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C'est un événement. Simone Veil accepte enfin de se raconter à la première personne.
De son enfance niçoise dans une famille juive complètement assimilée, et de sa déportation à Auschwitz avec sa mère et l'une de ses soeurs en mars 1944, jusqu'à ses fonctions les plus récentes, elle a su s'imposer comme une figure singulière et particulièrement forte dans le paysage politique français. Femme libre s'il en est, elle a exercé le pouvoir sans jamais le désirer pour lui-même mais pour améliorer, autant qu'elle l'a pu, les conditions de vie de ses concitoyens : à l'administration pénitentiaire, puis au ministère de la Santé dans le gouvernement Chirac sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing - c'est là qu'elle fait voter, contre son camp, la loi sur l'IVG ; à la présidence du Parlement européen, où elle se montre capable de tenir tête au Premier Ministre français, Raymond Barre ; comme ministre des Affaires Sociales, de la Santé et de la Ville dans le gouvernement dirigé par Balladur et présidé par François Mitterrand ; au Conseil constitutionnel ainsi qu'à la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Fidèle à ce qu'elle estime être la fonction des rescapés des camps de la mort, elle a témoigné, chaque fois qu'elle l'a pu, en France comme partout, de son expérience d'Auschwitz.
Mais cette femme de mémoire n'est jamais nostalgique, jamais passéiste, elle n'a souci que du monde de demain, celui qu'elle lèguera à ses petits-enfants et à ses arrière-petits enfants dont la place est grande dans sa vie.
Elle a beaucoup voyagé, rencontré la plupart des « grands » de ce monde, vécu de près les événements majeurs du XXe siècle. Elle en parle sans forcer sa voix, mais on l'entend. -
L'art de perdre en politique : De Giscard à Macron, les politiques face à l'échec
Elizabeth Martichoux, Catherine Mangin
- Stock
- Essais - Documents
- 23 Octobre 2024
- 9782234093515
« L'échec ? Ce n'est pas cela l'important » disait François Mitterrand qui s'y reprit à trois fois pour entrer à l'Élysée. « Le plus important, c'est ce que nous en faisons. » Les politiques perdent plus souvent qu'ils ne gagnent et la chute peut être cruelle. Quelles leçons en tirent-ils, ces hommes et ces femmes sanctionnés par la défaite ? Pourquoi remontent-ils sur le cheval à peine tombés, quitte à prendre une nouvelle « tôle » retentissante ? Qui a craqué ?
Élizabeth Martichoux et Catherine Mangin retracent ces parcours accidentés. Celui de Macron, le vainqueur-vaincu, apprenti sorcier de la Ve République ; ceux de Giscard et Jospin, mauvais perdants, de Sarkozy et Bayrou, durs au mal, de Le Maire sérieusement ébranlé ; il y a encore Mélenchon et Le Pen qui se nourrissent de leur défaite, Hidalgo et Pécresse qui font sombrer leur camp. Et les échecs de Valls, Royal, Copé, Raffarin, Bertrand...
En les regardant tomber - et se relever -, en s'arrêtant sur la défaite qui souvent révèle les caractères, c'est aussi une certaine pratique de la vie politique française qui apparaît dans ce livre. -
Le mur énergétique français : Le rapport accablant sur 30 ans d'erreurs politiques
Antoine Armand
- Stock
- Essais - Documents
- 7 Février 2024
- 9782234096424
Après vingt ans passés dans l'illusion de l'abondance, La France se heurte à une importante crise énergétique. Et si l'hiver dernier la catastrophe a été évitée de justesse, pourra-t-on en dire autant les prochaines années ?
À l'automne 2022, Antoine Armand est nommé par l'Assemblée nationale rapporteur de la Commission d'enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France. Pendant cinq mois, la Commission auditionne tour à tour les principaux responsables politiques et énergétiques des dernières décennies.
Ce rapport, Antoine Armand nous en propose une version condensée et remarquable de clarté. Il dénonce, avec véhémence, franchise et impartialité, les erreurs qui ont été commises, les querelles futiles et les occasions manquées. Sa conclusion est sans appel : nos besoins actuels sont bien supérieurs à ce que nous sommes capables de produire en énergie décarbonée. Une trop forte dépendance aux énergies fossiles et à la géopolitique, une libéralisation dommageable du marché électrique et la dépréciation de la filière nucléaire ont grandement fragilisé le système énergétique français. L'alerte est lancée, il faut mettre fin à trente années d'errements ou bien foncer droit dans un mur énergétique.
