman dense et fort qui émeut profondément.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961. Diplô -
Pendant l'été 1972, Reykjavík est envahi par les touristes venus assister au championnat du monde d'échecs qui oppose l'Américain Fischer et le Russe Spassky.
L'Américain se conduit comme un enfant capricieux et a de multiples exigences, le Russe est sympathique, il a seulement préféré loger à l'hôtel plutôt qu'à la maison des syndicats où voulait l'accueillir le parti communiste islandais.
Au même moment dans une salle de cinéma un jeune homme sans histoires est poignardé sans raison apparente. Le commissaire Marion Briem est chargé de l'enquête au cours de laquelle certains éléments vont faire ressurgir son enfance marquée par la tuberculose, les séjours en sanatorium et la violence de certains traitements de cette maladie, endémique à l'époque dans tout le pays. Une enfance qui lui a aussi fait découvrir la solidarité de ceux qui souffrent et l'amitié qui éloigne la mort.
L'affaire tourne au roman d'espionnage et Marion, personnage complexe et ambigu, le futur mentor d'Erlendur, est bien décidé à trouver le sens du duel entre la vie et la mort qui se joue là.
Encore un roman d'Indridason qu'il est difficile de lâcher, tant l'ambiance, l'épaisseur des personnages, la qualité d'écriture et l'intrigue sont prenantes.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961. Diplômé en histoire, il est journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de romans noirs couronnés de nombreux prix prestigieux, publiés dans 37 pays. -
La Muraille de lave à laquelle fait allusion le titre est une falaise de basalte au pied de laquelle un tourbillon violent engloutit toutes les embarcations qui s'approchent, c'est aussi le surnom qui a été donné au siège social d'une grande banque, à l'architecture sombre et aux pratiques discutables.
Le commissaire Erlendur est parti en vacances sur les lieux de son enfance et il a disparu, mais son équipe continue à travailler.
Tandis que Elinborg, la fine cuisinière, s'occupe d'une affaire de viol (La Rivière noire), Sigurdur Oli, le moderne formé aux États-Unis, reconnaît par hasard dans la rue l'un des témoins de l'affaire de pédophilie en partie résolue dans La Voix.
Ce même jour, un ami lui demande d'aider un couple de cadres qui, pratiquant l'échangisme, fait l'objet d'un chantage.
Troublé par ses problèmes de nouveau divorcé, Sigurdur Oli va cependant aller jusqu'au bout d'une histoire qui lui révèle la cupidité qui s'est emparée de la société islandaise avec l'expansion mondiale des modèles financiers.
Commencé comme un polar classique, La Muraille de lave tisse les trames de plusieurs affaires et entraîne le lecteur dans les tourbillons de la perte de critères moraux et de l'impudeur de l'amour de l'argent.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961. Diplômé en histoire, il est journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de romans noirs couronnés de nombreux prix prestigieux, publiés dans 37 pays. -
Un soir glacial de janvier à Reykjavik, le corps d'un petit garçon est retrouvé au pied d'un immeuble de banlieue. Il avait 12 ans, rêvait de forêts, ses parents avaient divorcé et sa mère venait de Thaïlande.
Erlendur et son équipe n'ont aucun indice, mais le frère aîné de la victime disparaît avec la complicité de sa mère. Erlendur va explorer tous les préjugés qu'éveille la présence croissante des immigrés dans une société fermée.
Une autre enquête mobilise Erlendur, une femme trompée, qui croyait au grand amour, a disparu, et une femme mystérieuse appelle le commissaire sur son portable pour pleurer, ce qui va permettre au commissaire de révéler ses dons de diplomate. Par ailleurs, son fils et sa fille s'obstinent à exiger des réponses qu'il n'a aucune envie de donner.
Dans ce dernier roman impressionnant, Indridason surprend en créant un monde à la Simenon.
Il a reçu pour ce livre et pour la troisième fois le Prix Clé de Verre du roman noir scandinave.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961. Diplômé en histoire, il est journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de 6 romans noirs, dont plusieurs sont des best-sellers internationaux. Il est l'auteur de La Cité des Jarres (Métailié, 2005), Prix Cour noir et Prix Mystère de la critique, de La Femme en vert (Métailié, 2006), Grand Prix des lectrices de Elle, de La Voix (Métailié, 2007), L'Homme du lac (Métailié, 2008), Prix polar européen du Point. -
C'est l'automne.
Maria, une femme d'une cinquantaine d'années, est retrouvée pendue dans son chalet d'été sur les bords du lac du Thingvellir par Karen, sa meilleure amie. Après autopsie, la police conclut à un suicide.
