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Que sais-je ?
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Le deuil est l'une des expériences les plus douloureuses que chacun peut affronter au cours de son existence. C'est également l'un des thèmes les plus tabous de nos sociétés occidentales, malgré l'engouement actuel que l'on observe, notamment aux États-Unis, pour tout ce qui a trait à la mort. Chez l'individu, la perte introduit un facteur de déséquilibre qui peut donner lieu à des souffrances physiques. C'est pourquoi la prévention de ces complications auprès des personnes à risque ou des sujets fragiles (comme les enfants) relève d'un devoir de solidarité sociale. Cet ouvrage insiste sur les nouvelles approches psychologiques et sociales du deuil, qui s'ajoutent au recours traditionnel aux professionnels.
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L'emprise est aujourd'hui évoquée dès que l'environnement conjugal ou intrafamilial est le cadre de violences psychologiques. Sollicitée au quart de tour, souvent avec excès, cette notion suggère une intention de nuire en recourant à la violence, à de la maltraitance et au mépris de la dignité humaine. Pour mieux comprendre la relation d'emprise, Anne-Laure Buffet propose, au carrefour de la psychanalyse, de la psychologie, de la sociologie et de la philosophie, d'en définir les acteurs principaux, d'observer comment se construit une telle relation, les raisons pour lesquelles elle s'instaure et les différents contextes dans lesquels elle peut se développer plus favorablement. Quelles spécificités et quelles conséquences pour l'ensemble des protagonistes de cette violence singulière ? Où l'on verra que l'emprise n'est ni une fatalité ni une condamnation. Une démarche existe pour y mettre un terme qui, après avoir fait cesser cette entreprise d'appropriation, permet de se réparer et de se reconstruire.
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Hystérie, obsession, hypocondrie, phobie, angoisse... L'ensemble de ces notions renvoie à ce que l'on appelle « les névroses », c'est-à-dire des troubles psychiques qui provoquent la souffrance du sujet. Comment appréhender ce terme générique qui rassemble tant de maladies différentes ? Communément opposées aux psychoses, les névroses ont été identifiées au sein du savoir psychiatrique avant d'être théorisées par Sigmund Freud et la psychanalyse, pour finalement constituer un pan essentiel de la psychopathologie. L'abandon du terme par les classifications actuelles révèle, plutôt que leur disparition, leur redistribution parmi les troubles anxieux et confirme, indépendamment du paradigme théorique privilégié, leur actualité clinique et sociétale. Maxime Zaïdin se propose d'en éclairer les différentes formes pathologiques, mais également de montrer que la névrose se prête avant tout à penser le sujet, avec et au-delà de son symptôme.
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« Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. » En ouvrant ainsi Le Mythe de Sisyphe, Camus dit qu'on se suicide quand on juge que la vie ne vaut plus la peine d'être vécue. Problème majeur de santé publique en France et dans de nombreux pays, ce phénomène est un défi pour la pensée. Comment aider ceux qui envisagent un geste désespéré ou qui l'ont tenté ? Quel rôle l'environnement social, familial et médical ont-ils à jouer ? Des stoïciens jusqu'aux travaux actuels, Nathalie de Kernier revient sur les diverses façons d'appréhender un problème éminemment existentiel. Par son expérience du terrain hospitalier et ses propres recherches, elle ouvre des pistes et s'appuie sur des exemples cliniques variés, dégageant ainsi des perspectives préventives et thérapeutiques. Sa démarche ? Se fonder sur la quête de sens qui anime toute vie humaine.
