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Les Presses de l'Université Laval (PUL)
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Gnose et philosophie ; études en hommage à Pierre Hadot
Jean-luc Narbonne
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 13 Février 2017
- 9782763714561
Les textes rassemblés dans cet ouvrage sont le fruit d'une journée d'étude consacrée à la tradition néoplatonicienne et à la gnose, en l'honneur du Professeur Pierre Hadot, qui se tint au Séminaire des missions étrangères de Paris, dans le cadre des Célébrations du 150e anniversaire de la Charte de l'Université Laval, et du 340e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec, associé au Séminaire des missions étrangères de Paris depuis 1663 et qui est à l'origine de l'Université Laval. Monsieur Hadot recevait par la suite en Sorbonne un doctorat honoris causa de l'Universté Laval, lors d'une présentation dont on pourra lire le texte dans cet ouvrage.
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Principes de reconstruction sociale
Bertrand Russell
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 6 Février 2017
- 9782763714677
En 1914, Bertrand Russell (1872-1970) a déjà accompli une bonne part des travaux de philosophie et de logique mathématique qui feront de lui un des plus importants penseurs du XXe siècle et il jouit d'une exceptionnelle renommée intellectuelle. Mais cette année-là, horrifié par la folie martiale qui déferle sur le monde, il rompt avec le milieu académique et s'engage dans un combat pacifiste, devenant l'ardent militant qu'il sera jusqu'à sa mort.
Mais la philosophie ne sera jamais bien loin pour ce militant. Et c'est ainsi que, en 1916, Russell a donné à Londres des conférences dans lesquelles il s'est efforcé, d'une part, de comprendre comment nos institutions ont pu nous conduire au désastre en cours et, d'autre part, d'imaginer de nouvelles institutions - économiques, politiques, éducatives et familiales - qui pourraient empêcher ce désastre de se reproduire.
L'ouvrage tiré de ces conférences, Principes de reconstruction sociale, qui n'a rien perdu de sa brûlante actualité, est généralement reconnu comme étant la plus importante contribution de Russell à la philosophie politique.
Ce document exceptionnel n'était malheureusement plus disponible aux lecteurs francophones depuis sa première et unique parution en français, en 1924. La présente édition vient combler cette lacune.
La traduction en a été entièrement revue et corrigée par Normand Baillargeon qui signe, en plus d'une substantielle introduction qui situe l'ouvrage dans la vie de Russell et dans son parcours intellectuel, l'appareil critique (notes et bibliographie) de cette nouvelle édition des Principes de reconstruction sociale. -
Rhétorique de l'anti-socialisme ; essai d'histoire discursive ; 1830-1917
Marc Angenot
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 9 Juillet 2014
- 9782763707075
La polémique contre le socialisme a été, dans la modernité politique, parmi les plus soutenues, les plus âpres, les plus opiniâtres. De 1830 à 1917 et de 1917 jusqu'à nous, elle a mobilisé continûment une coalition de réfutateurs de divers bords. Cependant, dans la longue durée historique, ce qui apparaît, c'est l'éternel retour d'un nombre fini de tactiques, de thèses, d'arguments formant une sorte d'arsenal où puisèrent les générations successives de polémistes. On peut aujourd'hui encore relever les ultimes avatars de cette argumentation dans les essais d'adversaires d'un socialisme qui, du moins sous sa forme doctrinaire, appartient au passé. Dès qu'apparurent les premières écoles qu'un néologisme (daté de 1832) allait désigner comme «socialistes» - et si contradictoires que pouvaient être les systèmes de Fourier, d'Owen, de Saint-Simon et autres «prophètes» romantiques - une partie de l'opinion s'est dressée contre des doctrines et des programmes qui promettaient de mettre un terme aux maux dont souffre la société, mais qu'elle a jugés absurdes, chimériques aussi bien qu'impies, dangereux, scélérats, et dont des hordes d'essayistes se sont employées à démontrer au public la fausseté et la nocivité. L'auteur analyse dans cet ouvrage près d'un siècle de polémiques et d'attaques contre le socialisme, de réfutation de ses doctrines et de dénonciation de ses actions. Ses analyses débouchent sur une réflexion sur certains conflits cognitifs propres à la modernité.