L'auteur propose aussi des clefs, des pistes et des solutions. Changer nos usages, adapter nos besoins. Renouer avec la réalité technique. Relever le défi industriel le plus important du siècle. Et, à l'horizon 2050, atteindre la souveraineté électrique. -
L'homme politique, moi j'en fais du compost
Mathilde Viot
- Stock
- Essais - Documents
- 25 Mai 2022
- 9782234093362
« Arrivée à l'assemblée nationale avec des idéaux, j'ai déchanté dès le premier café avalé (3,60 euros en face du Palais Bourbon). Machisme, violence, silence, rapports de domination : le Parlement reproduit les hiérarchies qui écrasent les femmes et les minorités. » Comme collaboratrice d'élus, Mathilde Viot était aux premières loges pour voir le pouvoir masculin à l'oeuvre. Son livre au ton mordant et vif est un récit de l'intérieur, nourri d'anecdotes, de scènes vues... et de colère. Elle y décortique cette masculinité hégémonique et toxique pour notre démocratie et analyse la façon dont l'institution tout entière est tournée vers la dissimulation de la violence qu'elle génère. Alors, autant s'en débarrasser ! Car la politique a tout à gagner à une redéfinition féministe et écologiste de ses codes.
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Édition enrichie de trois chapitres inédits, où François Hollande évoque l'avenir de la gauche, la place de l'écologie et la question européenne.
Pour la première fois depuis qu'il a quitté l'Élysée, François Hollande s'explique. Il tire les leçons humaines et politiques d'une expérience unique.
Comment vit un président au jour le jour ? Comment tranche-t-il dans le feu de l'action ? Comment agit-il sur la scène internationale ? Comment a-t-il décidé, pour redresser le pays, d'encourir l'impopularité et l'incompréhension parmi les siens ?
Face aux épreuves qui ont ensanglanté notre pays, il donne ses sentiments intimes et nous fait partager, par les portraits saisissants des principaux dirigeants du monde, les défis majeurs de la planète. Il livre des vues aiguës sur la crise
que traverse la démocratie européenne et sur l'avenir de la gauche réformiste.
Dans sa vie publique, comme dans les replis de sa vie privée, sans impudeur mais sans faux-fuyant, il confesse aussi ses regrets. Il révèle enfin les raisons qui l'ont conduit à ne pas se représenter et détaille les relations complexes qu'il entretient avec Emmanuel Macron.
Un document rare sur l'exercice du pouvoir que tout citoyen et tout lecteur curieux de l'expérience humaine des grands dirigeants lira avec passion. -
« Pourquoi m'avoir exclue de leur histoire ? Voulaient-ils m'épargner le rôle asservissant de gardienne du temple ? Ou était-ce parce que je ne me montrais pas à la hauteur de la légende ? La culpabilité du rescapé les empêchait-elle de se
confier ? D'un commun accord, ils ne tenaient pas à me relier à leur passé. J'aime à croire qu'ils voulaient m'en protéger. »
Fille de Régis Debray et d'Élizabeth Burgos, dont l'aventure commune a toujours gardé sa part de mystère, l'auteur les raconte, comme les héros d'un film d'aventure au scénario romantique, parfois dramatique. De Saint-Germain-des-
Prés à Fidel Castro, le Che, les geôles boliviennes, la France de Mitterrand, la grande histoire est intimement mêlée à la leur, celle d'un couple, et d'une enfant, ensuite. Comment se construire entre ces monstres sacrés dont le combat politique et intellectuel fut l'unique obsession ? Avec la distance d'une historienne et la curiosité d'une fille, le regard d'une génération sur la précédente. -
Un président ne devrait pas dire ça...
Gérard Davet, Fabrice Lhomme
- Stock
- Hors collection littérature française
- 12 Octobre 2016
- 9782234075276
Un président ne devrait pas dire ça... »
Cette phrase, François Hollande nous l'a lâchée, un jour d'exaspération. Il s'agaçait, alors, de voir la presse ausculter de trop près sa relation avec ses femmes, Ségolène, Valérie, Julie...
