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Incontestablement, Cléopâtre est l’une des très rares figures historiques féminines à exercer une telle fascination sur l’imaginaire collectif.Cléopâtre VII est la dernière descendante de la dynastie issue du général macédonien Ptolémée, fils de Lagos, à régner sur le royaume hellénistique fondé en Égypte pharaonique : appelé le royaume lagide ou ptolémaïque. C’est une reine grecque, et non orientale comme la propagande octavienne la qualifiera. Elle est aussi et surtout une reine d’Égypte, fière de ses origines grecques, très attachée à la langue, la culture et l’autonomie de son royaume face à l’expansion de Rome, comme le rappelle son surnom Philopatris, qui aime sa patrie. Ses liens avec les grands généraux romains sont sans doute autant, si ce n’est plus, politiques que sentimentaux. Femme de pouvoir contre le pouvoir masculin romain. La propagande romaine, conduite par ses détracteurs, fera d’elle une séductrice intrigante, forte des pouvoirs de la sorcellerie, seuls éléments pouvant justifier la faiblesse de César et d’Antoine et leur renoncement aux grandes vertus romaines.La légende s’est saisie de son image, créant un mythe né de son vivant et devenu intemporel. Sa mort, dans des circonstances obscures, est depuis longtemps un sujet artistique, tant littéraire que pictural et, depuis un siècle, cinématographique, source d’inspiration intarissable, sans cesse renouvelée, touchant aux domaines les plus variés de la culture et même de l’économie.Cette étude tente de dénouer, au travers de sources multiples, le vrai du faux, entre légende et histoire, ce qui permettra une réhabilitation de la dernière reine d’Égypte.Après un doctorat en Histoire ancienne, Agnès Groslambert enseigne l’Histoire romaine à l’Université Jean Moulin à Lyon comme maître de conférences. Elle est spécialiste de l’Afrique romaine.
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Le peuple étrusque, dont l’origine reste controversée, s’est épanoui au cœur de l’Italie entre la fin de l’âge du bronze et la conquête romaine au IIIe siècle av. J.-C. On lui doit la première grande civilisation de la péninsule, en particulier grâce à son art, l’un des plus brillants de Méditerranée. Comme la Grèce, l’Étrurie vaincue « conquit son vainqueur », qui lui doit l’haruspicine, les insignes du pouvoir, le théâtre, l’art de l’hydraulique et bien d’autres apports culturels.Pourtant, les Étrusques gardent une large part de mystère : leur langue n’est que très imparfaitement connue, et aucun texte littéraire ne nous est parvenu. Il fallut plus d’un siècle aux Romains pour vaincre les cités étrusques, entre la prise de Véies en 396 avant J.-C. et celle de Volsinies en 265. Dès lors, les Étrusques se fondirent peu à peu dans la Romanité : leur langue disparut. Mais eux-mêmes moururent-ils pour autant ?Si les cités perdirent leur liberté politique, certaines continuèrent de prospérer ; et les élites étrusques, descendantes des grandes familles et des Lucumons, s’intégrèrent aux plus hautes sphères du pouvoir romain.Et leur souvenir perdure : aujourd’hui encore, les Étrusques survivent dans les sites archéologiques, les grands musées ; de nombreuses expositions leur sont consacrées et des découvertes très récentes contribuent à nous les faire connaître ; bien des auteurs et des artistes, comme Giacometti, s’en inspirent.Nous tenterons ici de synthétiser les connaissances récentes au sujet des Étrusques, et de montrer que cette civilisation disparue peut encore nous fasciner et nous instruire.Michèle Tillard, ancienne élève de l’ENS, agrégée de grammaire, docteure en littérature, a été professeure en CPGE littéraire au lycée Montesquieu du Mans. Elle a publié Socrate dans la même collection (2020).
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Dagobert ? Un roi parmi les plus connus. Pourtant, que sait-on de lui ? Un distrait flanqué d’un « bon » saint Éloi ! Et c’est souvent tout. C’est qu’il est passé à la postérité beaucoup moins pour son règne que pour une chanson. Tellement que certains, aujourd’hui, doutent même de son existence.Dagobert (610-639) fut cependant un roi respecté, autant qu’on pouvait l’être en ce temps. Les sources sont peu bavardes à son égard, mais c’est le cas de la plupart des souverains de la dynastie mérovingienne. Il est pourtant reconnu, dès son époque, comme quelqu’un qui a maintenu le pouvoir royal. Il bénéficie, pour cela, de circonstances favorables : un retour à la paix, une économie qui se redresse. Dagobert sait aussi user des moyens de gouvernement, la force quand elle est nécessaire, la générosité pour se concilier les aristocraties qui sont les relais du pouvoir, la diplomatie pour diviser les oppositions. Il s’appuie aussi sur l’Église dont la puissance va croissant. Puissance financière mais, de plus en plus, puissance morale, car, si, non seulement, la société se christianise, ce sont également l’État et la fonction publique qui suivent le même chemin.Ce règne se déroule dans le VIIe siècle long du passage de l’Antiquité tardive vers le monde médiéval. Il est aussi celui d’un apogée. Les successeurs de Dagobert sont concurrencés par les grandes familles qui entravent leur action personnelle. C’est cela qui a valu à Dagobert d’être érigé en modèle par les moines de Saint-Denis. Ce roi qui était un repère est passé bien involontairement dans le monde des chansons où depuis près de trois siècles maintenant, il mène une vie qui n’en finit pas.Docteur en histoire, Dominique Petit a été professeur en lettres supérieures et première supérieure (khâgne Lyon).