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Qui n'a jamais entendu parler du complexe d'OEdipe ? Qui peut encore accuser la fatigue d'être la cause de nos lapsus ? L'oeuvre freudienne est l'une des plus importantes contributions intellectuelles du XXe siècle. Impossible d'en limiter les répercussions à la seule pratique de la psychanalyse. Elle a donné une consistance sans pareil à la phrase de Rimbaud : « Je est un autre. » De cette oeuvre, Jacques André extrait 100 mots comme autant de balises pour s'orienter dans une pensée en mouvement. Des mots qui sont tantôt des concepts (inconscient, refoulement...), tantôt des termes de la langue commune dont la psychanalyse a enrichi ou déplacé le sens (jalousie, mort, négation...). Et parfois des mots qui sont des noms dans la culture de l'homme Freud (Acropole, Hamlet, Léonard de Vinci...).
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Dyslexiques, dysphasiques, dyspraxiques, dyscalculiques... Nombreux sont les enfants qui souffrent de ces troubles cognitifs que l'on regroupe de façon générique sous le préfixe « dys » ou l'acronyme TSLA (troubles spécifiques du langage et des apprentissages), et qui compromettent l'acquisition des savoirs fondamentaux. Avec parfois de graves conséquences sur leur future vie professionnelle et sociale. Comment les dépister ? Quels sont les traitements et les méthodes pour les surmonter efficacement ? Comment accompagner au mieux les enfants et leur famille ? Marie Wahl et Gabriel Wahl passent en revue un large éventail de dys, y compris les plus méconnus (dyschronie, dysmnésie, dysproprioception, etc.). Proposant des pistes et des exemples concrets, ils prouvent, à l'appui d'une solide expérience de terrain, que les troubles dys ne sont pas une fatalité.
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Si la dépression est la plus connue de toutes les souffrances psychiques - au point que certains l'appellent encore le «?mal du siècle?» -, elle n'en reste pas moins paradoxalement la plus mystérieuse. Comment la définir?? L'enjeu est de taille, car plus vagues en sont les contours, plus nombreux sont les patients. L'industrie pharmaceutique l'a bien compris, qui tire profit de l'immense marché que représente aujourd'hui la consommation des antidépresseurs, en France comme dans le monde. D'où provient cette véritable épidémie?? La dépression serait-elle une maladie neurologique?? ou d'origine génétique?? Le contexte social et culturel joue-t-il un rôle dans sa propagation?? Autant de questions très actuelles qui, toujours sans réponses, semblent se rapporter au même désarroi dont les humains, face à la précarité de leur existence, souffrent depuis des siècles.
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Biographies revisitées, correspondances inédites, interprétations nouvelles... Le père de la psychanalyse continue de susciter toujours plus de publications et de controverses. En a-t-on tiré une meilleure connaissance de sa personne et de son oeuvre ? Qui se souvient vraiment de ce que nous devons à Sigmund Freud ? En laissant volontairement de côté les nombreux développements et les commentaires qui ont suivi, Jean-Michel Quinodoz nous présente dans toute leur fraîcheur et leur originalité les notions-clés découvertes par Freud. Il offre ainsi l'occasion de retourner à l'essentiel d'une pensée révolutionnaire qui, éclairant le travail clinique quotidien des psychanalystes, n'a rien perdu de sa portée.
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D'abord considéré comme un simple « genre-source » (du jazz et du rock notamment), le blues est désormais une musique universelle à part entière dont le succès ne se dément pas. L'histoire de cette musique est inséparable de celle des Noirs américains victimes de la ségrégation qui ont fait leur principal moyen d'expression d'une forme de chanson populaire. De sa naissance parmi les esclaves des grandes propriétés du Sud jusqu'à John Lee Hooker, en passant par Bessie Smith ou Elmore James, Gérard Herzhaft relate l'histoire d'une musique dont les blue-notes et les douze mesures résonnent partout dans le monde et semblent dévoiler l'essence de l'âme humaine.
