Le récit bouleversant d'une famille face à l'horreur du meurtre de deux jeunes étudiantes, le combat pour ne pas succomber à la haine et au désir de vengeance aveugle
Un soir d'avril 1991, à la faible lueur de leurs briquets, deux sœurs, Julie et Robin Kerry, font découvrir à leur cousin Tom Cummins les poèmes et graffitis inscrits sur l'Old Chain of Rocks, le pont qui enjambe le Mississippi à la sortie de St. Louis. Au même moment, quatre jeunes de la région trompent leur ennui en arpentant ce vieux pont, depuis l'autre rive. Lorsque leur route croise celle du petit groupe, on assiste brusquement à un terrible déchaînement de violence. Tom, qui réussit à en réchapper, ne peut pas imaginer que pour lui, sa sœur Jeanine et toute la famille Cummins, une interminable épreuve commence.
Dans ce récit haletant, Jeanine Cummins raconte et analyse les effets dévastateurs d'un crime sur les victimes et leurs proches. Des méthodes policières douteuses aux débordements de journalistes fascinés par le meurtre, de la difficile impartialité de la justice à l'épineux débat sur la peine de mort, ce livre bouleversant explore les ombres de la société américaine. Le lecteur suit le combat de Tom et de sa famille au fil des années, et leur émouvante reconstruction, dont le pilier reste la fidélité à leurs disparues.
Californie : 13 meurtres, 50 agressions, 42 ans de traque : un true crime glaçant, en partenariat avec SocietyEn 2018, la police américaine annonçait l'arrestation du " Golden State Killer ", auteur de plus de 140 cambriolages, 50 viols et au moins 13 meurtres dans les années 1970 et 1980.
C'est la fin de plus de 40 années de traque que le journaliste William Thorp va remonter, au fil d'une enquête totalement inédite et tentaculaire.
Dans ce décor idyllique de Californie, c'est toute une époque qui se dessine, celle des hippies, des banlieues et d'abord de petits délits sans lien apparent, plutôt inoffensifs. Des cambriolages, nombreux, et toujours dans la même zone géographique du comté de Sacramento. Et bientôt, des viols, à répétition, avec toujours un scénario identique. Il faudra des années aux enquêteurs pour parvenir à lier les affaires entre elles. Et des années encore pour les relier à une série de meurtres sanguinaires.
C'est grâce à l'acharnement de policiers et notamment d'un duo hors norme, Carol Daly et Richard Shelby, conjugué aux progrès scientifiques (l'ADN par parentèle) que le Golden State Killer sera arrêté.
Dans cette enquête où tout est vrai, c'est le portrait d'un homme, d'une époque et le récit d'une enquête qui permettent de comprendre
la sauvagerie de ce criminel a pu se déchaîner en toute impunité
L'incompréhension et l'indignation. Philippe Jaenada a été saisi de ces sentiments au spectacle de l'injustice flagrante qui, en juin 2021, a condamné à quinze ans de prison un homme de soixante-six ans sans aucune justification avérée. Il a tenu à écrire dans le détail le cheminement de cette instruction longue et litigieuse qui a conduit à une décision inacceptable.
New York : été 1965, deux enfants disparus, une mère forcément coupable : un true crime glaçant, en partenariat avec SocietyUn été caniculaire 1965, dans les grands ensembles du Queens, deux jeunes enfants disparaissent. Ils seront retrouvés assassinés quelques jours plus tard, et à quelques jours de distance, dans des terrains vagues.
Aucun indice, aucune preuve. Pourtant, les enquêteurs, catholiques et irlandais en majorité, orientent rapidement leurs pistes autour de la mère des enfants, Alice Crimmins, récemment séparée de leur père.
Pourquoi elle ? Ses principaux torts semblent résider dans le fait qu'elle soit séparée, qu'elle multiplie les amants et ne semble pas assez triste.
Un New York scorsésien, une histoire de moeurs et de justice patriarcale et un mystère : aujourd'hui encore, on ne sait pas qui a commis les meurtres.
La personnalité très complexe d'Alice Crimmins nous conduit tout autant du côté des personnalités politiques américaines des années 1960 que de la mafia new yorkaise.
Après deux procès particulièrement tortueux en 1968 et 1971, Alice Crimmins est condamnée et incarcérée.
Elle est libérée en 1977, elle refait rapidement sa vie sous un autre nom et elle s'évapore.
