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Académie royale de Belgique
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La création de l'Euro
Philippe de Schoutheete
- Académie royale de Belgique
- 16 Mars 2016
- 9782803105335
De 1988 à 1998, pendant une décennie, le débat européen s'est concentré sur la création et la mise en place de l'Union économique et monétaire, avec une monnaie unique : l'euro. Longtemps cette ambition ancienne parut hors de portée. La faiblesse du système monétaire précédent, le contexte international et la volonté politique ont néanmoins permis d'aboutir. Les décisions prises à cette époque exercent leur influence aujourd'hui dans notre vie quotidienne. Établir ce que disaient les acteurs, ce qu'ils pensaient peut-être, ce qu'ils espéraient, ce qu'ils ont dit depuis, mérite notre intérêt.
Philippe de Schoutheete, diplomate belge, a été ambassadeur à Madrid, directeur général de la politique au ministère des Affaires étrangères puis représentant permanent auprès de l'Union européenne de 1987 à 1997. Il a participé à la rédaction du Rapport Tindemans, à la négociation de l'Acte unique et des Traités de Maastricht et d'Amsterdam. Il a été professeur à l'Université catholique de Louvain et au Collège d'Europe à Natolin. Il est membre de l'Académie royale de Belgique. -
Pic pétrôlier, pic gazier : sans cesse reportés
Jean-Pierre Schaeken Willemaers
- Académie royale de Belgique
- 18 Novembre 2015
- 9782803105137
Depuis de nombreuses années, on annonce régulièrement que les pics pétroliers et gaziers sont atteints. Pourtant, force est de constater qu'il n'en est rien. D'ailleurs, au lieu de pics, il faudrait plutôt parler d'adéquation entre production et consommation. La demande mondiale de pétrole et de gaz continuera d'augmenter durant un certain temps. Toutefois, les progrès technologiques et les considérations environnementales conduiront, à moyen terme, à une réduction progressive de la consommation. Pour satisfaire cette dernière, nous montrons que l'offre sera suffisante bien au-delà de 2050 grâce à la production des gisements existants, à l'optimisation de l'exploitation de champs anciens, à la découverte de nouveaux gisements ainsi qu'aux progrès technologiques (techniques de prospection, forages horizontaux, amélioration du taux de récupérations primaires, etc.). Les impacts des contraintes géopolitiques, économiques et autres sont également analysés.
Ingénieur électricien et mécanicien de l'Université de Louvain (UCL), Jean Pierre Schaeken Willemaers a commencé sa carrière comme enseignant dans cette même université. Il est, à présent, administrateur d'entreprises industrielles, membre de l'« advisory board » de l'Institut Thomas More (Paris) et Président du pôle énergie, Climat, Environnement de ce think tank. -
La démocratie, enrayée ? actes de colloque
Collectif
- Académie royale de Belgique
- 24 Décembre 2013
- 9782803103850
« La démocratie, enrayée ? ». Ainsi posée, la question générique portée par le colloque international tenu à l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles, les 30, 31 mai et 1er juin 2013, pouvait apparaître rhétorique. Elle se justifiait pourtant pleinement par la préoccupation des organisateurs de démarrer la réflexion au départ d'une perception largement partagée et contemporaine d'essoufflement du cadre démocratique institutionnel. Celui-ci fait face aux questions politiques, démographiques, économiques qu'impose l'agenda global d'une planète désormais mondialisée sur le plan de ses échanges commerciaux et humains, de ses flux d'informations, et mise au pied du mur de défis exigeant une entente de nature globale.