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La philosophie comme un roman
Laurence Hansen-Love
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 12 Septembre 2014
- 9782763721736
L'histoire de la philosophie est une oeuvre collective qui s'étale sur une longue période. Les
chapitres s'enchaînent sans avoir été coordonnés. Aussi, l'enjeu, pour chaque nouvelle génération, c'est de se réapproprier cette histoire.
Les auteurs du présent ouvrage nous proposent une manière originale d'y arriver. Par le dialogue, les philosophes de la tradition semblent revivre pour faire le point sur leur cheminement. Socrate, Kant, Marx, Arendt et bien d'autres répondent aux questions de Laure Becdelièvre, Laurence Hansen-Lve et Fabien Lamouche.
Au fil de ces conversations imaginaires, nous découvrons comment l'esprit de résistance a pu s'incarner à travers les figures de penseurs aussi profonds que subtils et aussi novateurs qu'insoumis. -
Là-haut, il n'y a rien ; anthologie de l'incroyance et de la libre-pensée
Normand Baillargeon
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 24 Novembre 2010
- 9782763707617
J'ai conçu la présente anthologie comme une ressource réunissant des textes et des idées susceptibles d'aider qui le voudra à approfondir sa connaissance d'une riche tradition de pensée et de militantisme, une tradition qui me semble conserver aujourd'hui sa fraîcheur et sa pertinence, tout particulièrement en ces heures de laïcité supposée ouverte et de multiplication des accommodements avec la religion.
Dans cet ouvrage, des penseurs de toutes les époques et de diverses cultures exposent les grandes positions que l'on retrouve au sein de la famille de l'incroyance, les principaux arguments pour et contre l'existence de Dieu, les explications naturalistes des sources de la croyance religieuse, les méfaits de la religion, les éthiques non religieuses et le principe de laïcité dans l'espace public et en éducation. -
Je pense, donc je ris ; humour et philosophie
Normand Baillargeon
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 6 Octobre 2011
- 9782763710181
Avez-vous ri ou calembourisé aujourd'hui ? Non ? Alors il est probable que quelque chose ne tourne pas rond chez vous.
C'est que depuis quelques décennies déjà, et au Québec plus particulièrement, le mot d'ordre est à l'humour.
Une discipline semble pourtant allergique à l'air du temps : la philosophie. Sérieuse au possible depuis sa naissance il y a 2 500 ans, on l'imagine mal faire autre chose que de réfléchir rigoureusement et solennellement aux grandes questions de l'existence. Ce livre devrait adoucir cette perception.
Quelle place devrait occuper l'humour dans une société ? Être drôle est-il devenu une sorte d'obligation ? Accorde-t-on trop d'importance au Québec à nos humoristes ? Que se cache-t-il derrière l'humour des Yvons Deschamps, Claude Meunier et Gilles Latulippe ? Au nom d'un humour intellectuel et engagé, certains observateurs ont-ils raison de déplorer la vulgarité et la vacuité d'une frange d'humoristes ? Est-il possible de rire de n'importe quoi, n'importe comment ? Pourquoi n'y a-t-il pas plus de femmes humoristes ? Les blagues peuvent-elles aider à philosopher ? Qu'ont en commun l'humour et les mathématiques ? Certains philosophes seraient-ils des humoristes qui s'ignorent ? L'humour est-il le signe du divin en nous ?
Mêlant réflexion et rigolade, dans un style clair et accessible, 16 auteurs examinent ces délicates et difficiles questions. Preuve que le rire et la philosophie sont tous deux des moyens de chercher un sens à la vie. -
La interdit, la transgression, Georges Bataille et nous
Jacques Patry
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 9 Juillet 2012
- 9782763711768
Les interdits et le travail fondent notre monde. Pourtant, l'humain a en lui une force, qu'il désigne par diverses expressions : vie, excès, désir, passion, pulsion, instinct ou exubérance. C'est ce que Georges Bataille (1897-1962) appelait « la part maudite ».
Alors, comment rejoindre l'humain dans son intégralité? Il faut transgresser les interdits, mais sans les détruire. Telle est la lecture que Jacques Patry nous propose de l'oeuvre de Georges Bataille.