La journaliste Anaïs Renevier part sur ses traces et raconte à travers elle une époque, une famille et une femme qui échappent toutes aux archétypes. Comprendre cette affaire, c'est éviter le manichéisme tout en le frôlant. C'est aussi lire le récit d'une intense chasse à la sorcière qui déchira en son temps tout le pays.
Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Laëtitia Perrais a été enlevée à 50 mètres de chez elle, avant d'être poignardée et étranglée. Il a fallu des semaines pour retrouver son corps. Elle avait 18 ans.
Ce fait divers s'est transformé en affaire d'État : Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a reproché aux juges de ne pas avoir assuré le suivi du " présumé coupable ", précipitant 8 000 magistrats dans la rue.
Ivan Jablonka a rencontré les proches de la jeune fille et les acteurs de l'enquête, avant d'assister au procès du meurtrier en 2015. Il a étudié le fait divers comme un objet d'histoire, et la vie de Laëtitia comme un fait social. Car, dès sa plus jeune enfance, Laëtitia a été maltraitée, accoutumée à vivre dans la peur, et ce parcours de violences éclaire à la fois sa fin tragique et notre société tout entière : un monde où les femmes se font harceler, frapper, violer, tuer.
- prix Médicis 2016,
- prix Transfuge du meilleur essai 2016,
- prix littéraire Le Monde 2016,
- prix de la meilleure Enquête de Lire 2016
et prix des Prix littéraires 2016.
Six policiers lanceurs d'alerte prennent la parole à visage découvert.Racisme, violences, harcèlement, corruption, faux en écriture publique... Pour la première fois, six policiers issus de différents services - stups, mineurs, BAC, CRS, police aux frontières - révèlent à visage découvert ce qui depuis trop longtemps gangrène la police.
Cette immersion dans leur travail quotidien montre la mécanique froide mise en oeuvre par l'administration pour faire taire les policiers : " Soit tu fermes ta gueule, soit tu fermes ta gueule. "
Dans un milieu où l'omerta règne en maître, ces lanceurs d'alerte font le pari courageux de prendre la parole, moins pour dénoncer des coupables que dans l'espoir de voir évoluer leur institution vers davantage de justice et d'avoir ainsi une police irréprochable.
Anthropologie de l'inceste
Tous les jours, près de chez vous, un bon père de famille couche avec sa petite fille de neuf ans. Ou parfois elle lui fait juste une petite fellation. Ou c'est une grande soeur avec sa petite soeur. Dans cette anthropologie de l'inceste, Dorothée Dussy se penche sur les mécanismes complexes par lesquels l'inceste est couramment pratiqué dans l'intimité des foyers français.
À la faveur du réel, et de la banalité des abus sexuels commis sur les enfants, l'inceste se révèle structurant de l'ordre social. Il y apparaît comme un outil de formation à l'exploitation et à la domination de genre et de classe. Cinq ans d'enquête ethnographique sont restitués dans ce livre : un voyage subversif au coeur de familles que rien, ou presque, ne distingue des vôtres.
Préface de Charlotte Pudlowski
Les mémoires inédits de Charles Sobhraj dit Le SerpentIl y a une légende Sobhraj. Escroc le plus fascinant des années 1970 ou truand sans scrupule ? Sa notoriété mondiale, il la doit à la série à succès que lui a consacrée Netflix... qu'il juge " fausse à 80 % ". On ne compte plus les évasions spectaculaires de ce Franco-Vietnamien qui a sévi dans toute l'Asie. Il parlerait cinq langues, serait incollable en droit international. Quant à son surnom de " Serpent ", il le doit à son aptitude à enjôler ses victimes, routards ou hommes d'affaires qu'il endort - parfois pour longtemps - et détrousse, avant de fausser compagnie aux enquêteurs. Leur nombre ? Indéterminé.
Libéré en 1997, il revient en France, essaie de vendre son histoire pour le cinéma et entre en contact avec la CIA. Il veut tirer profit de ses contacts avec les milieux islamistes, noués en prison à Delhi, et effectue plusieurs missions de renseignement au Pakistan pour le compte des Américains. Mais en 2003, erreur fatale, il s'envole pour le Népal. Arrêté, jugé lors d'un procès expéditif, il est condamné à vingt ans de détention pour des meurtres qu'il nie farouchement. Le 24 décembre 2022, c'est en homme libre qu'il est sorti de la prison centrale de Katmandou pour regagner la France.