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Le terme « autisme » dérivé du grec autos - « soi-même » - a été utilisé pour la première fois en 1911 par le psychiatre suisse Bleuler pour décrire, chez les patients schizophrènes, la rupture d'avec la réalité et le repli sur le monde intérieur. En 1943, le psychiatre américain Kanner procéda à la première description de « l'autisme infantile précoce », affection psychiatrique sévère, survenant dès la petite enfance. Cet ouvrage retrace, dans une vision globale de cette affection, l'évolution des théories, des pratiques et des recherches la concernant. Il insiste sur l'importance du diagnostic précoce. Il propose un panorama des différentes recherches sur les origines de l'affection, et des diverses modalités de prise en charge éducatives et thérapeutiques des enfants et adultes autistes. Il rappelle enfin l'urgente nécessité de créer pour eux des lieux nouveaux d'accueil et de soins.
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De toutes les conduites psychopathologiques, l'addiction est peut-être celle qui interroge le plus les limites entre le normal et le pathologique. La frontière entre ce qui relève des « mauvaises habitudes » et des vraies dépendances est difficile à tracer. Les addictions sont presque toujours des conduites relevant au départ de l'ordinaire, simplement déviées de leurs finalités initiales : boire, manger, jouer, acheter, travailler, se soigner, etc. Alors, tous dépendants ? Mathilde Saïet interroge le sens des addictions, analyse le mécanisme et les symptômes des plus courantes d'entre elles et propose une synthèse des différentes approches thérapeutiques possibles.
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Le « projet de vie » ? Dans une société qui enjoint sans cesse d'élaborer des projets de vie, tant à l'adolescence qu'à l'âge adulte, comme s'il fallait mener sa vie à la manière d'une carrière professionnelle, comment penser cette injonction sans la pression de la performance ? Loin d'une sommation, le projet de vie doit être entendu comme une promesse de vie. L'étymologie de « projet », pro-jacere, suggère d'ailleurs un mouvement : le projet de vie peut nous aider à faire des choix et à trouver notre place. Comment mobiliser nos ressources psychiques pour déployer nos capacités et nous projeter ? À l'appui de son expérience clinique et en revisitant certaines notions psychanalytiques, Nathalie de Kernier dresse, dans un style aussi pédagogique qu'accessible, les pistes qui permettent d'échafauder un projet de vie.
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La thérapie d'acceptation et d'engagement
François Bourgognon, Claude Penet
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 8 Novembre 2023
- 9782715421073
Psychothérapie développée à l'origine par Steven C. Hayes dans les années 1980 sur la base d'une méthodologie scientifique, la thérapie d'acceptation et d'engagement (ACT pour acceptance and commitment therapy) appartient aux thérapies comportementales et cognitives (TCC) et intègre des pratiques qui font écho à la méditation de pleine présence (mindfulness). Son principe ? Embrasser l'inconfort d'exister au lieu de s'épuiser à tenter d'échapper à sa propre expérience, et donc dégager l'énergie qui permettra de se rapprocher de ce qui compte réellement pour soi. Changement total de paradigme : une fois admise la douleur psychologique comme inhérente à la condition humaine, il devient possible de s'affranchir de la lutte contre-productive pour le confort à tout prix, et ainsi de s'engager dans des actions plus enrichissantes pour l'existence. Préface de Fabrice Midal, philosophe et écrivain, fondateur de RESO, le village de la méditation.
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La Méditation de pleine conscience
Corinne Isnard Bagnis
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 21 Juin 2023
- 9782715417953
La méditation de pleine conscience est une approche millénaire, issue de la philosophie bouddhiste et de la tradition vipassana. Mais c'est le docteur Jon Kabat-Zinn qui, à partir des années 1970, l'a popularisée sous la forme d'un programme laïque intitulé MBSR : meditation-based stress reduction program. Depuis, les effets de ce programme sur la réduction du stress et de l'anxiété ont pu être évalués. Ceux qui le mettent en pratique, notamment ceux qui souffrent de maladies chroniques (troubles du sommeil, douleurs, troubles du comportement alimentaire), voient leur qualité de vie s'améliorer de façon significative, et même certains de leurs symptômes diminuer. Son secret ? L'accueil de l'instant présent. Corinne Isnard Bagnis nous invite à découvrir les ressorts de cet art du soin qui rétablit ou renforce le bien-être physique, mental et social.