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L’immense notoriété actuelle de Marie Curie (1867-1934) n’est pas apparue spontanément lors de ses découvertes du polonium et du radium, ni même au moment de l’attribution de ses deux prix Nobel. Elle résulte d’une lutte permanente pour la reconnaissance, qui a commencé quand Maria Sklodowska était encore une jeune fille souhaitant poursuivre ses études dans un contexte peu favorable.Car, toute sa vie, Marie fut persécutée en tant que femme, en tant que polonaise, et parce qu’issue d’une famille peu fortunée. Devenue veuve, elle inquiétait encore davantage les conservateurs, parce qu’elle usait de sa liberté pour s’imposer à l’égale des hommes. Elle bénéficia cependant de puissants appuis, qui permettent d’apercevoir la richesse culturelle, les chaos économiques et les tourments politiques d’une époque haute en couleur.Ce livre ne présente pas seulement les multiples obstacles que Marie Curie dut surmonter pour pouvoir vivre de sa passion et être reconnue comme une grande savante, mais aussi comment elle finit par accepter le rôle que la société voulait qu’elle joue, afin de mieux servir les intérêts de l’Institut du radium auquel elle a consacré sa vie. L’immense femme de science saisit ainsi les outils médiatiques à sa disposition au service des causes qui lui tenaient à cœur, y compris la paix dans le monde, quitte à laisser dans l’ombre sa personnalité véritable.S’il se lit comme un roman, ce livre d’histoire précis et fidèle aux sources souligne les forces et les silences de la documentation qui permet de reconstituer la vie, l’œuvre et surtout le caractère extraordinaire de l’un des plus grands génies de tous les temps.Cédric Grimoult est docteur habilité en histoire des sciences. Professeur agrégé d’histoire, il enseigne en classes préparatoires à Montreuil (93). Il est l’auteur de nombreux livres d’histoire des sciences (dont : Science et société au XVIIIe siècle ; L’évolution et les évolutionnistes de A à Z), ainsi que de deux biographies remarquées : Lamarck et Pasteur, toutes deux publiées chez Ellipses dans cette collection.
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Histoire des femmes en France de la Renaissance à nos jours
Catherine Chadefaud
- Ellipses
- 25 Avril 2023
- 9782340078710
Souvent invisibles aux yeux des hommes qui écrivaient l’histoire, les femmes ont tissé la trame de l’histoire sociale, économique, culturelle, artistique et religieuse du pays.Ce livre retrace l’émergence progressive des femmes comme actrices de l’Histoire. Elles ont mené un long combat pour la juste reconnaissance de leur place dans la société. La force physique leur faisant défaut, elles sont sorties de l’ombre par la primauté de l’intelligence et de la négociation patiente.Des personnalités de l’élite féminine sortent de l’ombre pendant la Renaissance, des écrivaines se font connaître au XVIIe siècle. Elles animent au XVIIIe siècle les salons littéraires où naquit la philosophie des Lumières. Les femmes ont tenté de se faire entendre en vain pendant la Révolution de 1789 : l’Empire mit un terme aux quelques avancées obtenues. Les révolutions de 1830, 1848 et la Commune de 1871 propulsent les femmes sur la scène politique. L’accès à l’éducation publique au XIXe siècle, la laïcisation progressive au XXe siècle, permettent aux filles et aux femmes de prendre conscience de leurs droits civiques à travers les courants du féminisme pour nombre d’entre elles. Les deux guerres mondiales révèlent le courage et l’héroïsme féminins. Après 1945, le droit de vote est enfin acquis et les femmes s’investissent dans la vie professionnelle et entrent dans la vie publique. De nos jours, les faits ont poussé à la parité dans la vie politique et à la volonté de dénonciation des pressions et des violences dans la vie quotidienne. Souhaitons que les hommes acceptent les fruits de l’équité dans la société française.Catherine Chadefaud, agrégée d’histoire, titulaire d’un doctorat de IIIe cycle en égyptologie, est docteure ès lettres et sciences humaines. Au fil de ses années d’enseignement en classes préparatoires aux Écoles Normales Supérieures, elle s’est intéressée à l’histoire de l’éducation des filles et à l’accès des femmes aux droits civiques.
