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Nil éditions
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Controverses ; universités, science et progrès
Axel Kahn, Valérie Pécresse
- Nil éditions
- 5 Mai 2011
- 9782841115594
Un débat droite-gauche, à un an de la présidentielle, sur l'université, la recherche, l'emploi... Et donc l'avenir de la France.
De prime abord, tout sépare les deux auteurs : leur formation, leur parcours, leur famille politique, leur expérience professionnelle, leurs fonctions actuelles et plus de vingt ans d'âge... L'une est de droite, l'autre de gauche. Pourtant, ils ont au moins un point commun : leur passion pour l'université. En tant que ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse s'est attelée à une réforme à haut risque qu'elle entend, contre vents et marées, mener à son terme. En tant que président de l'université Paris-Descartes, Axel Kahn se place à la pointe de la mise en oeuvre de cette réforme qu'il approuve dans sa philosophie tout en en contestant certains aspects et certaines méthodes. C'est à un dialogue parfois vif que nous invite ainsi cet ouvrage, où plusieurs sujets de fond sont abordés : réformes, diplômes, emplois, révoltes, recherche... En cette période où la notion de progrès est souvent attaquée, ces deux responsables s'interrogent sur l'avenir de nos enfants, à travers l'éducation poussée qui pourra leur être donnée... ou non. Et s'affrontent sur certains objectifs de cette éducation. " N'oublions pas l'humanisme ", dit Axel Kahn. " N'oublions pas la nécessité d'allier connaissance et croissance, invention et innovation pour nos entreprises ", dit Valérie Pécresse. S'ils se rejoignent sur l'absolue nécessité de garantir la bonne santé des universités et " éviter la fuite des cerveaux ", ils n'ont pas forcément les mêmes priorités : " La question de savoir quelles seront les utilisations des moyens conquis par la raison humaine est majeure ", insiste ainsi Axel Kahn lorsque la ministre, se situant dans une tradition gaulliste, rappelle que " 22 milliards d'euros sont investis pour développer l'emploi et pour des raisons économiques ". Éthique et politique au coeur des bouleversements économiques et de la mondialisation. -
Dans la veine du succès du Journal intime de Jacques Chirac, Christine Clerc s'approprie cette fois la plume de Nicolas Sarkozy pour faire le portrait décapant du plus célèbre hyperactif de France.
De mai 2005 à juillet 2009, du référendum au malaise vagal, Christine Clerc retrace de l'intérieur les quatre années trépidantes et la marche au pouvoir de Nicolas Sarkozy. L'ascension irrésistible du futur chef de l'État est vécue comme autant de guerres gagnées, d'ennemis vaincus : Villepin doit se retirer dans la course à la présidence, Ségolène Royal est largement battue, Fillon est muselé. Mais reste encore au mégalomane qu'il est à se mesurer à Obama, à de Gaulle, au monde !Ce livre est un tour de force, car il est à la fois une chronique passionante de la vie politique française (affaire Clearstream, bataille de la présidentielle, gouvernement Fillon...), une galerie de portraits hauts en couleur (Cécilia, Villepin, Ségolène, Chirac, Rachida, Carla...) et un journal intime qui s'approche au plus près des vérités de l'âme de cet homme gêné par son physique, passionné par les femmes, obnubilé par la figure absente de son père et qui n'a de cesse de prouver au monde entier sa puissance et sa réussite.Les confessions que l'auteur a obtenues de l'entourage du Président permettent de cerner comme jamais sa personnalité hors normes. Le parti pris de Christine Clerc d'écrire à la première personne donne au livre un ton unique. Le style inimitable du Président permet toutes les audaces et dévoile un Sarkozy intime sous un jour inédit. -
La France est un grand pays d'avenir, capable de retrouver les voies d'une vraie croissance, sans laisser personne sur le bord du chemin. Tel est le message de l'homme politique.
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On le traite de réac à longueur de journée et il adore ça ! Éric Brunet, élevé dans une famille de gauchistes, nous raconte avec un humour ravageur sa vie à contre-courant, sa vie de réac.
Hier, on l'accusait d'être de droite. Aujourd'hui, on le traite de réac. Pas une semaine sans que sa mère, un de ses collègues de France 3 ou même son vieil ami Antoine (passé de l'anticommunisme au libéralisme) lui fasse sentir qu'il n'est pas en phase avec son temps, qu'il est has been, du passé, dépassé, antimoderne, voire beauf. Bref, un réac. Mais Éric Brunet en est fier ! Oui, il est un réac. Il l'a toujours été, et en sera toujours un ! Adolescent, il préférait le style enflammé des hussards au catéchisme des cours de français sur Zola, et les récits épiques des grandes batailles de l'histoire de France aux concerts de charité. Adulte, il cultive l'anglophobie, la haine du marketing, une haute idée de la France, et le goût de la provocation. Éric Brunet est né dans une famille de gauchistes militants (grand-père à la SFIO, mère prof de gauche, soeur encartée chez Besancenot). Il est devenu borgne le soir du 10 mai 1981 quand son père a débouché le champagne, et il s'est construit en réaction à cette France convertie au prêchi-prêcha moderno-progressiste qui l'ennuie. Quand on a à ce point une vie à contre-courant, écrire son autobiographie revient à signer un pamphlet. C'est ce que fait Éric Brunet avec un humour ravageur. Attention, réac sympathique !