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« C'est à vous d'être lacaniens, si vous voulez. Moi, je suis freudien », déclare Jacques Lacan (1901-1981). C'est de s'être voulu - radicalement - « freudien » que son nom se retrouve homologué dans l'histoire de la psychanalyse et, au-delà, par les effets de ce geste, dans la pensée contemporaine, mise à l'épreuve de l'hypothèse de l'inconscient. Il s'agit ici d'introduire à et dans la « pensée-Lacan », celle des Écrits et du Séminaire, véritable work in progress par lequel s'accomplit son « retour à Freud » en une oeuvre à la fois complexe et vivante. À partir de la présentation systématique de ses catégories majeures (imaginaire/symbolique/réel, signifiant, « objet a »...) se trouvent restitués le mouvement de sa recherche et le remaniement inlassable de son écriture. Ainsi devient lisible le passage de Freud à Lacan.
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Bien adaptés socialement, professionnellement, voire familialement, certains sujets peuvent bénéficier d'un ancrage à la réalité apparemment solide. Mais très vite, ils révèlent de grandes fragilités : une estime de soi alternant entre sentiment de toute-puissance et vide sidéral, un monde psychique attaqué par de folles angoisses existentielles, un rapport aux autres marqué par une grande souffrance. Ne rentrant résolument pas dans les modèles qui leur sont proposés, ils interrogent sans cesse le rapport entre norme et folie, vérité et mensonge, amour et haine, vie et mort. Les états limites ont longtemps été regroupés dans un ensemble aux contours peu nets, entre la névrose et la psychose. En fait, c'est bien la question de la frontière, de la limite, qui est centrale chez ces patients : la notion de choix est ardue pour les personnalités borderline. Vincent Estellon dresse un panorama des connaissances théoriques et cliniques autour de la pathologie des limites du Moi.
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Les 100 mots du rêve
Serge Tisseron, Jean-Pol Tassin
- Que sais-je ?
- Les 100 mots...
- 8 Février 2023
- 9782715414143
Depuis que l'homme existe, il s'interroge sur ses rêves. Il cherche à leur donner un sens, qui diffère suivant les époques, les sociétés, les personnes. Pour nous éclairer, ce livre croise deux regards : celui d'un neurobiologiste et celui d'un psychiatre-psychanalyste. Ensemble, ils ont retenu 100 mots qui sont autant d'invitations à penser le rêve, à explorer ce qui s'y joue, entre corps et esprit, organique et psychique. Le lecteur apprendra ainsi pourquoi il ne se voit jamais lire dans un rêve, quelles fonctions Aristote attribuait à celui-ci, de quoi rêvent les bébés, combien de temps dure réellement un rêve, à quoi sert un « bassin attracteur », en quoi la bande dessinée éclaire la manière dont nous rêvons, et mille autres choses pour lever le voile de nos nuits.
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L'art-thérapie et la médiation artistique consistent en un accompa-gnement de personnes en difficulté (psychologique, mentale, physique, sociale, existentielle) qui réalisent des créations artistiques : arts plastiques, scéniques (théâtre et danse), sonores et littéraires. Ce travail subtil, qui prend les vulnérabilités comme matériau, cherche moins à dévoiler les significations inconscientes des productions qu'à permettre au sujet de se créer à nouveau dans un parcours symbolique de création en création. Les interventions d'artistes, de médiateurs artistiques et d'art-thérapeutes s'étendent désormais au champ social et permettent notamment de traiter le problème de la violence contemporaine.
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Amours flouées, argent détourné, harcèlement moral, publicités douteuses, silences trompeurs ou encore « affaires » politico-financières : les manipulations sont présentes dans une infinité de situations de la vie quotidienne et la crainte d'en être la victime se généralise. Fabrice d'Almeida propose une synthèse sur une notion apparue au XVIIIe siècle et qui s'est substituée peu à peu à celle de ruse. Alors que la recherche de la transparence est sans cesse revendiquée, ce livre invite à s'interroger sur la place prise par la figure de la « pieuvre » qui incarne l'intelligence dévoyée des puissants au détriment de celle du « renard » qui se joue subtilement des règles du social.