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Vert-galant, panache blanc, « Paris vaut bien une messe », édit de Nantes, poule au pot… Henri IV (1553-1610) a laissé une trace saillante dans la mémoire des Français. Sa vie de légende et la légende de sa vie se confondent désormais en un mythe vivace et rassembleur. Tour à tour catholique et protestant, guerrier et pacificateur, reconstructeur et bâtisseur, enjôleur et séducteur, Béarnais et Gascon mais aussi terriblement Français, Henri IV, le roi-martyr de la rue de la Ferronnerie, demeure aujourd’hui encore le roi préféré des Français. Il est devenu une figure familière et débonnaire, presque un contemporain.Si sa personnalité kaléidoscopique faite d’ombres et de lumières, et son œuvre foisonnante expliquent en partie ce souvenir, c’est plus sûrement à la vaste entreprise de mythification, initiée de son vivant et consolidée au cours des siècles, que l’on doit sa pérennisation. Roi manipulateur, Henri IV a été à son tour manipulé par tous les régimes politiques depuis sa mort. À chaque époque, une strate supplémentaire s’est ajoutée au vernis légendaire et mythique. De cette dialectique où le mythe semble répondre à la légende, émerge en filigrane l’image d’Henri IV qui perdure aujourd’hui encore. Homme et souverain au destin unique, véritable héros tombant à point nommé pour relever une France qui semble alors à terre, Henri IV a toutes les qualités pour des sujets ou des citoyens en mal de figures tutélaires. C’est le portrait de cet homme singulier, tout autant que les traces encore visibles de son héritage mythique, que l’auteur se propose ici de dresser.Grégory Champeaud, docteur en histoire moderne de l’université Bordeaux-Montaigne, enseigne à Sciences Po Bordeaux. Ses travaux portent plus particulièrement sur l’histoire des guerres civiles et de la pacification dans la France de la seconde moitié du XVIe siècle.Préface d’Anne-Marie Cocula-Vaillières
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Henri III (1551-1589) est un roi méconnu et injustement oublié. La mémoire collective garde l'image d'un souverain incompétent, léger et inconsistant. Ses tenues extravagantes, ses dépenses inconsidérées en faveur de ses « mignons » et son homosexualité, réelle ou supposée, ont contribué à forger une légende noire du roi. Henri III fut, en fait, un monarque soucieux d'affirmer son autorité en s'efforçant de sauvegarder l'intégrité de l'État monarchique qu'il transmit en 1589 à son successeur, le roi Henri IV. Il eut constamment le souci de défendre la paix du royaume et de préserver la tranquillité de ses sujets.Mais voilà, Henri III affronta une des pires guerres civiles que la France eut à connaître au cours de son histoire. Catholiques, protestants et ambitieux de tout poil s'affrontèrent tout au long d'une trentaine d'années pendant les guerres de Religion. Là fut la tragédie de ce roi cultivé, intelligent, en quête de reconnaissance. Henri III, dernier roi de la dynastie des Valois, tomba sous les coups du fanatisme religieux et de la réaction politique. Dernier prince de la Renaissance, il fut le premier chef d'État moderne français.Alain Joblin est professeur émérite de l'université d'Artois, spécialisé en histoire moderne. Ses travaux portent sur le protestantisme en France du XVIe siècle au début du XXe siècle. Il a notamment publié : Les Protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis), Honoré Champion, 2014, et Louis de Berquin. De l'humanisme au bûcher, éditions Ampelos, 2023. Il est aussi l’auteur de François 1er dans cette collection (2022).
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Sa vie fut une épopée suffisamment épique pour que ses pairs lui attribuent le titre de « Vercingétorix » alors qu’il avait à peine 20 ans. Pourtant, en dépit de cette célébrité méritée, Vercingétorix reste largement un inconnu.C’est à une lecture croisée de tout ce qui caractérisait la société gauloise du Ier siècle avant J.-C. dans laquelle est né, a grandi et vécu le premier des héros de l’Histoire de France, que nous convie Alain Deyber. Héros d’une cause qui le dépassait, certes il le fut. Mais il fut surtout un aristocrate de premier plan, reflet de son temps, admiré par ses amis, comme son fidèle Lucterios, et même par son plus puissant adversaire, César, qui voyait en lui un chef de grande valeur. On ne peut espérer recevoir plus grand hommage que celui décerné par son ennemi.Homme politique d’une grande finesse, diplomate habile, chef militaire intelligent, reconnu et redouté, il possédait de nombreux talents … et une grande fortune. Son existence est emblématique d’une époque en pleine effervescence dont les affrontements gigantesques avaient pour enjeu la liberté de la Gaule attaquée au Nord et à l’Est par les Germains, et au Sud par les Romains. Vercingétorix fut finalement battu par