Charles Sobhraj, 78 ans, livre pour la première fois sa vérité - ou plutôt ses vérités - dans ce récit intime et personnel rédigé en détention. Des mémoires recueillis clandestinement par Jean-Charles Deniau, journaliste et réalisateur. Le " Serpent " y raconte son enfance déracinée, sa jeunesse délinquante, ses trafics, son parcours judiciaire chaotique et les motifs réels de son départ pour le Népal. Un document exceptionnel.
Ce livre est le récit d'une longue lutte contre la peine de mort. Il commence au jour de l'exécution de Claude Buffet et de Roger Bontems, le 24 novembre 1972, et s'achève avec le vote de l'abolition, le 30 septembre 1981.
Depuis lors, l'abolition s'est étendue à la majorité des États dans le monde. Elle est désormais la loi de l'Europe entière. Elle marque un progrès irréversible de l'humanité sur ses peurs, ses angoisses, sa violence.
À considérer cependant les exécutions pratiquées aux États-Unis, en Chine, en Iran et dans de nombreux autres pays, le combat contre la peine de mort est loin d'être achevé. Puisse l'évocation de ce qui advint en France servir la grande cause de l'abolition universelle.
R.B.
J'avais écrit ce livre, où se mêlent récit d'un drame judiciaire et réflexions sur la justice et le métier d'avocat, après l'exécution de Claude Buffet et Roger Bontems, en novembre 1972, à Paris, dans la cour de la prison de la Santé. Tous deux avaient été condamnés à mort par la Cour d'assises de Troyes pour avoir pris en otage et égorgé, à la Centrale de Clairvaux, une infirmière et un gardien. Leur grâce avait été refusée par le Président Pompidou.
Depuis lors, la guillotine a été reléguée dans les caves d'un musée, et la peine de mort a disparu de nos lois. Mais elle sévit encore dans d'autres pays, notamment aux Etats-Unis. Et la tentation d'y revenir n'a pas disparu de tous les esprits. Cette justice qui tuait, la voici à l'oeuvre dans ce livre. Il n'est pas inutile que de nouvelles générations, plus heureuses à cet égard que la nôtre, la connaissent.
R.B.
De Solon aux gilets jaunes, l'expérience maintes fois répétée dans l'histoire nous enseigne que l'injustice, lorsqu'elle dépasse certaines bornes, engendre inévitablement la violence et menace la paix, aussi bien entre les nations qu'en leur sein. La justice sociale n'est pas un supplément d'âme pour des idéalistes au bon coeur, mais un gage de stabilité pour des politiques réalistes. L'histoire peut-elle aussi nous apprendre ce qu'est la justice ? Ou bien ne nous laisse-t-elle voir que les funestes effets de son absence ?
Sept cents ans de crimes et châtiments.
Le crime fascine, passionne... et fait vendre. Or, depuis l'engagement de Voltaire dans l'affaire Calas et celui des " intellectuels " dans l'affaire Dreyfus, l'histoire et les historiens ont toute leur place pour enquêter sur cette " passion française ".
Du procès de Gilles de Rais à l'assassinat de Jacques Roseau - la dernière victime de l'Algérie française -, en passant par le procès du régicide Damiens, l'affaire des " chauffeurs " d'Orgères, celle de Joseph Vacher, qualifié de " Jack l'Éventreur français ", des soeurs Papin ou encore de la tuerie d'Auriol, c'est en somme à un voyage à travers sept siècles qu'invite cet ouvrage. Un retour sur des affaires, grandes ou petites, célèbres ou inconnues, oubliées ou mythifiées - du Moyen Âge à la Ve République - que relate avec brio l'équipe réunie sous la direction de Jean-Marc Berlière.
" Vous êtes derrière une barricade, moi je suis devant. Votre moyen d'action, c'est le désordre. Mon devoir, c'est de faire de l'ordre. Mon rôle est de contrarier vos efforts. Le mieux pour chacun de nous est d'en prendre son parti. "Georges ClemenceauL'acte XVIII des Gilets jaunes s'achève dans la désolation sur les Champs-Élysées. À l'Assemblée, certains s'interrogent sur la fragilité du régime. Une dépêche de l'AFP relève des " défaillances " dans le dispositif des forces de l'ordre. Le gouvernement veut reprendre la main... Le préfet de police Delpuech est alors limogé, et le président de la République fait appel à un homme réputé pour sa fermeté : Didier Lallement, préfet de région à Bordeaux. Il prend ses fonctions dans l'urgence et imprime immédiatement sa marque.