Nous avons passé cinq années dans le sillage du chef de l'État, en sa compagnie, sans conseiller, sans témoin. Juste lui et nous. Avec une double exigence : pas de langue de bois, encore moins de propos « off the record ». C'était la condition impérative. Pas de relecture, non plus, de ses « confessions », évidemment, et le recueil de confidences de ses proches : Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Stéphane Le Foll...
L'idée, née en 2011, était d'écrire la suite de Sarko m'a tuer, livre dans lequel nous décrivions un pouvoir sarkozyste flirtant avec la ligne jaune. Hollande avait juré qu'il prendrait le contre-pied de son meilleur ennemi, encore fallaitil le vérifier.
Pour cela, nous avons plongé au coeur du pouvoir élyséen, exploré la face cachée de la présidence. Ou plutôt du président. Nous l'avons confronté à ses contradictions, questionné sur sa vie privée, sa politique économique, ses promesses non tenues, sa vision de l'islam, de l'extrême droite, des écologistes, de Macron... Et de Sarkozy bien sûr.
Une immersion inédite dans le cerveau d'un homme de pouvoir qui s'est confié avec une franchise parfois déconcertante, revisitant les moments forts d'un quinquennat aux allures de chemin de croix, dont nous révélons les secrets. Ni censure, ni autocensure. Jamais un responsable politique, a fortiori un président de la République, ne s'était livré avec une telle liberté de ton. Plusieurs fois, il nous a dit : « Il se trouve que je suis président... » Comme s'il n'y croyait pas. Le président « normal » a accouché d'une présidence anormale.
Il n'aurait pas dû « dire ça » ? Pas sûr.
En tout cas, nous, nous devions l'écrire. -
Voyage au bout de la gauche : des guerres fratricides à la Nupes, la folle histoire d'une renaissance
Laurent Telo
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- 2 Novembre 2022
- 9782234090675
Voici le récit, de l'intérieur, d'un an de haines sanglantes, de règlements de comptes toxiques et de tractations secrètes qui ont failli tuer la gauche. Les électeurs ont assisté, médusés, à la bérézina d'Anne Hidalgo et au fiasco de la campagne 100 % non recyclable de Yannick Jadot. Le journaliste Laurent Telo en raconte les dessous : la guerre intérieure qui précipite le Parti socialiste au bord du précipice, les implacables trahisons qui font vaciller les écologistes, mais aussi les frénésies politiques d'un Jean-Luc Mélenchon aux irrépressibles tentations hégémoniques...
Ce livre aurait pu être le faire-part de décès d'une gauche expirant sous le poids de ses divisions morbides et de la macronie triomphante. Avant le coup de tonnerre de la Nupes. Voici le journal de bord d'une folle histoire qui s'est jouée dans les coulisses, celle d'une renaissance politique. -
Quand on exerce les plus hautes responsabilités d'État, comment vit-on l'une des plus graves crises traversées par le pays, celle de l'année 2016 ? Comment fait-on face aux attentats les plus violents (Nice, Saint-Étienne du Rouvray) et aux tensions sociales les plus vives (manifestations contre la loi travail, mouvements dans la police...) ? Comment aide-t-on le pays à surmonter l'épreuve ?Dans un récit prenant livré dans un entretien sans concessions avec le journaliste François Bazin, Bernard Cazeneuve retrace au plus près ces événements dramatiques, vécus au coeur du pouvoir, quand chaque décision engage la vie de la nation, de ses citoyennes et de ses citoyens.Après Chaque jour compte et À l'épreuve de la violence, Le Sens de notre Nation est le troisième et dernier tome du récit du passage Place Beauvau et à Matignon de Bernard Cazeneuve. Témoin privilégié des arcanes de la politique, l'ancien Premier Ministre raconte aussi les coulisses des grandes manoeuvres et des petites trahisons qui ont précédé l'élection présidentielle et le renoncement de François Hollande à sa propre candidature. Ce récit précis et riche en révélations permet de comprendre les défis auxquels l'État et la société française ont été confrontés, les ressorts qui furent alors ceux de la Nation pour affirmer sa résilience et les fractures révélées par les évènements de l'époque et qui demeurent, aujourd'hui encore, comme autant de défis. Tourné également vers l'avenir, Bernard Cazeneuve donne sans faux-semblants sa vision de la politique. Ses choix concernant l'avenir de la gauche sont pleinement assumés comme la nécessité pour elle de renouer avec la culture de gouvernement, c'est-à-dire avec une exigence de vérité face aux enjeux auxquels la Nation est confrontée et d'ardeur républicaine face aux risques de fragmentation de la société française.