César, mais son ascension fulgurante et sa chute vertigineuse révèlent les derniers soubresauts d’une Gaule indépendante dont Alésia signa l’acte de décès.C’est ce Gaulois fascinant qui nous est dévoilé avec ses qualités et défauts dans une enquête quasi policière. Et, cet ouvrage livre, à la fin, l’explication permettant de découvrir la vraie personnalité de Vercingétorix.Docteur d’État en histoire de la Sorbonne, Alain Deyber est spécialiste d’histoire militaire. Ancien officier, il a été rédacteur au Service historique de l'Armée de terre et professeur d’histoire militaire aux Écoles de Saint-Cyr – Coëtquidan. Parmi ses nombreuses publications, Les Gaulois en guerre. Stratégies, tactiques et techniques. Essai d'histoire militaire (IIe - Ier siècles av. J.-C.), Errance, 2009.Préface de Michel Reddé et postface de Laurent Olivier
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En remportant plusieurs victoires contre l’Urbs au IIIe siècle av. J.-C., Hannibal, l’ennemi de Rome, marqua pendant des siècles la mémoire collective. Fils du général carthaginois Hamilcar, Hannibal Barca était coutumier de la geste militaire : la peur de subir l’asservissement, le bruit assourdissant provoqué par les armes des belligérants qui s’entrechoquaient et le sang recouvrant les corps des soldats tombés sur le champ de bataille étaient autant d’expériences et de sensations qui lui étaient familières. Rome n’a jamais été aussi proche de l’anéantissement qu’au cours de la deuxième guerre punique, laquelle fut bien davantage qu’une simple nouvelle étape dans la lutte séculaire qui opposa la Ville à Carthage. Au fait de la géopolitique de son temps, Hannibal évita d’envahir l’Italie par la mer, se lançant plutôt dans une longue marche par voie terrestre, de Carthagène à la vallée du Pô, à travers un pays accidenté et parfois hostile. La décision de porter la guerre en Italie, bien que coûteuse en hommes et en éléphants, surprit les Romains.Chef charismatique, il commanda une armée multiculturelle et polyglotte sans désaffection notable de la part de ses diverses troupes. Dès lors, il était assurément doté de deux qualités notables : la maîtrise du commandement et la compréhension des hommes. Il ne fut néanmoins pas en mesure de remporter la deuxième guerre ayant opposé Rome à Carthage (218-201 avant J.-C.). Aurait-il été meilleur tacticien que stratège ? Son armée se serait-elle montrée inférieure à celle des Quirites ? Son génie militaire aurait-il été surpassé par celui de Scipion l’Africain ?Docteur en histoire et diplômé en sciences politiques, auteur de douze ouvrages et d’une trentaine d’articles scientifiques consacrés à l’Antiquité romaine, Christophe Burgeon est avant tout spécialiste des guerres puniques. Il est aussi l’auteur dans cette collection de Tibère, l’empereur mal-aimé et de Néron, l’empereur-artiste.
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Premier à porter le titre de « dauphin », Charles V règne de 1364 à 1380 sur une France plongée dans la guerre de Cent Ans. Il est aussi un fin lettré : sa « Librairie » au Louvre est l’ancêtre de la Bibliothèque nationale.Après la défaite de Poitiers et la capture de son père Jean le Bon (1356), il assure la régence dans des conditions très difficiles, contesté par Édouard III d’Angleterre, Charles de Navarre et la bourgeoisie parisienne dirigée par Étienne Marcel. Roi en 1364, il s’appuie sur les États généraux et sur des équipes de conseillers compétents et fidèles. Il trouve en Bertrand du Guesclin un capitaine expérimenté pour mener la lutte contre les Anglais et la reconquête du royaume. Il affirme sa légitimité et sa souveraineté en exploitant les ressources du droit pour limiter les conséquences funestes des traités de Brétigny et de Londres.Charles V est « le roi sage ». Il cultive son image de souverain pieux, instruit, curieux de tout, adonné à la lecture, fin juriste, réunissant autour de lui les clercs les plus savants. Ceux-ci traduisent pour lui en français des ouvrages choisis pour leur portée politique. « Père de l’impôt », il réorganise les finances, mais aussi la justice et les modalités de la succession. Grand bâtisseur, il fait rénover le Louvre et plusieurs résidences royales, construire la Bastille et fortifier Vincennes. Les lettres et les arts connaissent sous son règne un remarquable essor.Cette biographie intègre les apports récents sur le règne de Charles V, sans doute un des plus grands rois de France, même si son œuvre est remise en question sous Charles VI.Agrégée d’histoire, Christine Duthoit a fait une carrière d’enseignante. Elle a publié une dizaine d’ouvrages sur des sujets historiques et patrimoniaux, en particulier sur la période médiévale. Les titres suivants sont parus chez Ellipses : Lexique du Moyen Âge (2010), Le Moyen Âge pour tous (2010) et Magiciens et sorciers au Moyen Âge (2011).