L'année 2012 marque le cinquantième anniversaire de la mort de l'auteur de La part maudite et de L'érotisme. Dans la logosphère et peut-être même dans la biosphère, ce sera l'année Bataille. -
Penser avec Edgar Morin ; lire la Méthode
Robin Fortin
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 6 Octobre 2011
- 9782763705170
La pensée d'Edgar Morin est inclassable. Ni science ni philosophie, enjambant la science et la philosophie, les sciences humaines et les sciences naturelles, sa pensée échappe aux cloisonnements disciplinaires et aux modes de connaissance compartimentée. Véritable touche-à-tout du savoir, autodidacte par complexion, Edgar Morin est l'auteur d'une oeuvre considérable, qui couvre le vaste champ du savoir et qui propose une méthode pour traiter la complexité du réel.
Cet ouvrage retrace les grands moments de l'histoire personnelle et intellectuelle qui ont fait d'Edgar Morin un des grands penseurs de notre temps, et l'auteur d'une oeuvre majeure à la convergence des savoirs, oeuvre colossale et désormais incontournable pour penser notre temps et les problèmes de notre temps. -
éthique de l'hospitalité
Daniel Innerarity
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 6 Octobre 2011
- 9782763705064
L'hospitalité répond aux caractéristiques de ces expériences éthiques fondamentales qui tissent la vie des êtres humains. Dans l'échange de l'hospitalité se manifeste la première forme d'une humanité générale. L'hospitalité est une catégorie qui permet d'interpréter la situation générale de l'homme dans le monde. Que nous soyons les hôtes les uns des autres signifie que notre situation dans le monde répond à une structure de la réception et de la rencontre, qu'il existe une liberté pour donner et pour recevoir au-delà des impératifs de la réciprocité. Dans une certaine mesure, ce livre propose une éthique de la contrariété face à une éthique de l'initiative, et vise une idée de la vie bonne plus intéressée à laisser ouverte la possibilité de s'émouvoir qu'à se protéger de toute irruption de l'inattendu. La compétence éthique fondamentale consiste à s'ouvrir vers le tout autre et les autres, à être accessible aux sollicitations du monde, attentif à ce qui est différent de soi-même. Il y a une certaine supériorité morale des petites manies sur l'autosuffisance, de l'amour vulnérable sur le contrôle et la modération, de la générosité de la passion sur la prudence rationnelle, de l'excès sur la simple réciprocité.
L'éthique de l'hospitalité intervient à propos dans un moment culturel tiraillé par le conflit entre les impératifs de la modernisation et de la croissance, d'une part, et d'autre part, par les exigences d'une éthique de la conservation, de la prudence et de la protection. Face à la fragilité générale du monde, nous assistons à l'émergence d'une forte sensibilité, d'une nouvelle sollicitude et d'un souci de l'autre. Dans ce contexte, le devoir des individus ne consiste pas à se protéger de la société, mais à la défendre, à prendre soin d'un tissu social en dehors duquel aucune identité ne peut se réaliser. -
L'art de philosopher
Bertrand Russell
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 13 Février 2017
- 9782763714493
Bertrand Russell rédigea les trois essais qui composent cet ouvrage au cours d'un séjour qu'il effectua aux Etats-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. S'adressant à un public d'étudiants, il y dessine le parcours intellectuel que devra suivre l'apprenti philosophe. Il lui propose de se consacrer d'abord à l'étude de la logique, des mathématiques et de l'histoire des sciences afin d'acquérir le mode de pensée le plus favorable à la philosophie, définie comme « l'art de la conjecture rationnelle ». Les exposés qu'il consacre avec sa clarté coutumière à la logique, « art de l'inférence », et aux mathématiques, « art du calcul », sont un éloge à des disciplines d'esprit toujours plus nécessaires pour faire face aux forces irrationnelles.
Dans la mesure où cet ouvrage propose une discipline de pensée rigoureuse et prudente, il conserve toute son actualité face aux forces ambiantes de l'irrationalisme et aux dogmatismes de toutes sortes. -
Le Metalogicon (1159) est d'abord une vigoureuse défense du trivium. Pour mieux convaincre les esprits « urbains » de son temps, Jean de Salisbury s'appuie, ici, sur Aristote. Le traité offre la première présentation médiévale de l'ensemble de l'Organon.
