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L'empathie est partout. Dans les manuels de développement personnel, dans les recettes de marketing et même dans la bouche de certaines personnalités politiques en quête d'éléments de langage. Mais, à trop l'utiliser, ce terme s'en trouve galvaudé. S'agit-il vraiment de ressentir les émotions d'autrui, de « se mettre à sa place » ? Les animaux en sont-ils capables ? Comment l'empathie peut-elle favoriser le burn out ou tourner à la manipulation ? Pour y répondre, les philosophes, les psychologues et les neuroscientifiques se sont longuement interrogés. Ils ont esquissé quelques réponses à travers la théorie de l'attachement ou le rôle possible de « neurones miroirs ». Dans leur sillage, Serge Tisseron s'emploie à explorer les diverses facettes de l'empathie et à lever un certain nombre de quiproquos. Il fait le point sur ses richesses, mais aussi sur ses limites, et nous éclaire ainsi sur cette compétence complexe et indispensable que nous pratiquons tous les jours sans même nous en apercevoir.
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Tout enfant grandit au milieu des secrets, simplement parce qu'il est confronté à des mots, à des mimiques et à des attitudes d'adultes dont il ne comprend pas le sens. Bientôt, il questionne. Parfois on lui répond, ou on lui sourit en lui disant qu'il le saura quand il sera plus grand. D'autres fois, ses questions suscitent chez ses parents des réactions de colère, de tristesse ou de gêne incompréhensibles. Ces réactions, qui sont les « suintements » d'un secret de famille, incitent l'enfant à penser qu'on lui cache quelque chose de grave, et l'invitent à le deviner tout en lui interdisant tacitement d'y parvenir. De cette injonction contra-dictoire naissent des troubles dans sa construction psychique : le traumatisme vécu et tu par la première génération « ricoche » sur la deuxième, voire sur la troisième. Pour en guérir, il faut commencer par accepter que ces secrets s'opposent moins à l'idée d'une Vérité qu'il faudrait découvrir qu'à la communication entre les membres de la famille. Et la première chose à dire à un enfant pour commencer à l'en libérer est : « Tu n'y es pour rien. »
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L'hypnose est un phénomène étrange. Ni sommeil ni éveil, elle est un état de conscience modifié, en d'autres termes : une transe. Pratiquée en psychothérapie, dans les blocs opératoires et autres lieux de soin, comment une transe pourrait-elle donc avoir des effets thérapeutiques ? Sa médiatisation, liée à l'hypnose de spectacle, renforce l'idée qu'elle produirait des comportements nouveaux, et même qu'elle pourrait révolutionner la vie. Est-ce exact ? A-t-on raison de s'intéresser autant à cette méthode ? Quel est son potentiel réel ? Et que nous dit la science de son fonctionnement ? Au carrefour entre psychologie, médecine et anthropologie, Antoine Bioy apporte des clés précises et dresse un tableau actuel pour tout comprendre des mystères de l'hypnose...
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La psychologie positive
Jérôme Palazzolo
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 11 Septembre 2024
- 9782715427549
Non, la psychologie positive n'est pas la pensée positive. Fondée officiellement comme discipline en 1998 par Martin E.P. Seligman, elle est une branche à part entière de la psychologie qui s'inspire de la psychologie expérimentale, des neurosciences et des sciences humaines. Son principe ? Identifier les facultés que nous pouvons développer en nous-mêmes pour être résilients et optimistes. Sa méthode ? Recueillir des données objectives et valider des hypothèses empiriques. Sa démarche est donc fondamentalement... positive ! La psychologie positive a bien sûr ses détracteurs. Le docteur Jérôme Palazzolo fait le point sur la question, cas concrets à l'appui, et montre, comme le dit Fabrice Midal dans sa préface, « comment cette approche a des vertus thérapeutiques profondes et peut aider non seulement chacun d'entre nous à nous orienter, à saisir nos priorités, mais aussi ceux qui sont en difficulté ou qui souffrent ».