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Apprendre à philosopher avec : les philosophies de l'écologie
Guillaume Lejeune
- Ellipses
- 1 Août 2023
- 9782340082892
Il existe bien des façons de penser le rapport de l’humain à l’environnement et de répondre par conséquent au problème climatique actuel. Tandis que certains courants (l’antispécisme, l’hypothèse Gaïa, l’écologie profonde, ...) rassemblent ceux qui considèrent que notre conception de la nature et du vivant est à repenser, d’autres (l’écosocialisme, l’écoféminisme, la sobriété volontaire, …) ont pour objet d’interroger l’humain et sa façon de faire société. Enfin, certains mouvements (la permaculture, les villes en transition, l’écopédagogie, …) se centrent sur l’idée même de relation en faisant valoir l’importance de préserver une diversité de liens à l’environnement. À l’opposé de ces visions critiques de l’écologie, il existe aussi des personnes qui considèrent qu’il ne faut pas remettre en cause la façon dont on se lie au monde, mais qu’on peut agir sur les effets de nos comportements à travers la mise au point de techniques diverses.L’objectif de ce livre est de fournir un panorama des différentes mouvances écologistes. En les articulant les unes aux autres, il s’agit aussi d’en faire ressortir les enjeux respectifs. Docteur en Philosophie, ancien boursier du FNRS et de la Fondation Alexander von Humboldt, Guillaume Lejeune est Animateur Philo au CAL Charleroi.
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Apprendre à philosopher avec : la philosophie politique
Norbert Lenoir
- Ellipses
- 5 Septembre 2023
- 9782340083820
Replacer la philosophie dans son histoire, c’est retracer la constitution des problèmes qui ont donné vie à la pensée politique. Ces problèmes se sont constitués selon quatre axes majeurs :1°- A travers le discours utopique qui crée un dehors permettant une distance critique pour juger la réalité présente. En effet que cela soit l’île de More ou le Phalanstère de Fourier, tous ces non-lieux sont autant de dehors qui viennent servir d’armes critiques contre la réalité politique.2°- A travers une pensée dialectique qui met au centre de sa réflexion la présence de contradictions au sein même de la réalité sociale. C’est la vision marxiste qui pense la réalité politique à partir de contradictions entre les classes sociales qui doivent amener à un dépassement de la réalité et notamment de la réalité de l’Etat.3° La réalité politique est peut-être moins animée par des contradictions que par des tensions internes qui seraient indépassables. Pour Rousseau, comme pour Tocqueville, la démocratie est l’espace de telles tensions : il y a toujours des combinaisons de forces qui mettent à mal le pouvoir du peuple pour le limiter et le faire disparaître. La question philosophique devient : existe-t-il des contre-forces pour répondre à cette logique antidémocratique ?4° La démocratie peut être aussi interrogée par son autre, sa négation même : le totalitarisme. Ce dernier permet de repenser la démocratie à la fois dans ses attentes et ses éléments constitutifs. Tel a été l’objectif de la philosophie politique d’Hannah Arendt et de Claude Lefort.La philosophie politique a bien une histoire à travers ces variations de problèmes. Et cet ouvrage souhaite présenter l’analyse de ces variations. Norbert Lenoir est Agrégé et docteur en philosophie, Professeur en CPGE, membre du GEMR.
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Une histoire de la philosophie en fiches
Carla Alciati, Olivier Tibloux
- Ellipses
- 16 Août 2023
- 9782340082885
Le but de cet ouvrage n’est pas d’exposer une nouvelle fois l’histoire de la philosophie puisque le nombre même des ouvrages de cette sorte montre qu’ils n’apportent souvent rien d’autre que ce que l’on sait déjà. Notre but est le suivant : comprendre mieux et plus profondément les thèses des philosophes en entretenant un triple dialogue, un dialogue avec les philosophes et leur époque, un dialogue entre philosophes et un dialogue avec soi-même. Apprendre et raisonner semblent suffire en théorie, mais cela ne donne jamais rien de nouveau. L’effort est plus grand et plus exigeant et suppose de penser et résonner. Cet effort est essentiel pour l’apprentissage et l’étude de la philosophie, et nécessaire pour prétendre véritablement philosopher.Ainsi, pour chaque auteur et chaque époque ou courant, sont présentés :le contexte et les influences qui permettent d’éclairer et d’approfondir les thèsesLes œuvres et les notions essentiellesUne notion approfondie au travers d’un texte commentéUne résonnance contemporainePour satisfaire au mieux ces exigences, et par cela même en espérer le plus grand bénéfice, nous avons écrit ce livre à deux voix et à quatre mains, au service d’une passion commune. Pour chaque philosophe, nous avons discuté (au premier sens du terme qui désigne l’échange d’arguments et l’examen critique) de nos lectures et de nos interprétations. Seul, il est souvent difficile d’échapper à ses propres croyances et interprétations. Mais à deux, le dialogue, en son sens étymologique, est toujours possible car toujours vivant. A deux, il devient possible d’interroger ce que l’on croit au travers de ce que croit l’autre ; et la philosophie devient plus claire et plus féconde. Par probité, plus encore que par nécessité, écrire sur l’histoire de la philosophie est une entreprise philologique au sens où la définit Nietzsche : « J’entends ici par philologie, dans un sens très général, l’art de bien lire, — de savoir distinguer les faits, sans les fausser par des interprétations, sans perdre, dans le désir de comprendre, la précaution, la patience et la finesse. La philologie comme ephexis dans l’interprétation ». L’ephexis, et la probité qui l’accompagne, sont la condition et l’effet de tout dialogue véritable avec ou sur les textes. Ainsi, nous avons lutté ensemble contre les interprétations toute faites, contre la paresse des récitations qui se font passer pour savoirs, contre les croyances qui se substituent aux pensées. Nous vous invitons à le faire à votre tour en ouvrant ce livre. Professeur de Philosophie depuis 25 ans, Olivier Tibloux a enseigné au lycée, à l’université et en classes préparatoires. Ses ouvrages éclairent et approfondissent les pensées des grands philosophes.Etudiante en Philosophie, Carla Alciati explore les thèses et les textes sous le principe du contradictoire en examinant les arguments de faits, de droit, les hypothèses et les preuves en les portant à leur limite.