A la satire la plus véhémente quand ils 'agit de combattre ses adversaires, se mêlent la gravité, voire la sécheresse technique quand il s'agit de conduire l'exposé ontologique et grammatical de l'utilité de la logique dans toute formation et activité humaines.
Jean de Salisbury, l'un des plus éminents représentants de la Renaissance du XIIe siècle, fut l'élève, le conseiller, parfois l'ami de personnalités parmi les plus importantes de son temps.
L'ouvrage propose la première traduction intégrale en français du Metalogicon. -
Éloge de ma fille bionique - Philosophie du handicap humanisme et transhumanisme
Vincent Billard
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 29 Mars 2017
- 9782763732862
Etrangement, même si les personnes handicapées ont toujours existé dans l'histoire de l'humanité, bien peu de réflexions leur ont été consacrées. La philosophie est quasiment muette sur le sujet. Le temps paraît venu de proposer une véritable pensée du handicap. Les sciences sociales l'ont entreprise, en s'opposant à la conception médicale qui considérait spontanément le handicap comme une infirmité, une chose purement négative. Les handicapés eux-mêmes nous ont appris à revenir sur cette vision simpliste, certains (en particulier les sourds) rejetant complètement le terme de handicap pour les qualifier. Il est sans doute possible aujourd'hui d'aller plus loin, en élargissant radicalement cette notion. Ne sommes-nous pas tous, au fond, valides ou invalides, des handicapés d'une certaine manière à l'égard de l'existence ?
L'homme présumé « diminué » par le handicap apparaît également, de nos jours, opposé en tous points à l'homme supposé « augmenté » dont parle ce courant de pensée contemporain, le transhumanisme. Mais cette confrontation est-elle justifiée ? N'y a-t-il pas plutôt, dans la réconciliation entre pensée du handicap et transhumanisme, une occasion nouvelle et originale de repenser la vieille question du sens de la vie ? C'est ce que cet essai tentera de démontrer. -
L'autre morale de Thomas d'Aquin : Son rapport à notre temps
Pierre Metivier
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 24 Janvier 2018
- 9782763734095
Il y a chez Thomas d'Aquin une autre morale que celle que nous connaissons. Si elle n'a pas été développée, c'est que les options et les sensibilités du temps ne la réclamaient pas. Cette autre morale, dont les assises ne font aucun doute, se trouve, elle, en rapport avec le meilleur des options et des sensibilités de notre temps.
La morale de Thomas d'Aquin est celle du chemin qui conduit à Dieu. Les humains sont ici-bas des voyageurs, en quête de leur fin bienheureuse. Si riche soit-elle, cette morale ne promeut pas pour elles-mêmes les valeurs proprement terrestres et humaines.
L'autre morale se définit comme une manifestation de ce qui nous habite : Dieu est en nous et pas seulement dans un au-delà, et notre vie éternelle est déjà commencée. En manifestant ce qui en nous est vie et valeur, nous les faisons nôtres et nous les développons; en les engageant dans des tâches terrestres et humaines, nous prenons au sérieux la création de Dieu remise entre nos mains. Et nous travaillons au voeu que celle-ci porte : la promotion des peuples et l'instauration d'une société juste et fraternelle dès ici-bas.
Le livre articule, en finale, ces deux morales dans un nouvel ensemble. -
Les discours du corps au XVIII siècle ; littérature-philosophie-sciences
Collectif
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- Les Collections De La Republique Des Lettres
- 6 Octobre 2011
- 9782763708362
Un débat, réunissant philosophes, littéraires et historiens, s'est engagé, lors du XIIe Congrès international des Lumières, autour de la question du corps. En effet, le corps des Lumières est un objet qui méritait encore d'être questionné sur des plans épistémologique, anthropologique ou esthétique. Le présent ouvrage se veut le reflet de ces questionnements. Suivant la voie de l'époque qui récusait la séparation systématique des discours, il cherche à montrer combien l'écriture du corps entre dans une transdiscursivité. Discours scientifique, romanesque, philosophique ou social, entre autres, dialoguent au cours d'une période passionnée par l'émergence d'une nouvelle culture du corps. Les trois parties qui organisent le volume : « Science, techniques et médecine du corps », « Gouvernement du corps » et « Représentations idéologiques du corps » mettent en relief les cohérences et subversions, les conjonctions et prolongements de ces idées essentielles.