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Comment aborder la psychologie jungienne, objet de tant d'opinions hâtives ou d'enthousiasmes mal fondés, sans dénaturer un parcours intellectuel résolument original ? « Mes oeuvres peuvent être considérées comme autant de stations de ma vie ; elles sont l'expression de mon développement intérieur... » Ainsi Carl Gustav Jung a-t-il tenu lui-même ensemble sa vie et son oeuvre, et ce jusqu'à sa mort. De sa complicité puis de sa brouille avec l'inventeur de la psychanalyse, jusqu'à la découverte déterminante du Yi King, des archétypes et de la permanence de l'archaïque, le présent livre en retrace fidèlement tous les tours et détours.
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Le mot « résilience » rencontre aujourd'hui un succès considérable. Pourtant, si elle constitue pour certains un véritable tournant dans la façon de considérer la psychopathologie, la résilience n'est pour d'autres qu'un habillage neuf désignant divers processus connus depuis longtemps : ceux qui permettent de résister à un traumatisme ou de se reconstruire après lui. Serge Tisseron analyse les raisons de l'attrait que la résilience suscite. Il expose son histoire, d'abord américaine, et pointe les divergences autour de ses définitions et de ses usages. Tantôt processus et tantôt trait de personnalité, sorte d'immunologie psychique ou méthode de prévention, la résilience connaît en effet de multiples déclinaisons et recouvre des conceptions variées, voire opposées.
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En découvrant l'EMDR (sigle pour eye movement desensitization and reprocessing, « désensibilisation et reprogrammation par mouvement des yeux »), Francine Shapiro a permis de traiter des traumatismes psychiques handicapants et jusque-là difficilement curables par les moyens médicamenteux ou psychothérapeutiques traditionnels. Associée aux thérapies cognitives et comportementales, cette psychothérapie repose sur la stimulation sensorielle, et notamment sur les mouvements oculaires. Aujourd'hui unanimement reconnue et recommandée, l'EMDR soigne les syndromes post-traumatiques dont souffrent les victimes de violences particulièrement éprouvantes. En se fondant sur des exemples concrets, Jacques Roques fait le point sur les origines, les méthodes et les protocoles de l'EMDR, et dégage quelques hypothèses théoriques pour en comprendre les soubassements neurobiologiques, qui restent largement méconnus.
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En 1907, Maria Montessori, l'une des premières femmes médecins d'Italie, ouvre une école d'un nouveau genre au service d'une vision inédite de l'enfant, envisagé comme une personne libre et épanouie, qui apprend spontanément. Sa méthode ? Une pédagogie qui respecte ce qu'est l'enfant, les étapes de son développement, ses exigences, ses besoins. Ce projet d'une éducation nouvelle, qui s'inscrit dans la promotion de la paix universelle et du progrès, repose sur trois piliers : une posture particulière de l'éducateur, un environnement préparé et un matériel pédagogique spécifique. Mais bien plus qu'une méthode, la pédagogie Montessori est un état d'esprit, qui ne se limite pas à une tranche d'âge ni à l'école, et dont les principes sont maintenant confirmés par des recherches en neurosciences et en psychologie du développement.
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Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
Anne-Hélène Clair
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 12 Juin 2024
- 9782715426269
Vérifier plusieurs fois que la porte est bien fermée, s'assurer cent fois que tout est bien rangé, se laver les mains sans cesse par peur de la contamination... Autant de pensées et de comportements répétés, difficiles à contrôler, qui s'accompagnent de beaucoup d'anxiété, et qui sont les symptômes de troubles obsessionnels compulsifs (ou TOC). Loin de la névrose obsessionnelle, le TOC est aujourd'hui reconnu comme une maladie à part entière par les manuels de santé mentale. Grâce aux neurosciences, nous savons désormais que plusieurs dysfonctions cérébrales en sont à l'origine. Les deux traitements de première intention, les médicaments agissant sur la sérotonine et les thérapies cognitives et comportementales (TCC), parviennent à traiter plus de la moitié des patients. Pour les autres, les chercheurs continuent de tester des dispositifs permettant de diminuer les symptômes, la souffrance et le handicap qui y sont souvent associés. La recherche progresse chaque jour pour mieux comprendre ce trouble, et ainsi mieux le soigner.