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Ce petit livre s’adresse à tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure de l’écriture. Il propose 52 écritures créatives variées, concernant différents genres littéraires : la poésie, le théâtre, le roman et le récit, la lettre, l’écriture de soi. Chaque activité est accompagnée d’un guide d’écriture, d’encarts d’histoire littéraire ou d’histoire de l’art, de citations d’auteur, d’un lexique, d’extraits d’œuvres du XVII° au XXI° siècle.Cet ouvrage consiste à mettre celle ou celui qui désire écrire en situation de découvrir par elle-même ou lui-même la nécessité et le plaisir de l’écriture. Il permettra, en tenant compte des enjeux de l’acte d’écrire qui a à faire avec le désir, le travail, le destinataire absent, le moi, la réception, le brouillon, la contrainte ; d’atteindre la jouissance et la liberté.Ecrire est une aventure, une conquête, un possible ! Nadia Gilard est poète, agrégée de Lettres Modernes, enseignante en lycée et auteur de manuels scolaires, d’ouvrages pédagogiques, elle fait partie du comité de lecture Poésie au CNL Paris.
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Charles VII (1403-1461) n’est plus, aujourd’hui, présenté comme un personnage faible, sans réelle envergure, et inconstant. Sa personnalité s’avère bien plus complexe, à l’image de la période dans laquelle il s’insère.Seul prince à avoir été écarté du trône par son père (traité de Troyes en 1420), Charles VII s’est battu pour faire valoir ses droits et restaurer sa légitimité. L’épopée de Jeanne d’Arc en 1429-1430 a instauré une forme d’espoir. Le monarque a su le reprendre à son compte, renversant le rapport de force militaire en sa faveur, jusqu’au dénouement de 1453. La victoire finale sur les Anglais consolide sa stature, faisant de lui « le Victorieux ».Ce renversement de perspective n’est pas le seul fait notable. De 1422 à 1461, la France connaît une série de bouleversements à la fois d’ordre administratif, mais aussi territorial, militaire et politique. Les grands féodaux se rallient de manière progressive à la royauté. En 1435, le traité d’Arras entraîne un spectaculaire retournement de situation : Philippe le Bon délaisse le parti anglais pour rejoindre celui du souverain sacré à Reims. Les premiers jalons de la puissance moderne sont posés avec la création de nouveaux parlements, la « Pragmatique sanction » de Bourges ou encore les réformes militaires des compagnies d’ordonnance et des francs-archers. Avec Charles VII, la page du Moyen Âge se tourne peu à peu.Brice Rabot est agrégé d’histoire et chercheur associé au CRHIA (Centre de recherches en histoire internationale et atlantique, Université de Nantes) et au CESCM (Centre d’études supérieures de civilisation médiévale, Université de Poitiers). Ses travaux de recherche portent essentiellement sur les campagnes à la fin du Moyen Âge (Bretagne méridionale), ainsi que sur les crises et les recompositions qui mettent en place de nouveaux rapports de force et assurent la liaison avec l’époque moderne. Il a déjà publié Jeanne d’Arc dans cette collection.
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Savoir pour guérir : les troubles bipolaires
Pierre Alexis Geoffroy
- Ellipses
- 8 Août 2023
- 9782340083301
Ces vingt dernières années ont été marquées par des évolutions importantes dans le domaine des troubles bipolaires. La compréhension de la maladie, son repérage et les outils thérapeutiques médicamenteux et non médicamenteux se sont considérablement améliorés et diversifiés.Il est déterminant que les personnes touchées par cette maladie s’impliquent dans l’élaboration de leur propre programme thérapeutique. Ceci nécessite qu’elles se « forment » à la maladie et aux outils qui permettent de la stabiliser.Cet ouvrage s’inscrit dans cette démarche visant à mettre à la disposition des patients et de leurs proches, les explications nécessaires à la compréhension du modèle médical appliqué aux troubles bipolaires. Ce parti pris vise également à modifier les représentations de la maladie et de ses traitements.Conçu autour des questions qui reviennent le plus souvent au cours des consultations, voilà une boite à outils simple à utiliser, qui permettra de mieux comprendre et donc de mieux agir.