En définitive, le rôle ingrat de la démocratie serait de parvenir à se protéger à la fois de l'irresponsabilité et de la frilosité, en ressuscitant une vision de l'intérêt général. Cela ne sera guère facile et nécessite de réconcilier l'intérêt général et les intérêts particulier, les jeunes et les vieux, les employés et les ouvriers, les investisseurs et les travailleurs, et de dépasser cette rupture que Pierre Desproges moquait lorsqu'il nous disait que « la démocratie c'est aussi la victoire de Belmondo sur Fellini ou du top 50 sur Mozart ». Telle est la nouveauté de l'ère nucléaire et financière : la loi du plus grand nombre, que le même Desproges dénonçait parce qu'elle n'est que la loi de la médiocrité sur l'intelligence, s'efface finalement elle-même devant les devoirs que nous donnent ceux qui nous suivront, et dont nous n'avions pas été habitués comme espèce, jusqu'ici, à envisager que nos actions présentes pourraient les empêcher tout simplement de vivre. Ce qu'on nomme «
démocratie enrayée » pourrait bien préfigurer une bataille décisive entre ceux qui pensent à la prochaine élection et ceux qui parviennent à faire penser les citoyens à la prochaine génération. -
Les limites de la connaissance en sciences sociales
Michel Mouchart, Guillaume Wunsch, Federica Russo
- Académie royale de Belgique
- 15 Septembre 2015
- 9782803104956
La recherche des causes et des effets est pratique courante dans les sciences de la nature. Cette démarche repose le plus souvent sur l'expérimentation. Mais peut-on déduire des liens de causalité dans les sciences sociales, où l'expérimentation est souvent impossible ou contraire à l'éthique ? Cet ouvrage tente de répondre par l'affirmative, en examinant successivement la démarche causale dans les sciences, l'expérimentation et les méthodes d'observation, la modélisation et la validité des résultats scientifiques. La modélisation structurelle d'un point de vue statistique est mise en exergue comme une des méthodes permettant de proposer des liens de cause à effet dans les sciences sociales. L'ouvrage se termine par des réflexions sur les relations entre recherche scientifique et action politique.
Guillaume Wunsch est professeur émérite de démographie à l'Université catholique de Louvain et membre de la Classe des Lettres de l'Académie royale de Belgique. Michel Mouchart est professeur émérite de statistique à cette même université. Federica Russo est chargée de cours en philosophie des sciences à l'Université d'Amsterdam (Pays-Bas). Depuis quelques années, ces trois chercheurs, de disciplines différentes mais complémentaires, poursuivent ensemble une recherche sur l'explication et la modélisation causale en sciences sociales. Ils ont notamment publié les textes suivants. -
Deux figures de l'individualisme
Vincent de Coorebyter
- Académie royale de Belgique
- 15 Septembre 2015
- 9782803104871
L'individualisme est aujourd'hui une évidence partagée, à tel point que nous avons du mal à penser un avenir qui n'en constituerait pas un prolongement ou une modulation. Mais cette évidence a ses points aveugles, à commencer par le fait que l'individualisme constitue désormais une norme qui, paradoxalement, nous enjoint de nous affirmer librement. Surtout, l'individualisme constitue un modèle hétérogène : il a pris des formes très contrastées, et même franchement opposées, au cours des derniers siècles.
L'objectif de ce livre est de rendre le lecteur sensible à ce contraste apparu après la Seconde Guerre mondiale, à partir du travail de deux sociologues, David Riesman et Paul Yonnet, qui ont en commun d'avoir aperçu la profonde dépendance à autrui qui caractérise l'individu contemporain.
Vincent de Coorebyter est professeur de philosophie à l'Université libre de Bruxelles. Il est le président du CRISP (Centre de recherche et d'information socio-politiques), qu'il a dirigé pendant 15 ans. Spécialiste de Sartre et des questions de laïcité et de démocratie, il est membre de l'Académie royale de Belgique et codirige la revue Etudes sartriennes. -
Cléopâtre, usages et mésusages de son image
De Callatay Francois
- Académie royale de Belgique
- 15 Septembre 2015
- 9782803104932
Ah que ne l'eut-elle eu plus long, plus court, plus mignon ! La face du monde en eût été changée, disait Blaise Pascal. En vérité, ce qui a changé, ce n'est pas la face du monde mais son visage à elle, Cléopâtre. Femme et étrangère, longtemps évoquée à travers le seul prisme de ses vainqueurs, elle est le prototype du personnage dont l'image a toujours été altérée par les préjugés : une disgrâce pour elle et une jubilation pour l'historien d'art. Ce livre entend mettre en perspective les mille images de celle qui fut au propre la dernière reine d'Égypte et que sa postérité n'a cessé de faire grandir, ce qui a souvent rimé avec salir. Toujours - et de plus en plus - fortement sexuée, mais égyptianisée (voire africanisée), solitaire et dominatrice, l'image de Cléopâtre qui triomphe aujourd'hui dans l'imaginaire collectif s'est encore écartée de la réalité historique en même temps qu'elle paraît terriblement révélatrice de la société actuelle.
Archéologue et historien de l'art, spécialiste de l'histoire hellénistique, François de Callataÿ est chef de département à la Bibliothèque royale de Belgique, professeur à l'Université libre de Bruxelles et directeur d'études à l'École pratique des hautes études (Paris). Membre de l'Académie royale de Belgique (Classe des Lettres et des Sciences morales et politiques) et de l'Institut de France (membre correspondant étranger de l'Académie des inscriptions et belles-lettres), il est le lauréat du Prix Francqui 2007.