Dans une dynamique d'ouverture et d'harmonie, les éditeurs ont tenu à rapprocher dans ces pages de jeunes collègues et des chercheurs confirmés, éloignés tant par la géographie que par leur parcours, afin de faire émerger des différences d'approche et des communautés d'intérêt autour de cet objet d'étude unique et multiple. -
Asie du soi, asie de l'autre : recits et figures de l'alterite
Janusz Przychadzen
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 6 Octobre 2011
- 9782763707457
En explorant la représentation de l'Asie dans le contexte de la culture et de la littérature québécoises, cet ouvrage collectif met l'accent sur une différence identitaire en proie à des remaniements soudains. Si, d'un côté, l'Orient apparaît comme une énigme spirituelle et même une forme de jouissance inextinguible, de l'autre côté, l'altérité négative qu'on lui attribue côtoie les expressions à la fois aventureuses et stigmatisantes de l'ancien discours civilisateur. Or, l'Orient ne peut être la mise à jour d'un contentement, un récit de soi qui favorise un ressourcement factice. Au contraire des faux miroirs de l'exotisme, il pose constamment la question du dilemme séculaire entre le rejet et l'idéalisation de l'autre.
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Ces paradoxes qui nous habitent
Michel Métayer
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 5 Novembre 2013
- 9782763718378
Les paradoxes sont innombrables. Ils abondent autant dans les oeuvres littéraires et dans l'humour que dans les écrits philosophiques et scientifi¬ques. Ils savent nous étonner et nous amuser, mais ils ont aussi le pouvoir de remettre en cause nos cadres de référence familiers et d'ébranler nos convictions les plus fortes.
La plupart des ouvrages consacrés aux paradoxes portent sur des problèmes de logique formelle fort éloignés des préoccupations du commun des mortels. Il existe cependant un autre type de paradoxe qui concerne la manière déroutante dont certaines choses se présentent à nous dans l'expérience concrète. Ces paradoxes nous parlent directement de l'être humain, ce « monstre incompréhensible» dont parlait Pascal.
La prémisse de l'ouvrage de Michel Métayer est que le paradoxe est inscrit dans la constitution même de l'être humain. L'humain bute en effet sur des paradoxes tenaces dans toutes les sphères importantes de son existence.
oPourquoi est-ce en ne le cherchant pas que l'on trouve le bonheur ?
oPourquoi une action n'est-elle jamais irrationnelle pour celui qui la fait?
oPourquoi est-illégitime de définir la liberté comme une forme de contrainte?
oPourquoi un être humain ne choisit-il jamais de faire le mal?
oEn quel sens la démocratie est-elle une forme de tyrannie?
oPourquoi entrer en rapport avec les humains est-il si ardu pour Dieu?
Puisant également dans les écrits des scientifiques et des philosophes, mais empruntant un ton léger et un langage accessible, cet ouvrage est une invitation à explorer, sur un mode ludique, la difficulté d'être humain. -
Philosopher au Québec ; deuxièmes entretiens
Normand Baillargeon
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 5 Octobre 2011
- 9782763793481
Cet ouvrage présente quelques acteurs de la scène philosophique québécoise sous la forme d'entretiens, sans égard à leur attachement institutionnel ou doctrinaire et sans prétendre définir une quelconque essence nationale ou la caractériser dans ses principaux traits. Il se compose, comme le premier de la série, de beaux témoignages en faveur d'une philosophie vivante.
En lisant l'avant-propos et le transcriptions, nous découvrons peu à peu ce que la société veut ou peut attendre de ses penseurs. -
L'intime et le marché ; réflexion éthique sur l'autonomie et la prostitution
Jean Rhéa
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 11 Février 2015
- 9782763724911
Alors que le débat sur la prostitution prend de l'ampleur dans le contexte politique actuel, cet essai de philosophie morale et politique propose une réflexion sur les enjeux éthiques soulevés par cette question. Ainsi, peut-on parler de liberté et d'autonomie sexuelle en fonction du marché? L'auteure avance que nous devons repenser la sexualité selon une compréhension contemporaine de l'éthique et du rapport à l'autre. De plus, l'auteure considère que la défense libérale des choix individuels en matière de sexualité devrait nous amener à la considérer comme un domaine devant échapper aux rapports contractuels, ainsi qu'aux pressions économiques du marché, qui caractérisent la prostitution.