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L'emprise est aujourd'hui évoquée dès que l'environnement conjugal ou intrafamilial est le cadre de violences psychologiques. Sollicitée au quart de tour, souvent avec excès, cette notion suggère une intention de nuire en recourant à la violence, à de la maltraitance et au mépris de la dignité humaine. Pour mieux comprendre la relation d'emprise, Anne-Laure Buffet propose, au carrefour de la psychanalyse, de la psychologie, de la sociologie et de la philosophie, d'en définir les acteurs principaux, d'observer comment se construit une telle relation, les raisons pour lesquelles elle s'instaure et les différents contextes dans lesquels elle peut se développer plus favorablement. Quelles spécificités et quelles conséquences pour l'ensemble des protagonistes de cette violence singulière ? Où l'on verra que l'emprise n'est ni une fatalité ni une condamnation. Une démarche existe pour y mettre un terme qui, après avoir fait cesser cette entreprise d'appropriation, permet de se réparer et de se reconstruire.
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Le deuil est l'une des expériences les plus douloureuses que chacun peut affronter au cours de son existence. C'est également l'un des thèmes les plus tabous de nos sociétés occidentales, malgré l'engouement actuel que l'on observe, notamment aux États-Unis, pour tout ce qui a trait à la mort. Chez l'individu, la perte introduit un facteur de déséquilibre qui peut donner lieu à des souffrances physiques. C'est pourquoi la prévention de ces complications auprès des personnes à risque ou des sujets fragiles (comme les enfants) relève d'un devoir de solidarité sociale. Cet ouvrage insiste sur les nouvelles approches psychologiques et sociales du deuil, qui s'ajoutent au recours traditionnel aux professionnels.
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Les enfants hyperactifs (TDAH)
Gabriel Wahl
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 17 Janvier 2024
- 9782715422506
Les enfants et les adolescents hyperactifs ne sont pas seulement de joyeux tru-blions ou de doux rêveurs. Ils subissent aussi les tourments et les épreuves que ce trouble ne manque jamais de provoquer dans leur vie familiale et scolaire. Car, comme son nom ne l'indique pas, l'hyperactivité désigne non seulement un excès ou un désordre de l'activité, mais aussi l'association de trois types de troubles?: l'hyperactivité elle-même ou l'agitation, l'inattention et l'impulsivité. Gabriel Wahl présente l'hyperactivité ou TDAH (trouble avec déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité), en décrit les symptômes de l'enfance jusqu'à l'âge adulte, en interroge les causes. Il souligne aussi - des thérapies cognitives comportementales au traitement pharmacologique - l'importance d'une stratégie thérapeutique plurielle.
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« Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. » En ouvrant ainsi Le Mythe de Sisyphe, Camus dit qu'on se suicide quand on juge que la vie ne vaut plus la peine d'être vécue. Problème majeur de santé publique en France et dans de nombreux pays, ce phénomène est un défi pour la pensée. Comment aider ceux qui envisagent un geste désespéré ou qui l'ont tenté ? Quel rôle l'environnement social, familial et médical ont-ils à jouer ? Des stoïciens jusqu'aux travaux actuels, Nathalie de Kernier revient sur les diverses façons d'appréhender un problème éminemment existentiel. Par son expérience du terrain hospitalier et ses propres recherches, elle ouvre des pistes et s'appuie sur des exemples cliniques variés, dégageant ainsi des perspectives préventives et thérapeutiques. Sa démarche ? Se fonder sur la quête de sens qui anime toute vie humaine.
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La psychomotricite
Françoise Giromini-Mercier, Cecine Pavot-Lemoine, Suzane Robert-Ouvray, Anne Vachez-Gatecel
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 12 Juin 2024
- 9782715426207
Discipline paramédicale développée à l'origine pour les personnes présentant des troubles moteurs liés à des troubles comportementaux, la psychomotricité est une approche globale qui associe les fonctions corporelles à l'état psychique du sujet. Son champ d'action se déploie de la néonatalogie à la gériatrie. En s'appuyant sur des sciences biomédicales et humaines, la psychomotricité s'intéresse aux liens qui s'établissent dès la naissance - et pour la vie - entre le tonus musculaire, les perceptions, les émotions, les affects et les représentations. Elle aborde ainsi sous un nouveau jour la problématique de la dualité entre corps et esprit. Cet ouvrage se propose de faire découvrir une profession encore peu connue, de ses origines et ses concepts théoriques aux formations pour devenir psychomotricien diplômé d'État, en passant par l'étude de plusieurs cas cliniques.