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Notre époque multiplie les informations et les points de vue contradictoires. Comment s’y repérer ? À qui se fier ? La pensée présocratique conserve sur ce point son actualité. Elle répond très clairement et précisément à des questions encore fondamentales. Comment évaluer un argument ? Qu’est-ce qu’un critère de vérité ? Quelle est la différence entre une croyance et une hypothèse objective ? Qu’est-ce que la rationalité, la philosophie, la science ?Les présocratiques (Thalès, Pythagore, Parménide, Héraclite, Zénon, Démocrite, Empédocle, Protagoras, etc.) ont en effet inventé ces notions au cours du VIe et Ve siècle avant notre ère, en plus d’avoir inauguré un nombre considérable de disciplines (paléontologie, linguistique, etc.). Ils demeurent pour cette raison les pionniers de la rationalité occidentale.Ce travail synthétise leurs idées dans un style accessible à tous et dans une perspective originale. Il s’agit de les situer les uns par rapport aux autres en partant pour la première fois de leur argumentation. Cette analyse révèle in fine une trame commune à l’ensemble de ces premiers philosophes et scientifiques. Leurs pensées politiques ou éthiques reflètent le plus souvent leurs pensées de la nature et réciproquement. En amont de leurs multiples accords et désaccords, il existe plus exactement une communauté de problèmes théoriques et pratiques. L’objectif de ce livre est de leurs redonner vie. Quelle est encore en définitive la modernité des présocratiques ? Qu’est-ce que leur légende nous apprend et nous invite à faire ? Sébastien Miravete est docteur en philosophie et docteur en psychologie cognitive. Il est chercheur associé au laboratoire de philosophie MAPP de l’Université de Poitiers et au laboratoire de psychologie EPSYLON de l’Université de Montpellier III. Il enseigne la philosophie et la psychologie de la licence 1 au master 2 dans deux universités toulousaines depuis une dizaine d’années.
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Fiches de civilisation américaine et britannique
Fabien Fichaux, Cécile Loubignac
- Ellipses
- 24 Octobre 2023
- 9782340084575
Ce panorama du monde anglo-saxon se présente sous la forme de 62 fiches.Elles abordent des sujets très divers :le fonctionnement du gouvernement et des institutions,les partis politiques,les questions de société comme la peine capitale ou la lutte contre la délinquance,les phénomènes récents comme la cancel culture,les grands écrivains et artistes britanniques ou américains.Cet ouvrage permet aux étudiants de parfaire leur connaissance de la culture anglo-saxonne.Cet ouvrage s’adresse aux étudiants de classes préparatoires et aux instituts d’études politiques et à tous étudiants dont la connaissance d’un arrière-plan culturel est nécessaire lors de l’approche d’un texte de civilisation.
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Manuel de relations internationales contemporaines : XXe-XXIe siècles
David Cumin
- Ellipses
- 23 Mai 2023
- 9782340079861
Conçu et rédigé de façon didactique, ce manuel général permet de connaître les relations politiques internationales. Il en présente les notions clés ainsi que l’histoire contemporaine, de la guerre froide à la « guerre au terrorisme », le choc des Puissances et le choc des cultures, la position de la France.Il en saisit les sujets, États, organisations intergouvernementales, peuples et individus ; les objets, espaces géographiques, échanges économiques, langues et religions ; le conflit et la coopération, sécurité, diplomatie, belligérance. On a ainsi une véritable introduction aux relations internationales, exposant l’essentiel des problématiques, des controverses et des paradoxes du vaste monde, accessible à tout étudiant et à toute personne intéressée par la découverte des enjeux internationaux.David Cumin est maître de conférences (HDR) à l’Université Jean Moulin Lyon III, chargé de cours en science politique et en droit public, responsable pédagogique de la Licence Droit-Science politique et du Master Relations internationales à la Faculté de Droit, directeur du CEDOCRI (Centre de documentation en relations internationales) et membre du CESICE à Grenoble. Il est l'auteur chez Ellipses d’Histoire de la guerre, du Terrorisme en 20 points clés et de Stratégies militaires contemporaines.
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Doit-on arrêter complètement de fumer du tabac quand on se met à la cigarette électronique ? Peut-on associer patchs et cigarettes quand on essaye d’arrêter de fumer ? Peut-on devenir dépendant aux benzodiazépines/somnifères à un âge avancé ? Peut-on faire un sevrage à domicile ? Qu’est-ce qu’on appelle un sevrage ambulatoire ?C’est à toutes ces questions et à bien d’autres que ce livre cherche à répondre sur les addictions, sur les produits (alcool, tabac, cocaïne, médicaments, …), sur les traitements, sur les nouveaux moyens psychothérapiques.L’ensemble de ces questions a été rédigé par plus d’une trentaine de professionnels, qui travaillent tous les jours avec des personnes souffrant d’un comportement addictif. Les questions sont celles que chacun se pose face à une situation de dépendance à un produit. Les réponses sont pratiques, concrètes, issues des données scientifiques récentes.De manière originale, des professionnels du champ des sciences humaines (anthropologue, philosophe…) viennent enrichir et compléter ce regard porté aux addictions dont les traitements sont de plus en plus diversifiés et offrent à chacun la possibilité d’une issue.Ce livre a été conçu pour les personnes se questionnant sur le comportement addictif, mais aussi pour l’entourage, pour les jeunes consommateurs, pour les femmes enceintes, pour les personnes d’âge avancé, pour toutes les personnes en lien plus ou moins direct avec des personnes susceptibles de souffrir d’un comportement addictif (personnel éducatif, système judiciaire, …).