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Exigez ! un désarmement nucléaire total
Stéphane Hessel, Albert Jacquard
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- 4 Avril 2012
- 9782234073883
Au moment où la question du nucléaire civil devrait occuper une place de choix dans la campagne électorale, elle n'est pas vraiment débattue par les principaux candidats. Or, à celle-ci est étroitement liée la question du nucléaire militaire, qui, loin d'être une réflexion réservée aux stratèges, nous concerne tous. Stéphane Hessel et Albert Jacquard conjuguent leur voix pour lancer un appel au désarmement nucléaire total, en complément d'un état des lieux établi avec l'Observatoire des armements. Parce que l'existence de ces armes menace le destin de l'Humanité. Parce que les arsenaux du monde entier contiennent l'équivalent de 60 000 bombes de la puissance de celle d'Hiroshima. Parce que l'Iran, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord détiennent ces armes dans un contexte géopolitique d'une extrême fragilité. Parce que l'avènement de l'ère nucléaire militaire, toute force de dissuasion, tout équilibre de la terreur, sont devenus de tragiques illusions. Parce qu'il n'est pas trop tard, et qu'une prise de conscience et une sensibilisation du public s'imposent.
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« Je n'aime pas les communistes parce qu'ils sont communistes ;
je n'aime pas les socialistes parce qu'ils ne sont pas socialistes ;
et je n'aime pas les miens parce qu'ils aiment trop l'argent. »
Charles de GaulleC'est un nouveau discours de la servitude volontaire. Mais pas un Contre'un comme celui qu'écrivit La Boétie : le tableau d'une époque et un réquisitoire contre une bourgeoisie française aussi bête et borgne qu'en 1830 et en 1851.
Que se passe-t-il dans ce cher et vieux pays pour qu'on accuse les pauvres d'être coupables de leur sort, pour que le travail, ce mal nécessaire, soit tenu pour une valeur, pour que le serpent de Mai 68 se morde la queue et que la culture soit rangée au rayon des biens de consommation ?
Un homme à la tête de l'État incarne aujourd'hui le nihilisme d'une hyperclasse sans attaches et sans territoire qui voudrait oublier que l'homme est un animal social et que le lien compte plus que le bien. Il ne sera pas nommé dans cet exercice de style dont la violence vise d'abord les idées : le poisson pourrit toujours par la tête. Il faut qu'il parte ne révélera aucun petit secret caché : il fera entendre le hurlement de bouledogue vivisectionné d'un écrivain non-conformiste. -
Ils sont enseignants, conseillers Pôle Emploi, postiers, électriciens/gaziers, forestiers, hospitaliers, psychiatres, chercheurs, magistrats, policiers... Ils ne feront pas le « sale boulot » qu'on exige d'eux depuis que Nicolas Sarkozy a lancé la plus grande opération de déconstruction et de privatisation des services publics jamais menée.
Face à une politique d'asphyxie programmée qui érige en norme la course au chiffre et au rendement, l'évaluation et la compétition, le fichage et la répression, et qui menace les droits fondamentaux et la cohésion sociale, de plus en plus de professionnels refusent de voir leurs organismes transformés en machine à faire des actes et du cash, leur métier dénaturé et leur éthique piétinée.
Constatant la souffrance, la perte de sens et la régression qui en résulte pour eux comme pour les usagers, Ils mettent en oeuvre, seuls ou avec leur syndicat, diverses stratégies de résistance : désobéissance collective proclamée, opposition souterraine, insoumission, freinage subversif.
Ce livre, construit comme un abécédaire, s'adosse à une enquête de terrain : il donne à entendre des témoignages bouleversants d'hommes et de femmes pris dans la tourmente du saccage de leur mission de service public, qui veulent la défendre envers et contre tout au nom du bien collectif, des valeurs républicaine et du pacte social hérité du programme du Conseil national de la Résistance. -
Histoires d'une nation
Carl Aderhold, Françoise Davisse
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- 6 Novembre 2019
- 9782234089143
Aujourd'hui, un quart de la population française trouve ses racines à l'extérieur du territoire. Ce sont les enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants d'hommes et de femmes qui ont joint leur destin à celui de la France. Leurs romans familiaux tissent le récit d'une histoire nationale revisitée, reliée à celle du monde et de ses soubresauts.