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Expressions ethiques de l'interiorite
Desroches Dominic
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 7 Février 2017
- 9782763713397
Kierkegaard est un penseur du langage. Dans ses Papirer, il note que derrière toute parole se tient un silence, une idéalité « que l'homme a reçue gratuitement », et dont l'usage exprime un agir. Or ce rappel d'une vieille vérité, au moins aussi vieille que Pythagore, a plongé Kierkegaard dans un probléme nouveau. Car, si la philosophie veut tout dire, elle oublie que l'essentiel ne se dit pas, ce qui ne veut pas dire qu'il ne s'exprime pas. Ainsi est-il amené à penser une dialectique de la distance cherchant à illustrer les expressions de cette intériorité qui ne peut se dire directement sans se perdre. Abandonnant Hegel, il interprète Hamann. Ce choix permet à Kierkegaard de montrer que, si le langage, par la distance qu'il pose, falsifie l'éthique, il peut aussi la réhabiliter dans une « seconde
éthique ».
Le Danois forge le problème qui animera toute l'éthique du XXe siècle. Car c'est cet enjeu, au centre des oeuvres de Wittgenstein, de Gadamer et de Lévinas, qui consiste à cerner les limites du langage, qu'il analyse. Or, père du problème, Kierkegaard peut nous réapprendre quelque chose que notre modernité a tendance à refuser. C'est qu'en niant l'intériorité, en obligeant à vouloir dire ou en la séparant de l'autre, la pensée contemporaine a perdu la clef de l'éthique. Cette clef réside en ceci : il faut d'abord accepter de se taire pour réentendre la parole qui s'exprime au fond de nous, en secret, et qui seule assure la genèse de la subjectivité dans sa quête de vérité. -
Paul ricoeur et la question educative
Alain Kerlan
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 13 Juillet 2012
- 9782763793511
L'hommage rendu à Paul Ricoeur en clôture de l'ultime Biennale internationale de l'éducation et de la formation voulait être plus qu'un hommage au philosophe : une prospective, à l'intersection d'une des grandes pensées contemporaines et des questions vives de l'éducation.
Cet ouvrage en est le fruit. Il n'a pas d'autre ambition que de souligner la singularité du recours philosophique qu'est devenue l'oeuvre de Paul Ricoeur dans le champ de l'éducation, la singularité de la présence de cette oeuvre dans la pensée éducative contemporaine. Il se compose des contributions venues des feux rives qui nous séparent, les unes de France, les autres du Québec. L'ensemble dirige notre regard vers l'oeuvre ouverte de Paul Ricoeur, précisément parce que la question de l'éducation comme question philosophique y est la clé de cette ouverture.
La pensée éducative de Paul Ricoeur, c'est peut-être d'abord un certain style philosophique une position de pensée « modeste », mais ne cédant rien de l'exigence philosophique. Ce style, c'était aussi celui de Jacky Beillerot, fondateur de la Biennale, trop tôt disparu. Publier aujourd'hui, en le consacrant à Paul Ricoeur, un ouvrage issu de l'ultime Biennale est aussi une façon de lui rendre hommage et de faire vivre son héritage. -
Contre'hommage pour Gilles Deleuze
Giroux D
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 6 Octobre 2011
- 9782763708294
La pensée de Gilles Deleuze a longtemps été associée à celle de Mai 68, aux idées contestataires du monde étudiant et à la vie subversive. Certains ont voulu réduire sa pensée à une « philosophie du désir ». Mort en 1995, Deleuze a pourtant été un philosophe des concepts et du système. En dialogue avec cette oeuvre aussi radicale que multiforme, le présent ouvrage constitue le premier collectif francophone nord-américain sur la pensée de Gilles Deleuze. Il réunit des lecteurs provenant de différents horizon disciplinaires : philosophie, science politique, études cinématographiques et littéraires, arts visuels et création littéraire.