Quelques jours plus tard, Erlendur reçoit la visite de Karen qui lui affirme que ce n'était pas le genre de Maria de se suicider. Elle lui remet une cassette contenant l'enregistrement d'une séance chez un médium que Maria est allée consulter afin d'entrer en contact avec sa mère décédée deux ans plus tôt, qui lui avait promis de lui envoyer un signe de l'au-delà.
Aussi dubitatif que réticent, Erlendur lui promet d'écouter l'enregistrement tout en lui répétant que ni l'enquête ni l'autopsie n'ont décelé le moindre élément suspect. L'audition de la cassette le convainc cependant de reprendre l'investigation à l'insu de tous.
Il découvre que l'époux de Maria a eu un passé agité, qu'il a une liaison avec l'une de ses anciennes amours, qu'il est endetté et que Maria possédait une vraie fortune.
Une intrigue parallèle nous raconte l'histoire d'un jeune couple disparu lors d'une promenade sur le lac.
Et nous avons enfin des informations sur la nature des relations d'Erlendur avec son ex-épouse, Halldora.
Le thème sous-jacent de ce roman est la question de la validité des histoires de fantômes dont les Islandais, souvent, n'excluent pas l'existence. Il pose aussi la question du deuil, un thème transversal dans l'ouvre d'Arnaldur.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961. Diplômé en histoire, il est journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de 6 romans noirs, dont plusieurs sont des best-sellers internationaux. Il est l'auteur de La Cité des Jarres (2005), Prix Cour noir et Prix Mystère de la critique, de La Femme en vert (2006), Grand Prix des lectrices de Elle, de La Voix (2007), L'Homme du lac (2008), Prix polar européen du Point et Hiver arctique (2009). -
Erlendur revient !
Parti en vacances sur les terres de son enfance dans les régions sauvages des fjords de l'Est, le commissaire est hanté par le passé. Le sien et celui des affaires restées sans réponses. Dans cette région, bien des années auparavant, se sont déroulés des événements sinistres.
Un groupe de soldats anglais s'est perdu dans ces montagnes pendant une tempête. Certains ont réussi à regagner la ville, d'autres pas. Cette même nuit, une jeune femme a disparu dans la même région et n'a jamais été retrouvée.
Cette histoire excite la curiosité d'Erlendur, qui va fouiller le passé pour trouver coûte que coûte ce qui est arrivé. C'est un commissaire au mieux de sa forme que nous retrouvons ici !
Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961. Diplômé en histoire, il est journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de romans noirs couronnés de nombreux prix prestigieux, publiés dans 37 pays. -
Une enquête de l'équipe d'Erlendur, sans lui
Dans un appartement à proximité du centre de la ville, un jeune homme gît, mort, dans un bain de sang sans qu'il y ait le moindre signe d'effraction ou de lutte. Aucune arme du crime, rien que cette entaille en travers de la gorge de la victime, entaille que le légiste qualifie de douce, presque féminine.
Dans la poche de Runolfur, des cachets de Rohypnol, médicament également connu sous le nom de drogue du viol. Il semblerait que Runolfur ait violé une femme et que celle-ci se soit ensuite vengée de son agresseur.
Un châle pourpre trouvé sous le lit dégage un parfum puissant et inhabituel d'épices, qui va mettre Elinborg, l'inspectrice, amateur de bonne cuisine, sur la piste d'une jeune femme. Mais celle-ci ne se souvient de rien, et bien qu'elle soit persuadée d'avoir commis ce meurtre rien ne permet vraiment de le prouver. La fiole de narcotiques trouvée parmi d'autres indices oriente les inspecteurs vers des violences secrètes et des sévices psychologiques.
En l'absence du commissaire Erlendur, parti en vacances, toute l'équipe va s'employer à comprendre le fonctionnement de la violence sexuelle, de la souffrance devant des injustices qui ne seront jamais entièrement réparées, et découvrir la rivière noire qui coule au fond de chacun.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961. Diplômé en histoire, il est journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de 6 romans noirs, dont plusieurs sont des best-sellers internationaux. Il est l'auteur de La Cité des Jarres (2005), Prix Cour noir et Prix Mystère de la critique, de La Femme en vert (2006), Grand Prix des lectrices de Elle, de La Voix (2007), L'Homme du lac (2008), Prix polar européen du Point, Hiver arctique (2009) et Hypothermie (2010). -
Événement dans l'histoire mondiale : Agnes Lukauskaite et Omar Arnarson se rencontrent par un dimanche matin glacial dans la queue des taxis au centre-ville de Reykjavik.