De la IIIe République traumatisée par la Commune et sa répression, moment auquel fut décidé de bâtir une véritable nation française, aux deux Guerres mondiales du XXe siècle ; des Trente Glorieuses triomphantes aux tumultueuses années 2010, ce livre brosse le portrait d'un pays qui s'est toujours construit sur l'altérité, avec elle, parfois contre elle.
Que ce soit à l'époque des colonies ou aujourd'hui, la France n'a jamais cessé de chercher au-delà des frontières sa main d'oeuvre et les ressources qui lui faisaient défaut, tout en inspirant par sa devise, « Liberté, Égalité, Fraternité », l'espoir d'une vie meilleure aux hommes et aux femmes nés ailleurs.
D'Alain Minc à Benjamin Stora, d'Emmanuel Ungaro à Ramzy, en passant par Michel Cymès, Djorkaeff, Cali, Michel Drucker, Camelia Jordana et autant d'anonymes, les descendants d'Italiens, d'Espagnols, de Polonais, d'Arméniens, de Russes, d'Algériens, de Marocains, de Cambodgiens et de Chinois, célèbres ou non, nous racontent leurs histoires familiales et nous entraînent dans leurs destins tantôt flamboyants, tantôt tragiques - toujours humains. Avec en creux une question : de quoi parle-t-on vraiment lorsqu'on parle de la « nation française » ? -
Macron, les leçons d'un échec : comprendre le malheur français II
Marcel Gauchet, Eric Conan, François Azouvi
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- 6 Octobre 2021
- 9782234084803
Le « dégagisme » qui s'est exprimé avec l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République a résulté de la prise de conscience d'une impasse française imputée à ses prédécesseurs et concurrents. Il a incarné la promesse d'y échapper. Cela donne au bilan de son action une portée particulière. Dans quelle mesure est-il parvenu à se saisir des causes de ce malaise et à y remédier ?Dans la ligne de l'analyse développée dans Comprendre le malheur français, ce livre analyse les réussites et les échecs d'un quinquennat pas comme les autres.
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Anti-Macron ; lettres politiques 2017-2020
Laurent Joffrin
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- 23 Septembre 2020
- 9782234090989
On dit parfois la politique ennuyeuse : rien de plus faux. À l'heure des réseaux et de l'info en direct, elle n'est que surprises et rebondissements, embardées et retournements. Pourquoi en laisser le récit à l'image et au son ? L'écrit ne perd pas sa fonction dans cette histoire trépidante, s'il allie rapidité et pertinence.
Journal des innovations, Libération pouvait accueillir, mieux que d'autres journaux, les lettres politiques quotidiennes en ligne qui conteraient jour après jour l'histoire de ce macronisme inédit et virevoltant, irrésistible dans son ascension, si faillible dans son déclin. Et pourquoi s'ennuyer ? Le théâtre politique est plus souvent une comédie qu'une tragédie. Cette drôlerie, cette ironie des destins, ces sarcasmes du sort devaient tisser le récit autant que les épreuves et les drames, qui n'ont pas manqué non plus.
Ce livre, où le rythme quotidien oblige à la légèreté et à la réflexion mêlés, est celui d'un éditorialiste critique à qui on a lâché la bride, assorti d'une postface qui tire les leçons de trois ans de révolution politique, de révoltes sociales et de destins brisés ou magnifiés.