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La question du rapport à autrui dans la philosophie de Vladimir Jankélévitch
Daniel Moreau
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 22 Février 2013
- 9782763708287
Les chemins du philosophe du je-ne-sais-quoi et du presque-rien nous conduisent avec une constance remarquable, par des notions comme le don de soi, la générosité, l'union amoureuse et la réciprocité, à ce paradoxe à la fois classique et combien actuel : il faut passer par l'autre pour fonder sa propre existence, et encore son identité, telle que nous la forgeons dans notre devenir propre avec ses choix, ses obstacles et ses rencontres.
En ces temps de crise, si profondément marqués par le narcissisme et par la violence, qu'en est-il de notre rapport à autrui? Pour répondre à cette question, l'auteur du présent ouvrage nous invite à relire le philosophe Vladimir Jankélévitch (1903-1985), car le thème d'autrui joue un rôle majeur dans toute sa philosophie et en constitue même, en un sens, l'apogée. À la fin de cette lecture critique, centrée sur les préoccupations morales de Jankélévitch, nous aurons compris pourquoi et comment le don de soi permet de vivre en plénitude, dans l'amour comme dans la perspective tragique de la mort. -
Montaigne ; la vigueur du discours ; sur une incluence de thétorique stoïcienne dans les essais
Protopapas Marn
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 6 Octobre 2011
- 9782763705576
Il faut examiner le débat autour du stoïcisme de Montaigne. Les critiques qui ont vu le jour présentent un Montaigne qui s'intéresse à la philosophie, un humaniste qui essaie de survivre en des temps troublés et d'exercer son esprit pour s'affranchir des contraintes morales et sociales. Pourtant, si l'on regarde de plus près la construction et la genèse des Essais, on s'aperçoit que Montaigne continue d'étudier patiemment les textes anciens, et particulièrement les textes stroïciens, jusqu'à la fin de sa vie. Il affirme que sa recherche est l'homme. Et, tout au long de cette recherche, se développe un dialogue entre Montaigne et lui-même, dans la mesure où son projet explicite est de se connaître. Cette position elle-même ne saurait se comprendre que dans un éclairage stoïcien : cette position du moi - Montaigne - qui débat avec l'homme - Montaigne pris dans l'Univers -, c'est celle où l'homme est Montaigne lui-même dans son rapport au cosmos, où cet « empire dans un empire » trop souvent rebattu se trouve dans la recherche de Montaigne étendu aux dimensions de l'univers. C'est cette persistance du stoïcisme, notamment de la rhétorique stoïcienne, qui anime et rend justice à l'oeuvre de Michel de Montaigne.
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Les anciens dans la pensée politique contemporaine
Yves Couture, Martin Breaugh
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 6 Octobre 2011
- 9782763707860
De Machiavel à Nietzsche, la référence à l'Antiquité n'a cessé d'accompagner la pensée politique occidentale. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? À ne considérer que certains courants dominants, on pourrait conclure à un désintérêt croissant pour le monde classique. Un regard élargi dément pourtant cette impression initiale. Comment ne pas voir en effet que parmi les principaux penseurs politiques contemporains, un nombre remarquable continue d'entretenir un dialogue décisif avec les mondes grec ou romain ? On pense d'emblée à Strauss, Foucault, Castoriadis, Taylor, Sloterdijk, Nussbaum ou Rancière. Cette interrogation des Anciens est liée aux enjeux centraux de la philosophie, des sciences sociales ou même de l'action politique actuelles : l'analyse critique de la modernité, les rapports complexes entre la théorie et la pratique, l'articulation de l'idéal d'autonomie avec l'inscription politique et communautaire de l'individu, ou encore l'interaction des principes démocratiques avec les modèles d'excellence légués par l'héritage philosophique et moral de l'Occident.
Cet ouvrage vise d'abord à faire voir la diversité des enjeux que l'examen du rapport aux Anciens permet d'éclairer d'une manière toute particulière. Mais nous voulons aussi faire ressortir la pluralité des perspectives aussi bien théoriques que normatives qui orientent les usages actuels des Anciens. Sur chaque auteur ou chaque thème traité, on trouvera ici l'éclairage de spécialistes reconnus témoignant d'un aspect central de leur propre démarche. L'ensemble se veut donc plus qu'une contribution à l'histoire des idées. À travers le dialogue avec les Anciens, c'est à une réflexion renouvelée sur la modernité que nous convions le lecteur.