Trois ans plus tard, Omar brûle entièrement leur maison, conduit jusqu'à Keflavík et quitte le pays en avion.
L'histoire commence en réalité bien avant, au cours de l'été 1941, quand la moitié des habitants d'une petite ville lituanienne, Jurbarkas, sont massacrés dans la forêt alentour. Deux arrière-grands-pères d'Agnes participent au massacre - l'un d'eux tue l'autre - et trois générations plus tard Agnes met l'Holocauste au cour de sa vie. Son obsession l'amène à rencontrer Arnor, un néonazi cultivé.
Illska parle d'Holocauste et d'amour, d'Islande et de Lituanie, d'Agnes qui se perd en elle-même alors que l'ambassadeur d'Islande en Lituanie reconnaît l'indépendance des pays baltes et que des criminels lituaniens commencent à opérer depuis Reykjavik, d'Agnes qui ne sait pas qui est le père de son enfant ni si elle veut finir sa thèse sur l'extrême droite islandaise ou chater avec son amant néonazi, d'Agnes qui aime Omar qui aime Agnes qui aime Arnor.
La lecture de ce texte déclenche une jubilation aussi intellectuelle que sensuelle, due autant aux fulgurances de la pensée qu'à la maîtrise impeccable de la langue et de la narration. Illska est un livre surprenant et immense écrit par un homme jeune, mais qui est appelé à devenir un grand, sans doute un très grand écrivain.
"Voici sans le moindre doute le livre le plus inhabituel de la rentrée : un Islandais nommé Eiríkur Örn Norddahl a réussi à écrire un roman qui rassemble sous le même toit l'Holocauste, la crise économique, la montée des néonazis en Europe et un triangle amoureux d'une franchise étonnante." - Profile, Allemagne
"Illska, Le Mal, est une conversation claire avec le présent. Norddahl est un vrai génie. Il n'y a pas un temps mort dans le texte. En tant qu'ouvre politique Illska est un pur chef-d'ouvre. " dv Daily " Eiríkur Örn Norddahl a écrit un livre cruel et parfois cruellement drôle sur la façon dont l'idéologie et l'histoire imprègnent nos sphères les plus intimes. C'est Illska." - Spiegel online, Allemagne
"Avec ce livre, Norddahl s'est fait une place parmi les auteurs les plus audacieux et progressistes de sa génération." - Vidsja, National Broadcasting service
"Tellement maîtrisé, original et cool que ça en est effrayant." - Frettabladid Daily, Islande
Eiríkur Örn Norddahl est né à Reykjavik en 1978 et a grandi à Isafjordur. Il a commencé à écrire vers 2000, mais la nécessité l'a amené à faire d'autres choses pour gagner sa vie. Il a vécu à Berlin en 2002-2004 puis dans plusieurs pays d'Europe du Nord, en particulier à Helsinki (2006-2009) et en Finlande (2009-2011) et dernièrement au Viêtnam. En 2004 il a été un des membres fondateurs du collectif poétique d'avant-garde Nyhil, en Islande.
En 2008, il a reçu le Icelandic Translators Award pour sa traduction du roman de Jonathan Lethem, Les Orphelins de Brooklyn. Il a obtenu une mention Honorable au Zebra Poetry Film Festival de Berlin en 2010 pour son animation poétique, Hphp Bks.
En 2012 Norddahl a reçu le Icelandic Literary Prize, catégorie fiction et poésie, ainsi que le Book Merchants' Prize pour son roman Illska.
Prix de la littérature islandaise
Prix des libraires Meilleur roman islandais 2012 -
13 jours, c'est le délai que sa dernière petite amie, banquière recherchée par la police, a donné à Einar pour la rejoindre à l'étranger.
13 jours, c'est le temps qu'il va lui falloir pour décider s'il veut accepter la direction du grand journal dans lequel il a toujours travaillé.
13 jours, c'est le temps qui sera nécessaire pour trouver qui a tué la lycéenne dont le corps profané a été retrouvé dans le parc. Quelque chose dans son visage rappelle à Einar sa propre fille, Gunnsa, quand elle était un peu plus jeune et encore innocente.
Mais aujourd'hui Gunnsa est devenue photographe et travaille dans le même journal que son père elle s'intéresse de près à ces adolescents paumés et ultra connectés qui fuguent ou disparaissent, elle a plus de ressources et d'audace pour faire avancer l'enquête - et moins de désillusions.