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Les pratiques sportives, au travers des exigences qu'elles imposent aux pratiquants (recherche de la performance, stress compétitif, pression temporelle, difficulté de la tâche, etc.), suscitent des comportements souvent exceptionnels, dont l'élucidation justifie une investigation spécifique. Les recherches en psychologie du sport ont considérablement développé nos connaissances sur la motivation, l'anxiété, la gestion du stress, l'apprentissage ou encore la cohésion des groupes. De plus, les résultats de cette discipline ont montré l'importance, à côté d'une préparation physique, technique ou tactique, d'une préparation mentale dans le suivi des sportifs.
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« C'est à vous d'être lacaniens, si vous voulez. Moi, je suis freudien », déclare Jacques Lacan (1901-1981). C'est de s'être voulu - radicalement - « freudien » que son nom se retrouve homologué dans l'histoire de la psychanalyse et, au-delà, par les effets de ce geste, dans la pensée contemporaine, mise à l'épreuve de l'hypothèse de l'inconscient. Il s'agit ici d'introduire à et dans la « pensée-Lacan », celle des Écrits et du Séminaire, véritable work in progress par lequel s'accomplit son « retour à Freud » en une oeuvre à la fois complexe et vivante. À partir de la présentation systématique de ses catégories majeures (imaginaire/symbolique/réel, signifiant, « objet a »...) se trouvent restitués le mouvement de sa recherche et le remaniement inlassable de son écriture. Ainsi devient lisible le passage de Freud à Lacan.
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Qui n'a jamais entendu parler du complexe d'OEdipe ? Qui peut encore accuser la fatigue d'être la cause de nos lapsus ? L'oeuvre freudienne est l'une des plus importantes contributions intellectuelles du XXe siècle. Impossible d'en limiter les répercussions à la seule pratique de la psychanalyse. Elle a donné une consistance sans pareil à la phrase de Rimbaud : « Je est un autre. » De cette oeuvre, Jacques André extrait 100 mots comme autant de balises pour s'orienter dans une pensée en mouvement. Des mots qui sont tantôt des concepts (inconscient, refoulement...), tantôt des termes de la langue commune dont la psychanalyse a enrichi ou déplacé le sens (jalousie, mort, négation...). Et parfois des mots qui sont des noms dans la culture de l'homme Freud (Acropole, Hamlet, Léonard de Vinci...).
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Biographies revisitées, correspondances inédites, interprétations nouvelles... Le père de la psychanalyse continue de susciter toujours plus de publications et de controverses. En a-t-on tiré une meilleure connaissance de sa personne et de son oeuvre ? Qui se souvient vraiment de ce que nous devons à Sigmund Freud ? En laissant volontairement de côté les nombreux développements et les commentaires qui ont suivi, Jean-Michel Quinodoz nous présente dans toute leur fraîcheur et leur originalité les notions-clés découvertes par Freud. Il offre ainsi l'occasion de retourner à l'essentiel d'une pensée révolutionnaire qui, éclairant le travail clinique quotidien des psychanalystes, n'a rien perdu de sa portée.
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Hystérie, obsession, hypocondrie, phobie, angoisse... L'ensemble de ces notions renvoie à ce que l'on appelle « les névroses », c'est-à-dire des troubles psychiques qui provoquent la souffrance du sujet. Comment appréhender ce terme générique qui rassemble tant de maladies différentes ? Communément opposées aux psychoses, les névroses ont été identifiées au sein du savoir psychiatrique avant d'être théorisées par Sigmund Freud et la psychanalyse, pour finalement constituer un pan essentiel de la psychopathologie. L'abandon du terme par les classifications actuelles révèle, plutôt que leur disparition, leur redistribution parmi les troubles anxieux et confirme, indépendamment du paradigme théorique privilégié, leur actualité clinique et sociétale. Maxime Zaïdin se propose d'en éclairer les différentes formes pathologiques, mais également de montrer que la névrose se prête avant tout à penser le sujet, avec et au-delà de son symptôme.