Devenue culte, la « Lettre politique », écrite quotidienne par Laurent Joffrin depuis 2017 sur Libé.fr, est lue par plus de 60 000 lecteurs. -
Je dois vous dire : nos droits sont en danger
Jacques Toubon
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- 4 Mai 2022
- 9782234093171
Inspiré par son expérience politique exceptionnelle, Jacques Toubon prend la parole pour nous alerter sur la dérive des valeurs de la République. Les tentations identitaires envahissent le débat, crispent les votes et menacent notre socle de l'Etat de Droit : le temps est venu de la lucidité et de la mobilisation.Jacques Toubon a été député et maire du XIIIe arrondissement, garde des Sceaux, ministre de la Culture et de la Francophonie, et, pendant six ans, il a exercé la mission de Défenseur des Droits, institution indépendante qui protège les droits des citoyens.En tant que Défenseur des Droits, il a combattu les discriminations qui sclérosent la France et permis des avancées juridiques majeures. Le travail qu'il a conduit pour l'égalité de tous dans la société et devant la loi est plus que jamais d'actualité.Ses convictions fortes en faveur de l'immigration : elle est et a toujours été une chance pour notre pays à grâce à la force assimilatrice des valeurs républicaines. Mais aujourd'hui l'universalité des droits de l'homme, l'idéal républicain de mixité des sexes et des classes sont battus en brèche an nom des communautarismes. L'identité est devenue une valeur plus forte que l'égalité, et elle se glisse partout : dans le repli nationaliste, dans les mouvements identitaires, et jusque dans les luttes contre les discriminations, aussi paradoxal que cela puisse être. L'école, dans ce contexte, peut-elle encore jouer son rôle d'intégration?Cette mutation idéologique menace les fondements de la démocratie et de la République française. Jacques Toubon n'est jamais défaitiste, gardant en tête cette phrase de Saint-Exupéry : « Nul ne peut se sentir à la fois responsable et désespéré. » Il est encore possible de se ressaisir et de se tourner avec espérance vers l'avenir. Il s'agit de restaurer le principe qui gouverne notre constitution : le respect des droits et des libertés individuelles. Mais aussi de construire la solidarité des souverainetés.
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Chaque jour compte ; 150 jours sous tension à Matignon
Bernard Cazeneuve
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- 18 Octobre 2017
- 9782234084629
Nommé au poste de Premier ministre à la veille d'une campagne présidentielle inédite, Bernard Cazeneuve verra se produire de multiples événements
que l'on n'attendait pas.
Lorsque le temps d'un gouvernement est contraint, lorsque le contexte historique est singulier, l'engagement ne se compte pas en mois ni le dévouement en semaines. L'engagement et le dévouement ne cherchent pas la récompense.
Ils s'estiment en réformes poursuivies, en actions menées, en progrès accomplis. Chaque jour compte alors, et le temps limité donne à l'exercice de l'État un supplément de densité.
Écrit avec élégance et finesse, ce livre est le récit de ces cent cinquante jours trépidants, vécus au coeur de la machine Matignon. -
à l'épreuve de la violence ; Beauvau avril 2014-décembre 2015
Bernard Cazeneuve
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- 9 Octobre 2019
- 9782234082977
« Au moment où j'entre Place Beauvau, je ne sais pas à quel point je resterai marqué, à tout jamais, par la succession des tragédies qui viendront endeuiller le pays, en donnant au ministère de l'État, sa dimension de citadelle profondément humaine.
Dans mes pensées, le pressentiment des heures sombres à venir a laissé place, peu à peu, aux certitudes. La question n'est plus de savoir si les éléments se déchaîneront, ou si par miracle nous serons épargnés, mais bien de deviner quand le tonnerre grondera, après que la foudre se sera abattue sur nous. »B. C.
Confronté au quotidien à toutes les violences - terroriste, verbale, psychologique -, Bernard Cazeneuve a dû tenir le cap et rassurer les Français. Mais, du drame de Sirvens avec la mort de Remi Fraisse aux attentats qui ont endeuillé la France, en passant par les soubresauts de la crise migratoire et les nécessaires réformes à mener, notamment celle du renseignement intérieur, celui qui restera comme un très grand ministre de l'Intérieur ne nous cache rien des moments d'anxiété et de solitude qu'il a dû aussi affronter.
Ce témoignage passionnant et profondément sincère sur la vie et l'action d'un ministre de l'Intérieur - quand, à chaque minute, il faut faire face à des situations politiques et humaines inédites - est aussi un récit tendu, très finement écrit, qui se lit d'une traite. -
Résurrection : les coulisses d'une reconquête
Saveria Rojek
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- 11 Mai 2022
- 9782234092297
C'est une première sous le quinquennat, et cela arrive au crépuscule de celui-ci. Le jeudi 24 février, aux premières heures de l'aube, l'aide de camp se précipite dans les appartements privés du Palais de l'Élysée : Vladimir Poutine vient d'annoncer une opération militaire spéciale dans le Donbass. C'est la guerre. Il faut réveiller le Président ! S'ensuivent 24 heures sans sommeil pour Emmanuel Macron à raison de coups de fil à Poutine, d'adresse solennelle aux Français et d'un aller-retour à Bruxelles. Pour ce jeune Président qui sort d'un mandat de tempêtes, pour cet audacieux qui rêve de sceller son empreinte sur l'Histoire, cette guerre va être paradoxalement sa chance, son heure de vérité.Lui qui confie dans ces pages : « Je ne me considère pas comme un homme politique. Simplement comme un citoyen engagé, en mission pour son pays et de ses concitoyens », fut haï comme aucun Président ne l'a été. Pourtant, il va être facilement réélu. Comment a-t-il de nouveau conquis le coeur des Français ? En réalité, tout était en place depuis des mois, les équipes, les spin doctors et les communicants. Un minutieux plan de bataille imaginé par la macronie pour emporter la mise une deuxième fois. La guerre peut commencer. Ce sera Macron ou le chaos.Saveria Rojek a suivi le Président pendant des mois, du Rwanda à Roubaix, de Troyes à Amiens, la ville où tout a commencé. Elle a recueilli ses propos exclusifs à l'aube de ce scrutin décisif, a interrogé ses ministres, son entourage le plus proche, mais aussi ses adversaires.