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Il en va du terme de « psychanalyse » comme de celui de « philosophie » : il peut servir, tout à la fois, à désigner une aventure précieuse et une entreprise désormais obsolète. C’est un fait, la psychanalyse ne fait pas consensus ; elle ne le cherche pas d’ailleurs. Elle se veut rebelle aux modes. C’est qu’elle se pense irréductiblement impertinente, non pas seulement de par l’audace des thèses qu’elle avance mais également de par sa haute et belle prétention, de Freud à Lacan intégralement maintenue, d’user de la raison pour rendre compte de ses affirmations.C’est à cette discipline, à la fois révolutionnaire et rationnelle, si ce n’est raisonnable, que cet ouvrage se propose d’introduire. Et ce en rappelant, d’abord comment Freud et Lacan l’inventent, ensuite en quoi leur découverte bouscule tous les champs du savoir, enfin en éclairant ce en quoi consiste cette expérience à nulle autre pareille qu’est l’analyse.Emmanuel Maudet est agrégé et docteur, enseignant en classes préparatoires.
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La perversion narcissique chez la femme apparaît dans des relations d’emprise destructrice où elle exerce des violences psychologiques, verbales, physiques, économiques ou sexuelles. Ce trouble de la personnalité se traduit essentiellement dans ses interactions avec autrui, car la perversion narcissique est basée sur le déni. Elle peut ainsi maintenir un sentiment de toute-puissance infantile pour dominer, instrumentaliser, exploiter et détruire l’autre. Contrairement à l’homme plus enclin à parader, elle agit davantage dans l’ombre, par diffamation et instrumentalisation de l’autre. Cette différence a des fondements culturels dans notre société patriarcale où la femme a dû construire des mécanismes de défense contre des blessures de l’enfance, particulièrement la dévalorisation et l’humiliation face à son identité de fille. Ce livre présente des pistes de réflexion sur la psychothérapie de ce trouble de la personnalité. Il répond aux différentes questions à se poser pour mieux comprendre et se protéger de ses comportements destructeurs comme épouse, compagne, mère ou collègue. Il s’adresse aussi bien aux victimes qu’aux intervenants sociaux.
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100% latin : rappels de grammaire ; extraits commentés ; méthodologie
Michel Desroches, Elisabeth Martin
- Ellipses
- 23 Mai 2023
- 9782340079878
Étudiants, autodidactes ou professeurs de l’enseignement secondaire qui souhaitez acquérir ou retrouver rapidement une bonne connaissance de la langue latine, ce manuel est fait pour vous !
Vous y trouverez toutes les explications nécessaires à une bonne compréhension de la grammaire latine, précédées, chaque fois que cela est utile, de rappels en grammaire française. Grâce aux exercices corrigés, vous consoliderez vos acquis et pourrez aborder plus sereinement les épreuves de version latine.
Ce manuel permet encore de découvrir les principales étapes de l’histoire de Rome, de ses origines légendaires à la fin de l’Empire, ainsi que quelques grands noms de la littérature latine. -
Apprendre le latin : manuel de grammaire et de littérature ; grands débutants
Jean-Christophe Courtil, Régis Courtray, Paul François, Valérie Gitton-Ripoll, Anne-Hélène Klinger-Dolle
- Ellipses
- 29 Juin 2021
- 9782340059856
La deuxième édition, revue et enrichie, de ce manuel s’adresse à tous ceux qui ont besoin d’apprendre le latin de manière systématique et progressive (étudiants de lettres classiques, de lettres modernes, d’histoire, de philosophie, d’espagnol, d’italien…) et à ceux qui ont envie d’apprendre cette langue par eux-mêmes ou de consolider leurs connaissances.
Il allie une présentation synthétique de la langue latine, réellement accessible au public d’aujourd’hui, à un éclairage stimulant des multiples aspects de la littérature et de la civilisation latines qui ont nourri notre culture. Une attention particulière est apportée aux genres littéraires fondateurs des littératures modernes : épopée, élégie, histoire, comédie… ainsi qu’à quelques auteurs majeurs de cette littérature. Réalisé par une équipe de cinq latinistes de l’Université Toulouse - Jean Jaurès, cet ouvrage est le fruit d’une
longue pratique pédagogique, guidée par la passion… mais aussi par le pragmatisme. Les différents chapitres peuvent servir de support à un cours universitaire ou être travaillés de manière autonome. Ils offrent une approche graduée de la grammaire, allant à l’essentiel, assortie d’exercices corrigés, et permettent aux lecteurs de découvrir « la lumière des Lettres latines » (lumen litterarum Latinarum), selon l’expression de Cicéron.