Toujours en uniforme, il s'installe dans une des salles de commandement, au milieu de ses hommes. Il ne mâche pas ses mots. On dit de lui qu'il est " impitoyable " et autoritaire. " Lallement, le nouveau préfet qui fait flipper les flics ", titre Libération qui parle d'une " reprise en main musclée de la préfecture ".
Pendant trois ans, il est aux premières loges de toutes les questions de sécurité, et au coeur du pouvoir. Ayant quitté ses fonctions, cet homme de conviction au service de la République accepte de parler. Stade de France, mouvements insurrectionnels, attentat à la préfecture, incendie à Notre-Dame, montée de la violence, trafic de drogue, relations avec le gouvernement...
Ce témoignage sans langue de bois est absolument inédit et passionnant.
Le journaliste Valentin Gendrot a passé quinze mois dans ce sas de la folie ordinaire. Il est allé à la rencontre des malades, des infirmiers et des médecins. Il a vécu de l'intérieur cet univers digne de Vol au-dessus d'un nid de coucou. Le récit saisissant qu'il en tire dévoile la face cachée de la société à travers le fonctionnement d'une structure où se concentrent tout son mal être et sa misère.
Gestion des cas difficiles, hospitalisations avec et sans consentement, irresponsabilité pénale, manque de moyens... Faut-il enfermer pour guérir ?
Une enquête terrible et nécessaire.
Valentin Gendrot, trente-quatre ans, est journaliste. Il a publié, sous pseudonyme, Les enchaînés, un an avec des travailleurs précaires et sous-payés (Les Arènes, 2017). Il est l'auteur du best-seller Flic, un journaliste a infiltré la police (éditions Goutte d'Or, 2020).
" Jamais nous n'avons été à ce point testés sur la difficulté de juger des faits sans faillir face à l'émotion de se venger. "" Jamais nous n'avons été à ce point testés sur la difficulté de juger des faits sans faillir face à l'émotion de se venger. " V13 est le nom du procès historique des attentats du 13 novembre 2015, qui ont tué 130 personnes et blessé des centaines d'autres à Saint-Denis et à Paris.
Une charge émotionnelle hors normes. Une salle d'audience construite pour l'occasion, un budget de 10 millions d'euros. 1 800 parties civiles, 1 300 blessés, 330 avocats, 20 accusés dont le plus connu, Salah Abdeslam.
Azzeddine Ahmed-Chaouch, journaliste à
Quotidien et Valentin Pasquier, dessinateur judiciaire pour
France Inter, Le Parisien et
Ouest France, ont couvert les 9 mois de ce procès. Ils ont assisté aux audiences, rencontré les victimes, les avocats, les parties civiles, les policiers et rapporté les propos de Salah Abdeslam.
Ils ont tout vu, tout entendu, tout noté. De la salle d'audience aux couloirs du Palais, en passant par les lieux privés réservés aux témoins.
Ce qu'il faut savoir sur la plus grande audience criminelle jamais organisée en France est dans cet ouvrage.
Au nom de notre histoire, de notre démocratie, de notre combat contre le terrorisme.
Elles sont neuf. Neuf femmes avocates que les projecteurs ignorent, préférant leurs confrères, les fameux « ténors du barreau ».
Chacune de ces avocates a, dans le coeur, un procès particulier, un de ceux dont on ne se remet jamais vraiment. Elles ont défendu Guy Georges, la famille d'Ilan Halimi, Bertrand Cantat, Charles Pasqua, un Premier ministre des Balkans, ou des anonymes accusés de matricide, d'agression sexuelle, de tentative de meurtre. Ces procès, ce qu'ils disent d'elles, elles le racontent pour la première fois.
Une passionnante plongée dans la psyché des grandes pénalistes qui confirme que la hauteur et la complexité d'un métier sont aussi une affaire de femmes.
L'ancien patron de l'antigang dévoile l'envers du décor du 36, quai des Orfèvres. Sans langue de bois, il dit tout. La vie d'Yves Jobic incarne l'histoire de la police parisienne. Dernier patron de l'antigang à l'ancienne, il a décidé de parler, et de tout dire. Emprisonné, puis blanchi et indemnisé, il a été nommé à la tête de la célèbre brigade de recherche et d'intervention, la BRI.