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Dyslexiques, dysphasiques, dyspraxiques, dyscalculiques... Nombreux sont les enfants qui souffrent de ces troubles cognitifs que l'on regroupe de façon générique sous le préfixe « dys » ou l'acronyme TSLA (troubles spécifiques du langage et des apprentissages), et qui compromettent l'acquisition des savoirs fondamentaux. Avec parfois de graves conséquences sur leur future vie professionnelle et sociale. Comment les dépister ? Quels sont les traitements et les méthodes pour les surmonter efficacement ? Comment accompagner au mieux les enfants et leur famille ? Marie Wahl et Gabriel Wahl passent en revue un large éventail de dys, y compris les plus méconnus (dyschronie, dysmnésie, dysproprioception, etc.). Proposant des pistes et des exemples concrets, ils prouvent, à l'appui d'une solide expérience de terrain, que les troubles dys ne sont pas une fatalité.
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De toutes les conduites psychopathologiques, l'addiction est peut-être celle qui interroge le plus les limites entre le normal et le pathologique. La frontière entre ce qui relève des « mauvaises habitudes » et des vraies dépendances est difficile à tracer. Les addictions sont presque toujours des conduites relevant au départ de l'ordinaire, simplement déviées de leurs finalités initiales : boire, manger, jouer, acheter, travailler, se soigner, etc. Alors, tous dépendants ? Mathilde Saïet interroge le sens des addictions, analyse le mécanisme et les symptômes des plus courantes d'entre elles et propose une synthèse des différentes approches thérapeutiques possibles.
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Si la dépression est la plus connue de toutes les souffrances psychiques - au point que certains l'appellent encore le «?mal du siècle?» -, elle n'en reste pas moins paradoxalement la plus mystérieuse. Comment la définir?? L'enjeu est de taille, car plus vagues en sont les contours, plus nombreux sont les patients. L'industrie pharmaceutique l'a bien compris, qui tire profit de l'immense marché que représente aujourd'hui la consommation des antidépresseurs, en France comme dans le monde. D'où provient cette véritable épidémie?? La dépression serait-elle une maladie neurologique?? ou d'origine génétique?? Le contexte social et culturel joue-t-il un rôle dans sa propagation?? Autant de questions très actuelles qui, toujours sans réponses, semblent se rapporter au même désarroi dont les humains, face à la précarité de leur existence, souffrent depuis des siècles.
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Qui sont les pervers narcissiques ? Comment les reconnaître, déjouer leurs manipulations, se délivrer de leur emprise ? Depuis que l'expression existe, il semble qu'ils soient de plus en plus nombreux. Les domaines les plus variés s'intéressent à eux : l'éducation, le management, le marketing... Plusieurs décennies après l'invention du concept par Paul-Claude Racamier, Alberto Eiguer, l'un de ceux qui ont contribué à le populariser, jette un regard rétrospectif sur son évolution, en revient à ses fondements cliniques, psychopathologiques et thérapeutiques et en questionne la validité et l'efficacité. Il montre combien le diagnostic est opérant dans des situations jusqu'alors peu identifiées, déconstruit la rhétorique des pervers narcissiques et donne des clés pour ne pas tomber dans leurs filets.
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Napoléon et le bonapartisme
Arthur Chevallier
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 6 Janvier 2021
- 9782715403840
De quoi le « bonapartisme » est-il le nom ? À force d'en parler, on en oublierait presque celui qui lui a donné son nom. Les célébrations du bicentenaire de la mort de Napoléon sont l'occasion de revenir sur le destin et la doctrine politique de l'Empereur. Institutions, fonctionnement de l'État, organisation de la société... Arthur Chevallier brosse pour nous le tableau d'une période fondatrice de la France contemporaine. À partir d'une analyse inédite de l'Empire, c'est d'un siècle entre bruit et fureur qu'il retrace la fresque idéologique. Si le bonapartisme passe aujourd'hui pour une doctrine de droite parce qu'il est dans la continuité de l'expansionnisme français, dont les lointaines origines remontent à Louis XII, il s'inscrivait au départ dans le sillage des politiques menées par les gouvernements les plus à gauche : ce sont les nostalgiques de la Révolution française qui, à partir des années 1820, ont invoqué la mémoire de Napoléon pour restaurer les idéaux de 1789. Un essai revigorant qui montre que, pour autoritaire qu'il ait été, Napoléon n'en a pas moins été le fondateur de ce qu'on appelle aujourd'hui l'État de droit...