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Le 11 janvier 1996, lors des obsèques de François Mitterrand, la France entière découvre le visage d'Anne Pingeot. La maîtresse de l'ancien président de la République, la mère de Mazarine, au premier rang à côté de Danielle, l'épouse officielle : l'image fera le tour du monde, émouvante pour les uns, scandaleuse pour les autres.
Depuis ce jour, Anne Pingeot est retournée dans l'obscurité. Obstinément silencieuse. Que veut-elle dissimuler ? Sa force de caractère, seule femme qui savait tenir tête à François Mitterrand ? Ou son ambition, elle qui, comme les reines de France, a laissé son empreinte sur le patrimoine national, veillant à la réalisation du Grand Louvre et au réaménagement des Tuileries ? Par-delà l'exercice du pouvoir, ce livre raconte l'histoire d'une rencontre entre un homme mûr, voluptueux, d'une intelligence rouée, et une jeune fille de dix-huit ans qui n'a presque rien connu de la vie. L'histoire d'un amour interdit. D'une captivité. D'un secret d'alcôve devenu secret d'État.
De Clermont-Ferrand à Hossegor, en passant par Paris et Château-Chinon, le journaliste David Le Bailly dévoile enfin le visage de l'énigmatique Anne Pingeot.
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Mort pour la Françafrique
Robert Dulas, Marina Ladous, Jean-philippe Leclaire
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- 22 Octobre 2014
- 9782234075832
Le seul mort français de la guerre en Libye : Pierre Marziali. Le 11 mai 2011, lors d'un banal contrôle d'identité, ce patron d'une société militaire privée, Secopex, est abattu à Benghazi par un milicien anti-Kadhafi au visage cagoulé. A-t-il été victime d'une bavure ? Selon Robert Dulas, associé et meilleur ami de la victime, Pierre Marziali a été froidement exécuté.
Mais pourquoi et par qui ?
Au nom de la raison d'État ?
Dans Mort pour la Françafrique, Bob Dulas avoue pour la première fois que Secopex servait de paravent à un vaste réseau d'espionnage des groupes islamistes radicaux. Alors Pierre Marziali et lui, escortés par les Touaregs au nord du Mali, accueillis en VIP à Tripoli, snobés par les services spéciaux français mais reçus à l'Élysée, seraient-ils allés trop loin ?
Complété par une contre-enquête rigoureuse à base de documents exclusifs et de témoignages inédits, le récit de Robert Dulas est digne d'un thriller de John Le Carré : sauf qu'ici, tout est vrai !
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« Jamais, depuis que j'exerce le métier de journaliste et d'éditorialiste, je n'ai vu, lu, subi, comme tous mes confrères, tant de critiques, contradictoires, paradoxales,
justifiées ou abusives, ou émanant d'édifiantes logiques complotistes !
À l'issue de cette année électorale imprévisible qui a connu le triomphe inattendu du macronisme, l'émergence surprise de la France insoumise, l'apogée fragile du "marinisme", le crépuscule du PS, l'autodestruction stupéfiante de la droite, il m'est apparu nécessaire de revisiter, à travers les éditos écrits au jour le jour, la campagne présidentielle qui a bouleversé notre vie politique. Pas pour me justifier
ou défendre une corporation. J'y constate mes erreurs (pas que !), reviens sur mes doutes, explique les éléments de contexte, y révèle quelques "ficelles" de fabrication, quelques infos off, et relate l'état d'esprit à chaud qui a présidé à l'élaboration de chacun de ces "papiers".