Il dévoile ici, sans langue de bois, tous les moyens utilisés par la PJ, à commencer par le recours aux indics, domaine dans lequel il a excellé pour pénétrer le milieu où se côtoient les plus grandes légendes de la pègre, les pires assassins, mais aussi certaines élites...
Dans un style net et percutant, l'ex-commissaire retrace les trajectoires
sanglantes des criminels qu'il a côtoyés, les unions et les conflits, les guerres de clans, mettant en scène Francis le Belge, les frères Hornec, parrains du puissant clan de Montreuil qui régna sur le milieu pendant les années 1990, ou encore Momo Amimer, le sérial braqueur.
Il revient sur les enquêtes les plus sensibles qui ont fait la une de notre
actualité : des opérations risquées aux surveillances sur le fil en passant par les infiltrations épiques et les arrestations périlleuses qui ont rythmé le quotidien du Quai des Orfèvres.
Vingt ans dans la colonne d'assaut du RAID.
Policier d'élite, Marc Verillotte a été de tous les combats. En 2012,
il est touché à la tête et à l'épaule par des tirs de Mohamed Merah.
En janvier 2015, il participe à la traque des frères Kouachi et à
l'intervention sur la prise d'otages de l'Hyper Cacher : c'est lui qui fait sauter une des deux portes pour permettre à ses coéquipiers de neutraliser le terroriste. Quelques mois plus tard, ce sont les terribles attentats du Bataclan...
En se confiant au grand reporter Karim Ben Ismaïl, Marco, comme on l'appelle, va droit au but. Ses mots fusent comme un tir en rafales. Il nous plonge au coeur de l'assaut. À chaque page, on sent l'odeur de la poudre, on entend claquer la culasse des armes, l'adré naline monte. Son récit nous permet de partager le doute et la colère de ceux
qui sont prêts à donner leur vie pour sauver la nôtre.
Mission après mission, en France et à l'étranger, Marco et ses frères d'armes ont construit leur légende et n'ont jamais aussi bien honoré la
devise du RAID : " Servir sans faillir ".
Tout pour décrocher son code en 2023-2024 !La pédagogie des Nuls associée au savoir-faire de Permisecole vous offre une méthode simple et efficace pour réviser le code de la route chez vous. La rédaction de l'ouvrage, totalement à jour et conforme à la législation en vigueur, a été confiée à des moniteurs et des formateurs diplômés du brevet d'aptitude à la formation des moniteurs.
Vous aussi, faites partie des nombreux candidats qui réussissent l'examen du code de la route chaque année !Découvrez comment :o Adopter une conduite sûre et responsable envers les autres usagers
o Mettre à jour vos connaissances sur les dernières évolutions du code
o Vous préparer et vous entraîner efficacement pour obtenir l'examen !
" Je suis une femme, je fais du pénal, j'exerce dans le 9-3, et alors ? "Dans les couloirs des tribunaux, on la surnomme " la lionne ". Clarisse Serre détonne à tous les niveaux parmi les avocats pénalistes. Quand ses confrères ont adopté le confort d'un cabinet parisien, elle préfère s'installer à Bobigny. Quand elle embrasse sa carrière dans le pénal, c'est pour défendre des délinquants violents ou des figures du grand banditisme. Comment une femme peut-elle trouver sa place dans cet univers brutal ? À force de ténacité, répond l'intéressée. Qu'elle évoque les affaires qu'elle a plaidées, sa vision du système judiciaire, ses doutes, ses combats, ou encore le féminisme, Clarisse Serre bouscule par son goût de la controverse et son franc-parler. Frondeuse, intrépide et incisive... Il existait des ténors du barreau - une diva est née !
Classée parmi les trente avocats les plus puissants de France par le magazine GQ, Clarisse Serre a su gagner le respect de ses confrères comme de ses clients, qu'ils soient petits délinquants ou criminels endurcis. Un rapport au réel brut et sans fard, qui n'est pas passé inaperçu puisqu'elle a été consultante pour la série phénomène de Canal Plus Engrenages.
La France connaît, avec les institutions de la Ve République, une démocratie stable depuis six décennies - fait rarissime dans notre histoire. Chacun doit connaître notre Constitution, pour comprendre comment le pouvoir est attribué et exercé, et pour se saisir des droits et libertés que chacun peut désormais invoquer.