Arni Thorarinsson a écrit un thriller haletant situé dans l'Islande actuelle qui décrit avec sensibilité le monde troublant et troublé des adolescents, et la corruption qui affleure à la surface de cette société. -
Qu'est-ce qui se cache derrière le "suicide assisté par ordinateur" soigneusement scénarisé de la jeune femme dont le récent mariage avait été transformé en cauchemar par une farce de très mauvais goût ? Qui envoie sur le téléphone d'Einar des messages obscènes à l'orthographe défaillante ? Qui a attaqué, devant une boîte de nuit, le cadre dynamique et misogyne qui terrorisait sa famille et l'a expédié l'hôpital dans un coma profond ? Quelles manipulations politiques viennent troubler la bataille pour le destin du Journal du soir, le grand quotidien islandais ? Quel jeu mène son directeur ?
Enquêteur nonchalant et lucide, Einar tente de résoudre ces énigmes malgré l'hostilité du commissaire de police local. Pour cet amateur de rock qui regarde les changements du monde avec une distance désabusée, les choses ne sont pas toutes ce qu'elles semblent être. Et le bonheur est peut-être fugitif comme l'ombre des chats.
Arni Thorarinsson a un point de vue caustique et lucide sur la société mondialisée. Il construit ici une critique sociale féroce et pose des questions gênantes dans un thriller bien ficelé et plein d'ironie.
Arni Thorarinsson est né en 1950 à Reykjavik, où il vit actuellement. Après un diplôme de littérature comparée à l'université de Norwich en Angleterre, il travaille pour différents grands journaux islandais. Il participe à des jurys de festivals internationaux de cinéma et a été organisateur du Festival de cinéma de Reykjavik de 1989 à 1991. Ses romans sont traduits en Allemagne et au Danemark. Il est l'auteur du Temps de la sorcière, Le dresseur d'insectes et Le Septième fils, tous publiés aux Editions Métailié. -
La vie est difficile quand on est alcoolique "en pause" et journaliste exilé, pour mauvais esprit, dans le nord de l'Islande.
Pourtant, il se passe des choses dans ce grand nulle part bouleversé par la mondialisation et l'arrivée des émigrés. Un petit chien disparaît, une vieille dame téléphone pour dire que la mort accidentelle de sa fille arrange bien les affaires de son gendre. Des adolescents se suicident. Un reportage sur la troupe de théâtre du lycée est publié, et le jeune et talentueux acteur qui tient avec tant de conviction le rôle principal disparaît...
Pour échapper aux chiens écrasés et aux radios-trottoirs, mais surtout pour contredire l'ambitieux rédacteur en chef qui le téléguide depuis la capitale, Einar enquête sur cette microsociété gangrénée par la corruption, la drogue et la "politique des cousins". Il étudie le théâtre classique et découvre un présent inquiétant peuplé lui aussi, si on y regarde bien, de sorcières.
Un roman noir plein d'humour, de vivacité et de suspense.
Arni Thorarinsson est né en 1950 à Reykjavik, où il vit actuellement. Après un diplôme de littérature comparée à l'université de Norwich en Angleterre, il travaille pour différents grands journaux islandais. Il participe à des jurys de festivals internationaux de cinéma et a été organisateur du Festival de cinéma de Reykjavik de 1989 à 1991. Ses romans sont traduits en Allemagne et au Danemark.
Il est l'auteur du Temps de la sorcière, Le dresseur d'insectes et Le Septième fils, tous publiés aux Editions Métailié. -
Avant ils étaient heureux, une famille heureuse, et puis ils l'avaient appris et leur vie était devenue un enfer. Ils ont tout caché, surtout pour leur fille, mais se sont engagés à lui parler le jour de ses dix-huit ans.
Tous les trois ils ont attendu ce jour et craint son arrivée.
La mère veut, contre vents et marées, tenir sa promesse. Le père doute que la vérité les libère du cauchemar qu'est leur vie.
La fille se révolte, essaie de survivre, de les tenir à l'écart, elle les hait autant qu'elle les aime. Elle vit loin d'eux, entourée d'amis bien intentionnés, qui l'aiment, eux.
Le Crime est l'histoire inquiétante d'une journée fatale, dont le souvenir obsède longtemps le lecteur, épouvanté et désolé de ce grand gâchis que peut être toute vie.
Arni Thorarinsson prouve, une fois encore, son immense talent.
« Des personnages inoubliables qui luttent contre un destin insupportable. Une écriture de maître. » - Morgunbladid
« Arni Thorarinsson montre un nouvel aspect de sa grande maîtrise de l'art de la narration. Une histoire prenante. » - Katrin Jakobsdottir