Pour se retourner, éberlué, sur le chemin parcouru et commencer à comprendre... » -
Impitoyable : mairie de Paris : la folle campagne qui a changé la politique
Saveria Rojek
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- 24 Juin 2020
- 9782234089150
« Pas le temps pour vos conneries là, je suis crevée. » Rachida Dati s'est levée à 5 heures pour assurer la matinale de France 2, ce soir sa fille Zohra a un concert, elle ne s'est pas arrêtée une journée depuis des semaines. Donc quand Nelly Garnier, sa directrice de campagne, l'alpague ce mercredi 12 février en fin d'après-midi pour lui montrer une vidéo de Benjamin Griveaux, elle n'y prête pas attention. Son bras droit insiste, « tout le monde en parle », gênée néanmoins du contenu qu'elle montre à sa patronne. Finalement Dati y jette un oeil, et effarée balance : « Mais qui fait ça ? Personne ne fait ça ! » « Eh bien, de nos jours, tout le monde ! » rétorque Nelly Garnier. « C'est quoi, votre truc ? C'est un non-sujet. Ce n'est pas possible, je n'y crois pas », conclue Dati, lapidaire. Rapidement, la vidéo commence à tourner parmi toutes les équipes de campagne. Nous sommes à 32 jours du premier tour.
Jamais, dans l'histoire politique française, on n'aura vécu une campagne municipale aussi folle, aussi chaotique, aussi violente que cette bataille pour la Mairie de Paris. Avec un casting pléthorique, inédit et détonnant, avec une série de rebondissements comme aucun scénariste n'aurait osé en rêver et surtout avec une montée en puissance dramatique qui aboutira 30 jours avant l'élection à un retournement de situation explosif qui va rebattre toutes les cartes. Car l'affaire Griveaux, c'est aussi un cataclysme pour Emmanuel Macron qui voit le trophée parisien lui échapper définitivement. Il le sait : les enjeux politiques de cette bataille impitoyable dépassent de loin la Capitale...
Saveria Rojek, journaliste à CNews et France Info, a suivi au jour le jour et jusqu'au dénouement de l'élection tous les épisodes et revirements de l'événement politique le plus important de l'année 2020. Un document haletant, romanesque et incroyablement bien informé. -
Leur jeunesse et la nôtre ; l'espérance révolutionnaire au fil des générations
Jean Birnbaum
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- Essais - Documents
- 28 Septembre 2005
- 9782234067929
Voici une expérience singulière : à quatorze ans, vouloir changer le monde. À quatorze ans, se mouiller pour ses idées, monter à l'assaut du ciel, endurer l'angoisse du militant. À entendre certains « soixante-huitards » revenus de tout, et qui prétendent avoir été les ultimes représentants de la jeunesse révolutionnaire, cette expérience serait désormais impensable : « Après nous, le désert politique », affirment-ils... À mille lieux de cette nostalgie stérile, Jean Birnbaum a voulu savoir comment l'espérance révolutionnaire se transmet entre les générations. Et si cette « enquête en filiation » est menée au miroir du mouvement trotskiste, c'est que ce courant singulier a maintenu vivante, tout au long du XXe siècle, une tradition minoritaire mais opiniâtre d'émancipation. En France plus qu'ailleurs, les traits spécifiques de cette tradition (l'écoute des aînés, la passion des textes...) en ont fait l'une des plus grandes écoles politiques et intellectuelles. Entre la génération des années 1930, isolée, pourchassée, affrontant à la fois le stalinisme et le fascisme, et celle des années 1960, solidaire des peuples colonisés, la continuité fut tant bien que mal assurée. De cette mémoire fraternelle, entre révolte et mélancolie, que reste-t-il maintenant ? Des jeunesses de jadis et d'hier à celles d'aujourd'hui, inventant, avec l'« altermondialisme », de nouvelles radicalités sans frontières, quelles sont les filiations ? À partir d'entretiens approfondis avec des militants, actuels ou anciens, célèbres ou inconnus, Jean Birnbaum restitue avec force des figures et des destins hors du commun, mais repère aussi la trace des déceptions et des déchirures intimes : sur la question juive, par exemple, ou encore sur les dérives sectaires. Au fil de ce parcours critique et au coeur de ces propos, n'en vibre pas moins l'exigence qui anime toute « génération » digne de ce nom : celle d'une justice à venir, par-delà le monde présent.