Loin des idées reçues, ce livre commente notre texte fondamental, article par article, avec un mélange exceptionnel de rigueur et d'humour, de précision et d'esprt critique. Ainsi est-il devenu la bible des étudiants, des journalistes, des élus et, de plus en plus, des citoyens.
Guy Carcassonne a écrit ses onze premières éditions. Marc Guillaume a ensuite pris le relais pour faire vivre cette oeuvre fondamentale.
Guy Carcassonne (1951-2013)
Professeur de droit public à l'université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense.
Marc Guillaume
Conseiller d'État et secrétaire général du Gouvernement, il est aussi codirecteur de la revue Pouvoirs.
Pourquoi les actes les plus barbares sont-ils si souvent commis par les hommes les plus ordinaires ?
Un mari assassine brutalement la femme qu'il disait aimer ; une mère tue son enfant à la naissance ; un homme respectable participe à un génocide ; un petit délinquant prépare une tuerie. Cela suscite à chaque fois l'incrédulité et la stupéfaction de l'entourage et des médias. C'était « un homme sans histoire », « une jeune femme discrète », « un marginal sans grande envergure »...
Comment ces personnes basculent-elles dans la barbarie ? Quels sont les mécanismes psychiques à l'oeuvre pour que leur pensée se vide et que plus rien ne les retienne ? Quelles barrières émotionnelles et morales sont un temps franchies pour que surgisse l'impensable ?
Ce livre éclaire les conditions qui, d'étape en étape, conduisent à des actes aussi atroces. Il explore la clinique de la banalité du mal. Il nous semble incroyable de commettre de telles horreurs. Cela dépasse notre entendement. Pourtant, les cas ici présentés ne relèvent ni de la maladie, ni de la perversion, ni de la psychopathie. Autrement dit, ils nous ressemblent.
Une immersion totale dans le procès des attentats du 13-Novembre. Un récit captivant, émouvant et indispensable pour saisir les enjeux de ces dix mois historiques.Après les scènes d'horreur du Bataclan, des terrasses et du Stade de France, vint le temps de la justice. Au déferlement de violence répondirent les témoignages, les débats et les plaidoiries. Pendant dix mois.
Guillaume Auda s'est rendu quasiment tous les jours aux audiences du Palais de justice. Lui qui avait couvert en reportage l'émergence de l'État islamique, lui qui fut parmi les tout premiers journalistes devant le Bataclan le soir du 13 novembre 2015, puis à Molenbeek lors de la traque des terroristes, s'est totalement immergé dans ce procès historique.
Dans
Jeunes à crever, il fait le récit de ces dix mois en apnée, entre l'abjection sans âme du terrorisme et les insoutenables drames individuels. Avocats de la défense ou des parties civiles, rescapés et témoins privilégiés... Guillaume Auda suit au plus près différents protagonistes, dresse le portrait d'une génération frappée de plein fouet par les attentats, explore les coulisses du procès et tente de saisir l'âpre vérité qui se révèle au fil des jours. Il en tire une émouvante et fascinante comédie humaine, un document qui donne la parole à tous, qui ne tait ni les doutes ni la colère, pour livrer une vision juste, à hauteur d'hommes, de ce moment historique.
Voici, pour la première fois, une enquête complète sur la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), théâtre de la fameuse série Le Bureau des légendes. La DGSE n'a qu'un but : défendre les intérêts de la France. Pour cela, la loi l'autorise à " entraver " clandestinement, à l'étranger, les ennemis de notre pays. Si la Boîte, comme la surnomment ses 7 000 agents, baigne dans le secret, l'ouverture est très nette, et, paradoxalement, plus personne ne parle aujourd'hui de la DGSE sans évoquer sa spectaculaire vitrine, Le Bureau des légendes, que notre enquête éclaire d'un jour nouveau. Assassinats ciblés, infiltration croissante des services russes, chasse aux " taupes " chinoises, cyberguerre, opérations secrètes en Afrique..., autant d'histoires inédites, enfin révélées dans ce livre. C'est aussi le quotidien des agents secrets qui est dévoilé : de leur entrée dans le service, sur concours ou par contrat, à leur plongée dans l'espionnage sous une identité fictive - la fameuse " légende "...