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Vocabulaire psychologique et psychiatrique
Michel Godfryd
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 25 Janvier 2023
- 9782715414266
Le vocabulaire psychologique et psychiatrique s'est progressivement enrichi, et le sens de beaucoup de ses mots s'est modifié en raison du progrès de nos connaissances, au point qu'ils peuvent ne plus correspondre à leur usage populaire. Par exemple, «?maniaque?», en psychiatrie, ne signifie pas être très soucieux de l'ordre mais désigne une personne atteinte d'un trouble périodique de l'humeur. Dans ce lexique, chaque terme fait l'objet d'une définition moderne et claire. L'auteur réussit le pari de proposer au lecteur le maximum d'informations en un minimum de place, faisant de cet ouvrage un outil indispensable.
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Elle peut être visible et observable par l'entourage, plongeant celui qui en est victime dans l'embarras ; elle peut aussi passer inaperçue, tout en faisant souffrir intérieurement. Elle peut s'étendre à presque toutes les situations du quotidien, ou ne concerner qu'un ou deux aspects très spécifiques de notre vie. Elle signe parfois une personnalité empreinte de réserve, voire d'inhibition. Si chacun a ressenti au moins une fois dans sa vie ce qu'est la timidité, ses manifestations sont extrêmement variées. Son image d'une difficulté bénigne, voire charmante, doit être combattue et dénoncée, tant l'anxiété sociale est un problème fréquent et source de souffrance. Dans cet ouvrage, Christophe André définit la timidité, en explicite les mécanismes complexes et présente les différentes manières de la traiter.
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Qui sont les pervers narcissiques ? Comment les reconnaître, déjouer leurs manipulations, se délivrer de leur emprise ? Depuis que l'expression existe, il semble qu'ils soient de plus en plus nombreux. Les domaines les plus variés s'intéressent à eux : l'éducation, le management, le marketing... Plusieurs décennies après l'invention du concept par Paul-Claude Racamier, Alberto Eiguer, l'un de ceux qui ont contribué à le populariser, jette un regard rétrospectif sur son évolution, en revient à ses fondements cliniques, psychopathologiques et thérapeutiques et en questionne la validité et l'efficacité. Il montre combien le diagnostic est opérant dans des situations jusqu'alors peu identifiées, déconstruit la rhétorique des pervers narcissiques et donne des clés pour ne pas tomber dans leurs filets.
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D'où vient notre esprit ? Est-il divisé, mesurable, inné ou acquis ? Quels sont ses rapports avec le cerveau ? Et avec Dieu ? Depuis deux millénaires, les penseurs se posent ces questions. C'est l'histoire de la psychologie, intimement mêlée à celles de la philosophie et de la biologie. De Platon, Aristote, saint Augustin et Montaigne... à Gall, Darwin, Fechner, Wundt, Ribot, James, Freud, Piaget et bien d'autres, Olivier Houdé nous raconte cette histoire, telle une petite encyclopédie de notre âme.
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La psychanalyse est née dans l'esprit d'un homme, Sigmund Freud. Retracer l'histoire de la psychanalyse, c'est ainsi d'abord faire celle de la découverte freudienne, en comprendre les tâtonnements, les confusions, les erreurs, les succès. C'est montrer aussi qu'il s'agit de l'oeuvre d'un homme profondément immergé dans la culture de son temps et qu'elle reste pourtant la matière sur laquelle tous les psychanalystes après lui ont travaillé et travaillent encore. Mais la psychanalyse est à présent plus que centenaire et Roger Perron nous invite à en suivre aussi les principaux développements théoriques, pratiques comme institutionnels depuis sa naissance jusqu'à nos jours.